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escrit encore des instructions générales pour le copiste.

Mais, afin de faire moins attendre M. de Meaux, voicy une lettre d'excuse que je luy envoye par avance (1), et que je supplie V. A. S. de luy faire parvenir au premier jour.

Je suis avec dévotion, Monseigneur, de Vostre Altesse Sérénissime le très humble et très obéissant serviteur,

LEIBNIZ.

CXVIII

Concept oder Brouillon des ersten Briefes

an den

Herrn Bischof von Meaux,

welcher kurz nach dem 14. May, auf welchen ich ihn datiret, abzufertigen.

Original-Manuscript der königl. Bibliothek zu Hannover.

Hieben lieget voran der lezte halbe Bogen zu der Abschrift, welchen ich unterschrieben, wie man bey dessen

INSTRUCTION POUR LE COPISTE

DE LA

PREMIÈRE LETTRE A EXPÉDIER PEU APRÈS LE 14 MAI,

QUE JE LUI AI DONNÉ POUR DATE.

Traduction de la pièce en allemand ci-dessus (2).

Ci-joint la dernière demi-feuille à copier; j'ai paraphé cette feuille comme on le verra en l'ouvrant. La copie

(1) Voir cette lettre sous le n° CXVI. N. E.

(2) Il y a à Hanovre, outre ces instructions détaillées pour le copiste,

Deffnung sehen wird, und wåre demnach die Abschrift also zu stimmen, daß sie nur etliche 3eilen über dem Worth Monseigneur aufhöhre, So viel ich zu Anfang des Briefes im Concept zwischen Monseigneur und der erften Zeile Kaum gelaffen, kan man ohngefehr in der Abschrift oder Außfertigung auch Raum laffen; in übrigen aber ist man an das Spatium nicht gebunden, als wie gedacht anfangs und am Ende, da man sich des von mir unterschriebenen halben Bogens zu bedienen hat.

Hierinn liegt das Papier worauf die beiden Briefe an den Herrn Bischof von Meaur zu schreiben. Das Pa= pier überschicke ich deswegen, weil ich beide Briefe bereits zum voraus unterschreiben müffen, damit man sie ohne mich nun abfertigen könne, daher ich solch Papier beyfüge wie die legte beyde halbe Bogen in quarto seyn, welche ich unterschrieben, deren jeder bey dem Concept lieget, davon die Abschrift gemacht werden soll.

devra être disposée de manière à cesser quelques lignes avant le mot Monseigneur. Le même espace que j'ai laissé dans le concept entre Monseigneur et la première ligne peut être laissé dans la copie; du reste on ne sera tenu à laisser d'espace qu'au commencement et à la fin, car il faut conserver une demi-page pour signer.

Ci-joint le papier sur lequel on doit écrire les deux lettres à M. de Meaux; j'envoie le papier, car j'ai signé à l'avance les deux lettres en même temps, afin qu'on puisse les terminer en mon absence. Les deux dernières demi-feuilles in-quarto que j'ai signées sont placées à côté du concept dont on doit faire la copie.

deux débuts différents de la première lettre. Le bon est celui qu'on trouvera plus loin; l'autre est du 4 mai 1700, à Wolfenbuttel. On trouve en outre, à Hanovre, un petit brouillon de la même lettre avec les copies. N. E.

Es können die Briefe mit Herrn Herzog Anton Ulrichs Durchl. signet nach guthbefinden gesiegelt, und folglich auch die Ueberschrift gemacht werden:

A Monsieur

Monsieur l'Évesque de Meaux.

Der erste Brief kan kurz nach dem 14 Maji, der andere kurz nach dem 24 Maji abgefertiget werden, weil ich die Data auf diese Tage gerichtet.

Das Concept iedes Briefes habe ich in eignen halben Bogen geleget, und die Nothdurft dabey notiret.

Die Concepte können mir beŋ meiner Wiederkunft zu= rückgegeben, und in zwischen conserviret werden.

