Histoire des croisades, 1. cilt

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chez Michaud Frères, libraires, 1812 - 576 sayfa
 

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Popüler pasajlar

Sayfa 113 - DÈS que le printemps parut, rien ne put contenir l'impatience des croisés ; ils se mirent en marche pour se rendre dans les lieux où ils devaient se rassembler. Le plus grand nombre allait à pied ; quelques cavaliers paraissaient au milieu de la multitude ; plusieurs voyageaient montés sur des chars traînés par des bœufs ferrés ; d'autres côtoyaient la mer, descendaient les fleuves dans des barques ; ils étaient vêtus diversement, armés de lances, d'épées, de javelots, de massues de...
Sayfa 80 - L'étude des lettres, le métier des armes, le célibat, le mariage, l'état ecclésiastique, ne lui avaient rien offert qui pût remplir son cœur et satisfaire son âme ardente. Dégoûte du monde et des hommes , il se retira parmi les cénobites les plus austères. Le jeûne , la prière, la méditation , le silence de la solitude exaltèrent son, imagination. Dans ses visions il entretenait un commerce habituel avec le ciel, et se croyait l'instrument de ses desseins, le dépositaire de ses volontés.
Sayfa 115 - Jérusalem. Beaucoup de grands seigneurs qui avaient passé leur vie dans leurs donjons rustiques, n'en savaient guère plus que leurs vassaux ; ils conduisaient avec eux leurs équipages de pêche et de chasse, et marchaient précédés d'une meute, portant leur faucon sur le poing. Ils espéraient atteindre Jérusalem en faisant bonne chère, et montrer à l'Asie le luxe grossier de leurs châteaux.
Sayfa 81 - ... volonté. Tel fut l'homme extraordinaire qui donna le signal des croisades, et qui, sans fortune et sans renommée, par le seul ascendant des larmes et des prières, parvint à ébranler l'Occident pour le précipiter tout entier sur l'Asie.
Sayfa 421 - Dix jours après leur victoire, les croisés s'occupèrent de relever le trône de David et de Salomon, et d'y placer un chef qui pût conserver et maintenir une conquête que les Chrétiens venaient de faire au prix de tant de sang.
Sayfa 410 - Les musulmans étaient massacrés dans les rues , dans les maisons ; Jérusalem n'avait point d'asile pour les vaincus; quelquesuns purent échapper à la mort en se précipitant des remparts ; les autres couraient en foule se réfugier dans les palais , dans les tours , et surtout dans leurs mosquées , où ils ne purent se dérober à la poursuite des chrétiens. Les croisés, maîtres de la mosquée d'Omar, où les musulmans s'étaient défendus quelque temps, y renouvelèrent les scènes déplorables...
Sayfa 85 - ... les malheurs et la honte de Jérusalem. Le peuple élevait la voix vers le ciel pour demander à Dieu qu'il daignât jeter un regard sur sa ville...
Sayfa 114 - ... de leurs familles et promettaient de revenir victorieux. Les femmes, les vieillards, dont la faiblesse restait sans appui, accompagnaient leurs fils ou leurs époux dans la ville la plus voisine ; et, ne pouvant se séparer des objets de leur affection, prenaient le parti de les suivre jusqu'à Jérusalem. Ceux qui restaient en Europe enviaient le sort des croisés et ne pouvaient retenir leurs larmes ; ceux qui allaient chercher la mort en Asie étaient pleins d'espérance et de joie. Parmi...
Sayfa 113 - On voyait la vieillesse à côté de l'enfance, l'opulence près de la misère ; le casque était confondu avec le froc...
Sayfa 404 - ... assiégés. En vain les plus braves s'exposaient aux plus grands dangers pour prévenir la ruine des tours de bois et des béliers: ils tombaient ensevelis sous des débris, et la flamme dévorait jusqu'à leurs boucliers et leurs vêtements. Plusieurs des guerriers les plus intrépides avaient trouvé la mort au pied des remparts; un grand nombre de ceux qui étaient montés sur les tours roulantes avaient été mis hors de combat; les autres, couverts de sueur et de poussière, accablés sous...

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