Le Brahme voyageur, ou La sagesse populaire de toutes les nations: précédé d'un Essai sur la philosophie de Sancho

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A. Ledoux, 1834 - 209 sayfa
 

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Popüler pasajlar

Sayfa 26 - Qui ne dérobe ne fait robe ? » et après la plus touchante des maximes, comment lire sans surprise : « Celui-là n'en fait pas peu qui baille son mal à un autre ? » Tirez-vous-en autrement que par l'adoption du système radical des deux principes , je vous en défie. Au milieu de ces monstrueuses unions des maximes les plus- opposées , une chose vient rafraîchir tout à coup la pensée , c'est que les hommes de tous les pays et de tous les âges ont réellement un instinct touchant de beauté...
Sayfa 151 - ... nations modernes dans les arts, dans l'agriculture, dans le commerce. Les grandes fautes passées servent beaucoup en tout genre ; on ne saurait trop remettre devant les yeux les crimes et les malheurs. On peut, quoi qu'on en dise, prévenir les uns et les autres...
Sayfa 36 - L'amour! l'amour! Ce mot ne signifie plus rien. Apprends donc une fois pour toutes, mon petit parent de province, apprends donc les usages de ce pays-ci : on épouse une femme, on vit avec une autre, et l'on n'aime que soi.
Sayfa 43 - ... notre siècle a créé des proverbes fort connus de tous, mais qu'il en a perfectionné quelques-uns pour la plus grande édification des siècles à venir , et qu'on ne saurait dédaigner les études sur le siècle. Nos pères avaient dit : « Pauvreté n'est pas vice ; » la société s'est écriée : « C'est bien pis ! » Le chevaleresque moyen âge disait avec sa simplicité : « C'est trop aimer quand on en meurt.
Sayfa 36 - Quand vous lisez certains proverbes dramatiques du jour, qui peignent avec une touche si délicate les subtiles passions d'une société blasée, une pensée de Byron ne vous est-elle pas venue à la mémoire? c'est que tous ces partners de la valse du monde doivent être bien promptement oubliés quand le bal est fini. Lorsque Clara Gazul dit un proverbe, vous entendez une voix véhémente, où se mêlent la gaieté et les pleurs, une parole d'homme avec le cri de la passion. Et, pour en finir,...
Sayfa 150 - Je ne sais, disait-il, quand on lui parlait de l'admiration qu'excitaient ses belles découvertes, ce que le monde pensera de mes travaux; mais pour moi, il me semble que je n'ai pas été autre chose qu'un enfant jouant sur le bord de la mer, et trouvant tantôt un caillou un peu plus poli, tantôt une coquille un peu plus agréablement variée qu'une autre, tandis que le grand océan de la vérité s'étendait inexploré devant moi.
Sayfa 15 - On trdtave tout dans les proverbes, mais personne malheureusement n'ya dérobé le style de Nodier. Une chose frappera tout le monde dans le style des proverbes , c'est combien la rime a été fatale à leur sagesse : elle l'a été presque autant qu'à de certaines poésies ! Que de préjugés viennent tout simplement d'une consonnance hasardée; harmonie grossière à laquelle ne sait pas toujours résister un vulgaire bon sens! Cependant, si ce sont les philosophes qui inventent les proverbes,...
Sayfa 43 - ... le travail de bien longs jours dans l'antiquité. Pour moi, je voudrais qu'on se hâtât de rendre proverbe une phrase dont je suis ému , et que je viens de lire dans l'abbé Gerbet ; deux vers que je trouve dans Lamartine. « Qu'est-ce qu'un verre d'eau dans l'univers ? le prix de l'éternité , si vous le donnez à un pauvre. » Regardez en avant et non pas en arrière , Le courant ronleà Jehovah....
Sayfa 11 - Écoutez les bons Ghiolofs , que nous sommes allés tourmenter jusque dans les plaines embrasées du Sénégal. Ils disent, et cela s'adresse, n'en doutez pas, à la destinée fatale qui semble pousser aveuglément chez eux les grands civilisateurs du monde connu et inconnu : « Se mettre devant le soleil ne l'empêche pas de continuer sa route. > « Rien ne peut suffire à l'homme que ce qu'il n'a pas. » Ils se consolent, dit-on, avec ces deux proverbes : « Couvrir l'ombre de sable ne l'empêche...
Sayfa 37 - ... allé lire dans le monde entier , et toute palpitante encore , celle des modernes) : « Les morts conseillent mal les vivans ; » et à propos de nos grandes querelles de réforme littéraire commencées : « Pour vous plaire il faudrait tout bouleverser à chaque minute en copiant des modèles. » Il avait coutume de terminer ses longs discours (car il était sourd ) par cet adage de sa création : « Travaillez, travaillez, celui qui A commencé un livre n'est que l'écolier de celui qui l'achève.

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