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XXV

EPICEDIUM REVERENDISSIMO ET ILLUSTRISSIMO DOMINO CHRISTOPHORO

NEOSTADIENSI IN AUSTRIA EPISCOPO,

DE PIA ECCLESIA MERITO,

SCRIPTUM A G. G. L. (1)

Ex autographo cum notis nondum edito quod in regia bibliotheca Hanoverana asservatur.

Romana de parte virum quem sacra tegebat
Infula (a), sinceræ pacis amore capi,
Atque hoc purpureo studium præferre galero (b)
Spernereque hinc per quas distraheretur opes (c),
Laudamus merito: sed plus te, maxime Cæsar (d),
Auspiciis (e) cujus talia Rochas agit.

Quis credat? pendet mox papa loquentis ab ore (f),
Romaque dignata est tunc moderata pati (g);
Et placuit sacrum cecinit quod Hanovera (h) carmen
Pastores (i) inter quos Tiberinus alit.

Inter multa tamen miranda hoc cætera vincit,
Quod qui persuasit talia Iberus (j) erat.

Christophorus G. G. L. Roxas, ex nobili inter Hispanos gente (j), ordinem Franciscanorum ingressus

(1) Christophorus Royas de Spinola, 12 martis 1695, vita et piis in Ecclesiam meritis defunctus est. N. E.

theologiam inter suos cum laude docuerat in ipso ætatis flore. Inde cum negotiis quoque par appareret, destinatus in Germaniam a Philippo IV, mire se domino probavit, ut maxima monarchiæ negotia viri prudentiæ crederentur. Sed, defuncto Rege, ab Imperatore retentus est, compertæ fidei et multæ admissionis. Sæpe ad Moguntinum, rerum usu et moderationis fama inclytum, et maximos Protestantium principes, a diversa parte vulgo, præsertim Saxonem, Brandeburgicum, Brunsvicenses, missus : cognito animorum habitu, vidit alios esse nostros quam quales credi solent. Itaque, inter alia publice acta, de temperandis religionis controversiis serio cogitare cœpit : Hanoveræ (h) imprimis, ubi vicissim ad complanandas salebras obviam ejus desiderii itum est. Proinde cum Cæsaris (d) auctoritate (e) in id unum illud rediis. set, conventu theologorum habito (h), quædam communi consensu comprobata placuit scripto complecti, quæ Christophorus noster Romam tulit (a), ubi Innocentio XI congregationique cardinalium (¿) productis ipsis actis valde satisfecit (f), compluribusque magnis in urbe viris imprimisque ordinum rectoribus, inter hos Noyellio societatis Jesu præposito generali et imprimis sacri palatii magistro, quanquam is ex adverso ordine Dominicanorum sumatur, acta sua approbavit (g). Deinde reversus Viennam cum Hungaris egit, controversiasque non paucas magno ingenio nec minore moderatione tractabiliores reddidit; sed ætate et morbis fractus, immatura tamen morte si cœptas pectes, præclara consilia aliis prosequenda reliquit. Constat jam Neostadii in Austria episcopum (a) potuisse ad majores adhuc honores (b) pervenire si

maluisset dare se artibus et studiis (c) quibus illuceri solet, quam pro Ecclesia laborare. Mulhiniensem archiepiscopatum († opulentam et primariam Belgii Ecclesiam) declinasse scimus, quod eo suscepto deserenda sibi cogitata judicasset.

1697

Nouvelles instances de madame de Brinon pour convertir la duchesse Sophie, repoussées par S. A., qui la raille sur ce sujet. Lettres de Leibniz à Schmidt, de la faculté d'Helmstadt, relatives aux affaires iréniques, et aux négociations secrètes avec le parti protestant. terruption des rapports avec la France par suite de la guerre.

In

XXVI

MADAME DE BRINON A MADAME LA DUCHESSE DE HANOVRE, SOPHIE, ÉLECTRICE DE BRUNSWICK.,

Autographe inédit tiré du British Museum, fonds Egerton.

A Maubuisson, ce 22 février 1697.

Il faut bien, ma chère Électrice, que mes lettres fassent un grand tour avant qu'elles soyent rendues à Vostre Altesse, puisque j'ay l'honneur de vous escrire souvent, et qu'Elle dit qu'Elle n'en reçoit que rarement. Pourrois-je me passer d'un si digne commerce, et serois-je indifférente à un honneur qui me touche si vivement?

Madame Fagon brave la neige et les glaces; elle se porte fort bien, malgré ses quatre-vingt-quatre ans : Dieu la conserve à ses amis ! Je puis dire que je n'ay jamais veu une plus heureuse vieillesse, car madame la princesse est aussi attentive à sa vie que si elle n'avoit que trente ans, et rien ne se peut ajouster à

ses soins et à son amitié pour elle. Je suis ravie de sçavoir la paix en si bon chemin : nos plénipotentiaires ont leurs passe-ports et vont partir incessamment. Il me semble que toute la chrestienté va renaistre, et que les peuples vont estre aussi heureux que la guerre les a rendus misérables. Nostre bon roy Jacques voit cela bien constamment et bien vertueusement. Il souffre, non-seulement en sainct, mais en roy esloigné de toute bassesse, la perte de ses trois couronnes, que Dieu luy rendra au ciel, s'il ne les luy rend pas sur la terre. Il me souvient tousjours que, quand il arriva en France, il vint chercher presque aussitost madame de Maubuisson; et, comme il se trouva presque tout seul avec la communauté, il loua le bonheur des vraies religieuses, et dit, en parlant du renversement de ses throsnes, que, pour estre véritablement grand, il falloit sentir son cœur audessus de sa grandeur, et que ces sentimens estoient un don de Dieu, dont il l'avoit gratifié devant luy en l'humiliant devant les hommes. La reine d'Angleterre n'est pas moins saincte, et, en vérité, c'est un grand bonheur de l'estre au milieu de tant de malheurs. J'ay ouï dire à une dame de șa cour qu'elle se despouilloit de tout ce qu'elle avoit pour faire subsister les pauvres Anglois qui les ont suivis, et qu'elle vend jusqu'aux boutons de diamans de ses manchettes, et qu'elle luy dit, à mesure qu'elle fait de ces belles actions de charité, qu'elle est ravie de se despouiller pour assister les autres. Est-il possible, chère Électrice, que les princes confédérés n'ouvriront point les yeux au mérite et à l'innocence de ces Majestés opprimées? Il me semble que tous les sou

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