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Dom Bottino. On la lira en tête du deuxième volume, avant les Lettres et Bulles.

65. Le texte de l'Ordo Romanus et les prolégomènes ont été pris dans Mabillon. Nous y avons ajouté quelques notes, et nous n'avons pas hésité à les mettre en français, le plus souvent, bien qu'en d'autres endroits nous fassions usage du latin. L'édition parait en France: C'était une raison suffisante pour autoriser cette façon d'agir. Nos notes ne se distinguent que plus aisément de celles de Mabillon, et, pour achever de séparer nettement ces notes de l'éditeur actuel, nous avons réservé pour les anciennes notes l'appel, ou le renvoi, fait à l'aide des lettres alphabétiques, et pour les autres les chiffres arabes.

66. Le texte de la Quinta Compilatio et le commentaire sont la reproduction de Cironius, aussi avec quelques additions de notes, et des prolégomènes sur les collections antérieures du droit et sur l'idée générale de la Quinta envisagée comme monument juridique. Cironius avait préparé lui-même des remaniements de son livre, en vue d'une édition ultérieure. Nous avons profité de ce qu'il avait disposé de la sorte pour une édition revue. Mais il nous a été impossible de nous procurer en librairie ou dans les bibliothèques publiques l'ouvrage de Riegger sur la Quinta. Suivant la méthode des anciens canonistes, nous avons ajouté des Flores canonum, l'indication des chapitres qui ont été insérés dans le Corpus juris, l'indication de ceux qui ont été omis, un appendice sur la discipline, un autre sur les données historiques, un autre sur les modifications du droit Romain par l'influence du christianisme, un autre sur le régime des biens des époux, un autre sur les archidiacres, qui ne sera pas sans doute le moins curieux, et nous avons indiqué la corrélation des titres avec ceux de la Prima Compilatio et des Décrétales de Grégoire IX.

67. L'Ordo ad coronandum a été emprunté au Spicilegium Romanum du Card. Maï. Une note, au bas de la col. 420, dira pourquoi l'ordre logique le renvoyait à la suite de la Quinta, malgré les similitudes qui eussent pu le rapprocher de l'Ordo Romanus.

68. Le Liber Censuuma été extrait de Muratori. Le difficile n'était pas d'en trouver le texte, ni même les plus amples prolégomènes. C'était le véritable caractère du livre qu'il fallait assigner, en le séparant de tout ce qui lui est étranger. C'était son étendue qu'il s'agissait de déterminer et ses véritables limites. C'étaient les additions postérieures, pour lesquelles l'auteur avait disposé un cadre à l'avance, que l'on devait marquer du signe critique.

En un mot, la clarté était surtout ce qui manquait au livre. Cette clarté, nous la croyons faite d'une manière satisfaisante par le Monitum in sequentem librum de la col. 483, par le Monitum de la col. 567. 69. Nous avons reproduit la Vita Gregorii VIIde l'édition de Grégoire VII publiée par la société de la Bibliothèque Ecclésiastique. C'est l'édition la plus complète qui existe. Il y a été joint une certaine quantité de notes rédigées d'après Voigt.

70. Les Sermones, recueillis et préparés pour l'impression par Dom Bottino, nous sont venus par la même bonne fortune qui nous avait procuré la Vie écrite par Simon Majolus.

71. Jusque là, la besogne d'éditeur était relativement facile. Mais pour rassembler les Epistolæ, c'était bien différent. Les Regesta Pontificum Romanorum de Potthast étaient un guide que l'on ne pouvait suivre aveuglément, bien qu'ils fusssent d'un grand secours. Il devenait nécessaire de fouiller dans les grandes publications du passé et du présent, de consulter les manuscrits, parmi lesquels ceux de la Porte du Theil sont les plus abondants, d'entretenir dans les bibliothèques publiques de Paris une escouade de copistes, de vérifier, de comparer leur travail, de relever, aussi bien dans les livres que dans les manuscrits, bon nombre de fautes et d'erreurs, de compulser les cartulaires, de classer tant de documents divers, et enfin, après avoir réuni beaucoup d'inédits, de renoncer sciemment à la pensée de ne rien omettre.

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Strehlke, Tabulæ ordinis Theutonici. Berolini 1869. gr. 8o.

Duchesne, Historia Francorum Scriptores. Lutetiæ Paris 1636-1649. fol.

Huillard-Bréholles, Historia diplomatica Friderici II. Paris 1852-1861. 4o.

Fejer, Codex diplomaticus Hungariæ. Budæ 1829-1866. gr. 8°.

Suhm, Historie af Danemark. Kiobenhawn 1782-1828. 40.

Vastovius, Vitis Aquilonia. Coloniæ Agripp. 1623. fol.

Gallia Christiana. Parisiis 1716-1865. gr. fol. Langebeck, Scriptores rerum Danicarum medii ævi. Hauniæ 1772-1834. fol.

Lappenberg, Hamburgisches Urkendenbuch.Hamburg. 1842. 4°.