Solten ihr Durchl. etwas vor der Abfertigung åndern laffen wollen, stehet es in ihrem guådigsten belieben: es würde aber dienlich seyn solches zur Nachrich tim Concept auch zu notiren u. s. w, was beym abschreiben in genere zu beobachten.

Wenn die reine Abschrift fein nach der rechten Art ge

Les lettres pourront être, après approbation, cachetées avec le cachet de S. A. le prince Antoine Ulrich, et l'adresse écrite de la manière suivante :

A Monsieur

Monsieur l'Évêque de Meaux.

La première lettre peut être expédiée peu de temps après le 14 mai, et la seconde peu après le 24; car les dates correspondent à ces époques.

Le concept de chaque lettre a été placé dans une demifeuille, et j'ai noté ce qui était nécessaire.

On me rendra les concepts lors de mon retour, en me les gardant pendant cet intervalle.

Si S. A. veut y faire changer quelque chose, ce sera sui

macht werden soll, wåre ein anders zu vermeiden, welches in dem Brouillon oder in der Concept-Abschrift nicht allerdings wohl, zum Exempel:

Wo sich findet St. als St. Augustin, kan man bloß schreiben S. als S. Augustin.

Nicht ÿ, sondern bloß y.

Ift auch nicht nöthig Haken über die u zu machen, und zu schreiben u, sondern bloß u.

Keine Striche sind über m und n zu machen, als come, persone, fondern lieber ganz außzuschreiben als comme, personne.

So viel sichs thun låffet, sind die Worth nicht zu theilen, und in zwey 3eilen zu bringen, sondern lieber in die folgende Zeile zu verschieben, also nicht zu schreiben als: toutes les person

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nes, sondern lieber also: personnes.

toutes les

vant son bon plaisir; mais on ferait bien de le noter dans le concept, ce qui doit s'observer en général dans la copie.

Si une copie bien nette doit être faite et d'après la vraie manière, il ne faudra pas prendre pour exemple le concept: Là où se trouve S', par exemple St Augustin, on peut tout simplement écrire S. Augustin. Un simple y, et non pas ÿ.

Inutile aussi de mettre un trait sur les u et d'écrire ù, mais tout simplement u.

On ne mettra point de traits sur les m et les n aux mots come, persone, mais on écrira les mots entiers; par exemple, comme, personne.

Autant que possible, on ne partagera pas les mots sur deux lignes différentes. Ainsi on n'écrira pas toutes les personnes, mais on écrira toutes les personnes.

CXIX

LEIBNIZ A BOSSUET.

Revu et corrigé d'après l'original autographe de la bibliothèque royale de Hanovre.

A Wolfenbuttel, ce 14 may 1700.

Monseigneur,

Vos deux grandes et belles lettres n'estant pas tant pour moy que pour Monseigneur le duc Antoine Ulrich (1), je n'ay point manqué d'en faire rapport à Son Altesse Sérénissime, qui mesme a eu la satisfaction de les lire. Il vous en est fort obligé; et, comme il honore extrêmement vostre mérite éminent, il en attend aussi beaucoup pour le bien de la chrestienté, jugeant, sur ce qu'il a appris de vostre réputation et authorité, que vous y pourriez le plus contribuer. Il seroit fasché de vous avoir donné de la peine, s'il ne se félicitoit de vous avoir donné en mesme temps l'occasion d'employer de nouveau vos grands talens à ce qu'il croit le plus utile, et mesme très conforme à la volonté du Roy, suivant ce que M. le marquis de Torcy avait faict connoistre.

Comme vous entrez dans le détail, j'avois supplié ce prince de charger un théologien de la discussion des poincts qui le demandent : mais il a eu ses rai

(1) Autre début : « Si vos deux grandes et importantes lettres n'estoient pas plus tost pour Mgr le duc Antoine Ulrich, etc. » Le début qu'il a substitué à celui-ci dans la copie porte la date de Wolfenbuttel, 21 may 1700.

N. E.

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