Chefs-d'œuvre de P. Corneille ...

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Raymond et Ménard, 1816
 

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Popüler pasajlar

Sayfa 106 - C'est un secret d'amour et bien grand et bien rare; Mais il faut de l'adresse à le bien débiter, Autrement on s'y perd au lieu d'en profiter. Tel donne à pleines mains qui n'oblige personne : La façon de donner vaut mieux que ce qu'on donne.
Sayfa 183 - Laisse-moi parler, toi de qui l'imposture Souille honteusement ce don de la nature ; Qui se dit gentilhomme et ment comme tu fais, II ment quand il le dit et ne le fut jamais.
Sayfa 65 - Je consens, ou plutôt j'aspire à ma ruine. Monde, pour moi tu n'as plus rien : Je porte en un cœur tout chrétien Une flamme toute divine; Et je ne regarde Pauline Que comme un obstacle à mon bien.
Sayfa 65 - Sur les plus fortunés coupables Sont d'autant plus inévitables, Que leurs coups sont moins attendus. Tigre altéré de sang, Décie impitoyable, Ce Dieu t'a trop longtemps abandonné les siens; De ton heureux destin vois la suite effroyable : Le Scythe va venger la Perse et les chrétiens...
Sayfa 99 - J'ai fait Pompée pour satisfaire à ceux qui ne trouvaient pas les vers de Polyeucte si puissants que ceux de Cinna, et leur montrer que j'en saurais bien retrouver la pompe quand le sujet le pourrait souffrir...
Sayfa 66 - ... du ciel , adorables idées , Vous remplissez un cœur qui vous peut recevoir : De vos sacrés attraits les âmes possédées Ne conçoivent plus rien qui les puisse émouvoir. Vous promettez beaucoup, et donnez davantage : Vos biens ne sont point inconstants, Et l'heureux trépas que j'attends Ne vous sert que d'un doux passage Pour nous introduire au partage Qui nous rend à jamais contents.
Sayfa 256 - J'ai vu mourir Pompée et ne l'ai pas suivi ; Et, bien que le moyen m'en ait été ravi, Qu'une pitié cruelle à mes douleurs profondes M'ait ôté le secours et du fer et des ondes. Je dois rougir pourtant, après un tel malheur, De n'avoir pu mourir d'un excès de douleur : Ma mort était ma gloire, et le destin m'en prive Pour croître mes malheurs et me voir ta captive...
Sayfa 68 - Tout beau, Pauline : il entend vos paroles ; Et ce n'est pas un Dieu comme vos dieux frivoles, Insensibles et sourds, impuissants, mutilés, De bois, de marbre, ou d'or, comme vous les voulez : C'est le Dieu des chrétiens, c'est le mien, c'est le vôtre; Et la terre et le ciel n'en connaissent point d'autre. PAULINE Adorez-le dans l'âme, et n'en témoignez rien. POLYEUCTE Que je sois tout ensemble idolâtre et chrétien...
Sayfa 257 - Car enfin n'attends pas que j'abaisse ma haine. Je te l'ai déjà dit, César, je suis Romaine, Et, quoique ta captive, un cœur comme le mien, De peur de s'oublier, ne te demande rien. Ordonne; et, sans vouloir qu'il tremble, ou s'humilie, Souviens-toi seulement que je suis Cornélie.
Sayfa 68 - Je dois ma vie au peuple, au prince, à sa couronne ; Mais je la dois bien plus au Dieu qui me la donne...

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