Teulet, Layettes du Trésor des Chartes. Paris 1863-1866. gr. 4o.

Le Paige, Bibliotheca Præmonstratensis ordinis. Parisiis 1633. fol.

Liljegren, Swenskt diplomatarium. Stokoli 1629-1667. 4°.

Martene, Thesaurus novus anecdotorum. Lutet. Paris 1717. fol.

Mittarelli, Annales Camaldulenses. Venetiis 17551773. fol.

Ripolli, Bullarium ordinis FF. Prædicatorum. Romæ 1729-1740. fol.

Pertz, Monumenta Germaniæ historica. Hannoveræ 1826-1869. gr. fol.

De Mas Latrie, Histoire de l'île de Chypre. Paris 1861. 8°.

Würdtwein, Nova Subsidia diplomatica. Heidelbergæ 1781-1792. 8°.

Voigt, Codex diplomaticus Prussicus. Bremen, 1740-1752. 8o.

Vaissète, Histoire générale du Languedoc. Paris 1730-1745. fol.

73. Toutes ces sources, auxquelles nous avons puisé, ne nous mettaient pas en présence des originaux, mais de copies, dans lesquelles subsistent toutes les fautes imputables aux copistes. Nous avons dû essayer de les faire disparaître. Parfois, il suffit de changer quelques lettres pour retrouver le texte avec certitude, et le sens de la phrase est manifeste; alors, la correction se fait sans aucune chance d'erreur. Parfois aussi, le sens précis échappe, le mot reste douteux, et le seul parti à prendre est de reproduire la leçon que nous avons sous les yeux, sauf à indiquer entre crochets [ ] une correction présumée bonne. Souvent, la ponctuation seule modifiera tout l'ensemble d'un document. Ces difficultés, qui surgissent à chaque ins

tant, nous n'en parlons que pour ceux qui les ignorent, et qui ne savent pas quelles sont les hésitations ou les perplexités d'un éditeur consciencieux. Editer dans ces conditions, c'est, dans certains cas, non seulement reproduire, mais interpréter. Or, c'est là qu'est l'écueil contre lequel il faut se tenir en garde. Puissent les lecteurs érudits et les hommes d'étude nous décerner cet éloge que nos éditions, malgré quelques erreurs, inévitables sans doute, auront atteint une correction suffisante et la pureté de texte, au seul degré possible sans la collation avec les manuscrits originaux du Vatican.

74. Car, c'est au Vatican qu'il faudrait collationner,et c'est là qu'il faudrait demander les inédits qui nous manquent, si nous n'avions pris, dès le premier jour, et avec toute raison, la résolution de renoncer à une pareille tentative. Le temps, l'argent, les hommes nécessaires pour une telle besogne feraient défaut, outre que l'accès de ces riches collections est à peu près impossible. C'est pourquoi, nous avons dit qu'il avait fallu nous résigner à omettre, à n'être pas absolument complet. Nous reproduisons tout ce qui est édité dans les ouvrages désignés plus haut et dans quelquesuns moins importants, dont les titres seront indiqués dans le cours de l'ouvrage. Nous reproduisons tous les inédits que nous avons pu nous procurer, et principalement ceux de la Porte du Theil. C'était tout ce qu'il était possible d'attendre de nous.

75. Les manuscrits de la Porte du Theil, dit la livraison 125e des Analecta, sont conservés à la Bibliothèque Nationale de Paris. La mission de la Porte du Theil à Rome, au siècle dernier, lui a permis, durant dix années d'un travail persévérant, de recueillir environ douze mille lettres des Papes. La Porte du Theil ayant publié, en 1791, les lettres inédites d'Innocent III, ce fut presque le seul fruit que le monde littéraire ait retiré de ses travaux. En dehors du Recueil des Historiens de France, dont les derniers volumes se sont enrichis de ses dépouilles, la collection de la Porte du Theil, qui comprend QUATRE-VINGT-DIX-SEPT REGISTRES, a été rarement consultée et fort peu utilisée.

Au point de vue de l'inédit, la Porte du Theil devait donc être, et il a été celui qui nous a fourni les plus amples matériaux.

XXXIV.-Conclusion.—Paroles d'Alexandre IV.

Rappelons, en terminant, les paroles dignes d'attention de la Bulle d'Alexandre IV sur la mission

des Souverains Pontifes. Elles seront bien placées en tête des œuvres de Honorius III: « De même que le bon père de famille surveille sa maison, le pasteur son troupeau, de même le Pape veille sur l'Eglise entière qui lui est confiée. Il est la sentinelle du Seigneur, placée sur le sommet de la montagne, dirigeant ses regards de tous côtés, à ses pieds, près de lui, au loin, sur Rome, sur l'Italie, sur le monde et l'Eglise universelle. Cette surveillance générale le met à même de prendre des mesures conformes à la diversité des temps et aux nécessités des circonstances. D'un côté, il voit la bonne semence se lever: elle a besoin d'être gardée, abritée; d'un autre côté, il voit l'ivraie qui pullule: il faut songer à l'extirper; ici des pasteurs fidèles remplissent efficacement leur ministère; là des loups ravisseurs menacent le troupeau; le renard qui se glisse astucieusement dans le bercail n'échappe point à ses regards vigilants; il le suit dans ses perfides ruses et les déjoue par sa sagacité et sa prévoyance; il avise à ce que la parole de Dieu soit purement prêchée, sans crainte, saus

