La Russie en 1812: Rostoptchine et Koutousof. Tableau de mœurs et essai de critique historique

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Didier et cie., 1863 - 536 sayfa
 

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Sayfa 202 - Mais nous étions assiégés par un océan de flammes: elles bloquaient toutes les portes de la citadelle, et repoussèrent les premières sorties qui furent tentées. Après quelques tâtonnements, on découvrit, à travers les rochers, une poterne qui donnait sur la Moskowa.
Sayfa 109 - Electrisé par la confiance que lui-même inspirait, ce prince a promis de recourir jusqu'aux derniers sacrifices , plutôt que de poser les armes comme à T^ilsit , et il lui est échappé de dire : Les désastres dont vous êtes menacés ne doivent être considérés que comme des moyens nécessaires pour parvenir à consommer la ruine de l'ennemi 1. Le gouverneur Rostopchin était là , et ces paroles ont jeté de graves inquiétudes pour l'avenir dans quelques oreilles attentives. L'empereur...
Sayfa 144 - Koutouzoff, afin de prendre, conjoin« tement avec lui, des mesures pour exterminer « nos ennemis; nous enverrons au diable ces « traîtres et leur ferons rendre l'ame ; je revien« drai pour dîner et nous mettrons la main à « l'œuvre pour réduire en poudre ces perfides.
Sayfa 252 - embelli pendant huit ans cette campagne, et « j'y ai vécu heureux au sein de ma famille. Les « habitants de cette terre, au nombre de dix-sept « cent vingt, la quittent à votre approche, et moi « je mets le feu à ma maison, pour qu'elle ne soit « pas souillée par votre présence ! Français ! je « vous ai abandonné mes deux maisons de Moscou, « avec un mobilier d'un demi-million de roubles ; « ici vous ne trouverez que des cendres ! » Ce fut près de là que Murat joignit Kutusof.
Sayfa 127 - Armez-vous bien de haches et de piques, et si vous » voulez faire mieux, prenez des fourches à trois dents. Le » Français n'est pas plus lourd qu'une gerbe de blé. Demain » j'irai voir les blessés à l'hôpital de Sainte-Catherine : j'y » ferai dire une messe, et bénir l'eau pour leur prompte gué
Sayfa 20 - Majestueuse en public, bonne et même familière en société, sa gravité conservait de l'enjouement, sa gaieté de la décence. Avec une âme élevée, elle ne montrait qu'une imagination médiocre; sa conversation même semblait peu brillante, hors les cas très-rares où elle se laissait aller à parler d'histoire et de politique : alors son caractère donnait de l'éclat à ses paroles; c'était une reine imposante et une particulière aimable.
Sayfa 498 - ... les plus suaves, représentant du diable auprès de l'espèce humaine, furie masquée en Charité Chrétienne. Public, que j'ai craint dans ma jeunesse, respecté dans l'âge mûr et méprisé dans ma vieillesse, c'est à toi que je dédie mes Mémoires. Gentil Public! Enfin, je suis hors de ton atteinte, car je suis mort et par conséquent sourd, aveugle et muet. Puisses-tu jouir de ces avantages pour ton repos et celui du genre humain.
Sayfa 377 - On ne peut s'empêcher de frémir, disait-il, à l'idée d'une telle masse, qu'on ne saurait attaquer ni par les côtés ni sur les derrières, qui déborde impunément sur vous, inondant tout si elle triomphe ou se retirant au milieu des glaces, au sein de la désolation...
Sayfa 367 - Quant aux armées que je commande, je me flatte, mon Prince, que tout le monde reconnaîtra dans la manière dont elles agissent les principes qui caractérisent toute nation...
Sayfa 221 - Francais, et je n'ai jamais pu les souffrir. Ils ne dérobaient rien que pour satisfaire aux nécessités de la vie, et ne prenaient, en général, ni or, ni argent, ni bijoux, pas même des montres ', à moins qu'ils ne fussent pressés par le besoin. Il n'en était pas de même des Bavarois et des Polonais, qui ne laissaient rien après eux , s'emparaient des objets de la plus petite valeur, et détruisaient tout. Les Wurtembergeois ne tardèrent pas à les imiter : ce...

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