Petit traité de poésie française

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A. Lemerre, 1891 - 336 sayfa
 

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Popüler pasajlar

Sayfa 180 - Regrettez-vous le temps où le ciel sur la terre Marchait et respirait dans un peuple de Dieux? Où Vénus Astarté, fille de l'onde amère, Secouait, vierge encor, les larmes de sa mère, Et fécondait le monde en tordant ses cheveux?
Sayfa 148 - Je veux aller querir la justice, et faire donner la question à toute ma maison, à servantes, à valets, à fils, à fille, et à moi aussi. Que de gens assemblés ! Je ne jette mes regards sur personne qui ne me donne des soupçons, et tout me semble mon voleur.
Sayfa 58 - On dirait, quand tu veux, qu'elle te vient chercher: Jamais au bout du vers on ne te voit broncher; Et, sans qu'un long détour t'arrête ou t'embarrasse, A peine as-tu parlé, qu'elle-même s'y place.
Sayfa 20 - Esther dans la pourpre est assise ; La moitié de la terre à son sceptre est soumise : Et de Jérusalem l'herbe cache les murs ! Sion, repaire affreux de reptiles impurs, Voit de son temple saint les pierres dispersées ! Et du Dieu d'Israël les fêtes sont cessées ! ÉLISE.
Sayfa 106 - Si tu ne sers de guide à cet aveugle errant.' — C'est ainsi qu'achevait l'Aveugle en soupirant, Et près des bois marchait, faible, et sur une pierre S'asseyait. Trois pasteurs, enfants de cette terre, Le suivaient, accourus aux abois turbulents Des molosses, gardiens de leurs troupeaux bêlants. Ils avaient, retenant leur fureur indiscrète, Protégé du vieillard la faiblesse inquiète : Ils...
Sayfa 179 - J'ai dévoré force moutons. Que m'avaient-ils fait? nulle offense; Même il m'est arrivé quelquefois de manger Le berger. Je me dévouerai donc, s'il le faut : mais je pense Qu'il est bon que chacun s'accuse ainsi que moi ; Car on doit souhaiter, selon toute justice, Que le plus coupable périsse.
Sayfa 153 - Elle était pâle, et pourtant rose, Petite avec de grands cheveux. Elle disait souvent: Je n'ose, Et ne disait jamais : Je veux. Le soir, elle prenait ma bible Pour y faire épeler sa sœur, Et, comme une lampe paisible, Elle éclairait ce jeune cœur. Sur le saint livre que j'admire Leurs yeux purs venaient se fixer ; Livre où l'une apprenait à lire, Où l'autre apprenait à penser ! Sur l'enfant, qui n'eût pas lu seule, Elle penchait son front charmant, Et l'on aurait dit une aïeule, Tant...
Sayfa 149 - LE CHŒUR Doucement bercé sur sa mule fringante, messer Blazius s'avance dans les bluets fleuris, vêtu de neuf, l'écritoire au côté. Comme un poupon sur l'oreiller, il se ballotte sur son ventre rebondi, et, les yeux à demi fermés, il marmotte un Pater noster dans son triple menton. Salut, maître Blazius; vous arrivez au temps de la vendange, pareil à une amphore antique.
Sayfa 106 - O Sminthée-Apollon, je périrai sans doute, « Si tu ne sers de guide à cet aveugle errant. » C'est ainsi qu'achevait l'aveugle en soupirant, Et près des bois marchait, faible, et sur une pierre S'asseyait. Trois pasteurs, enfants de cette terre, Le suivaient, accourus aux ahois turbulents Des molosses, gardiens de leurs troupeaux bêlants.
Sayfa 142 - L'un m'anime le cœur, l'autre retient mon bras. Réduit au triste choix ou de trahir ma flamme, Ou de vivre en infâme, Des deux côtés mon mal est infini. O Dieu, l'étrange peine ! Faut-il laisser un affront impuni?

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