réserve, mais en même temps avec prudence, et en évitant de traiter des questions sur lesquelles l'Eglise ne s'est pas encore prononcée; il reconnaît les justes exigences de la science et y voit un des plus solides appuis de la foi; il constate les obstacles qui entravent l'effet des ordres les plus salutaires, et, comme le salut de toutes les âmes lui est confié, il suit, du haut de sa vigie, le mourant sur son lit d'agonie, et s'assure que le médecin du corps a soin d'appeler, au moment suprême, le médecin de l'àme. Mais il est évident qu'il ne peut suffire seul à cette surveillance suprême et universelle; il faut qu'il ait recours à des mesures qui suppléent à l'insuffisance humaine. Comme il ne peut être partout à la fois, ni se rendre sur les ailes du vent dans les contrées les plus lointaines, il envoie, sur les lieux qu'il ne peut inspecter par lui-même, ses légats, qui, à leur retour, lui rendent compte de la situation des églises, etc. Tel est le rôle, telle est la grande mission de la Papauté dans tous les âges.

PONTIFEX ROMANUS

PROLEGOMENA GENERALIA

1. NOTITLE HISTORICÆ IN HONORIUM PAPAM III.

NOTITIA PRIMA.

[Apud Muratori Rerum Ital. Script. t. III, p. 388.

Ex MS. Bernardi Guidonis.]

Honorius III natione Romanus post Innocentium III in Romanum Pontificem fuit assumptus, et post beatum Petrum apostolum exstitit Papa CLXXXVIII, anno a nativitate Domini MCCXVI, die 18 mensis Julii.

Item iste Honorius renovavit ecclesiam Sancti Laurentii extra muros Urbis Romæ, et etiam basilicam, quæ dicitur Sancta Sanctorum. Et edidit de novo plures decretales, et in dicta ecclesia Sancti Laurentii Petrum comitem Autissiodorensem imperatorem

Constantinopolitanum coronavit.

Item ipse Honorius, anno primo sui pontificatus, ad requisitionem et supplicationem prædicti beati Dominici canonici regularis Ecclesiæ Oxoniensis, quæ est in Castella, in ecclesia Sancti Petri urbis Romæ ordinem Fratrum Prædicatorum, quem ipse statuerat, confirmavit, videlicet XI kal. Januarii; et deinde regulam, et ordinem sancti Francisci anno octavo sui pontificatus in Lateranensi ecclesia tertio kal. Decembris et ordinem Vallescholari civitatis parisiensis et ordinem Carmelitarum, anno secundo sui pontificatus. Et in illo anno octavo supradicto etiam obiit Guilelmus Nivernensis, qui singulis diebus duo millia pauperum de bonis suis pascebat.

PATROL. TOME I.

Item quod quum Innocentius Papa tertius. et postea ipse Honorius omnes reges, principes, barones, nobiles et communitates invitasset, et quum dixisset pro passagio ultramarino faciendo, et multi de ipsis fuissent crucesignati, ideo iste Honorius misit ultra mare unum cardinalem legatum cum regibus Hierusalem, Cypri, et Hungariæ, ac ducibus Austriæ, et Bavaria, et cum multis aliis nobilibus de Francia, et Alamannia, atque communitatibus, et singulis ipsorum pro Terra Sancta recuperanda. Quumque ipsi fuissent ultra mare, et in terra infidelium Damiatam obsederunt, et post multas invasicnes et defensiones isti crucesignati ipsam Damiatam ceperunt anno secundo pontificatus ipsius Honorii Papæ, et post uno anno eam possederunt. In qua quidem captione XXIV millia Saracenorum interfecta sunt. Sed postea quum dictus cardinalis cum Templariis, Hospitalariis, et crucesignatis per ipsos fidei inimicos proditionaliter capti fuissent, ideo pro pretio redemptionis ipsorum ipsa Damiata prædictis paganis ab eodem legato fuit restituta. Item quum Raymundus quondam comes Tolosanus, et comes Pabenorum, atque Convenarum, cum paucis militibus clandestine transeundo per Garonam Tolosam intrasset, statim cives ipsam fortificaverunt viribus suis, et postea contra castrum Narbonense omnia impedimenta quæ potuerunt, ipsi posuerunt, anno, quo supra, pontificatus ipsius Honorii Papæ. Quumque hoc ad audientiam legati cardinalis, nomine Bernardi, quem ipse Honorius papa miserat, pervenisset, statim ipse scripsit, et mandavit Simoni comiti Tolosano et 量

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