Harmonies poétiques et religieuses

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J.P. Meline, 1835 - 370 sayfa
 

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Sayfa 94 - Non, non, mon Dieu! Si la céleste gloire Leur eût ravi tout souvenir humain, Tu nous aurais enlevé leur mémoire : Nos pleurs sur eux couleraient-ils en vain ? Ah! dans ton sein que leur âme se noie! Mais garde-nous nos places dans leur cœur. Eux qui jadis ont goûté notre joie, Pouvons-nous être heureux sans leur bonheur?
Sayfa 91 - DES MORTS Voilà les feuilles sans sève Qui tombent sur le gazon : Voilà le vent qui s'élève Et gémit dans le vallon ; Voilà l'errante hirondelle Qui rase du bout de l'aile L'eau dormante des marais ; Voilà l'enfant des chaumières Qui glane sur les bruyères Le bois tombé des forêts. L'onde n'a plus le murmure Dont elle enchantait les bois; Sous des rameaux sans verdure Les oiseaux n'ont plus de voix ; Le soir est près de l'aurore ; L'astre à peine vient d'éclore, Qu'il va terminer son...
Sayfa 54 - Je veux lui demander sans cesse Ce dont les autres ont besoin. Mon Dieu, donne l'onde aux fontaines, Donne la plume aux passereaux, Et la laine aux petits agneaux, Et l'ombre et la rosée aux plaines. Donne au malade la santé, Au mendiant le pain qu'il pleure 1, A l'orphelin une demeure, Au prisonnier la liberté.
Sayfa 193 - Et faisait admirer à notre simple enfance Comment l'astre et l'insecte invisible à nos yeux Avaient, ainsi que nous, leur père dans les cieux! Ces bruyères , ces champs , ces vignes , ces prairies , Ont tous leurs souvenirs et leurs ombres chéries. Là, mes sœurs folâtraient, et le vent dans leurs jeux Les suivait en jouant avec leurs blonds cheveux ! Là, guidant les bergers aux sommets des collines, J'allumais des bûchers de bois mort et d'épines. Et mes yeux, suspendus aux flammes du...
Sayfa 231 - Un jour, les yeux lassés de veilles et de larmes, Comme un lutteur vaincu prêt à jeter ses armes, Je disais à l'aurore : En vain tu vas briller; La nature trahit nos yeux par ses merveilles, Et le ciel coloré de ses teintes vermeilles Ne sourit que pour nous railler ! Rien n'est vrai , rien n'est faux; tout est songe et mensonge, IIlusion du cœur qu'un vain espoir prolonge.
Sayfa 257 - Je sais sur la colline Une blanche maison ; Un rocher la domine, Un buisson d'aubépine Est tout son horizon. Là jamais ne s'élève Bruit qui fasse penser ; Jusqu'à ce qu'il s'achève On peut mener son rêve Et le recommencer.
Sayfa 186 - TERRE NATALE. Pourquoi le prononcer ce nom de la patrie, Dans son brillant exil mon cœur en a frémi; II résonne de loin dans mon âme attendrie,-, Comme les pas connus ou la voix d'un ami. Montagnes que voilait le brouillard de l'automne , Vallons que tapissait le givre du matin, Saules dont l'émondeur effeuillait la couronne, Vieilles tours que le soir dorait dans le lointain, Murs noircis par les...
Sayfa 52 - On dit que ce brillant soleil N'est qu'un jouet de ta puissance ; Que sous tes pieds il se balance Comme une lampe de vermeil. On dit que c'est toi qui fais naître Les petits oiseaux dans les champs , Et qui...
Sayfa 53 - Une âme aussi pour te connaître ! On dit que c'est toi qui produis Les fleurs dont le jardin se pare, Et que sans toi toujours avare, Le verger n'aurait point de fruits. Aux dons que ta bonté mesure Tout l'univers est convié : Nul insecte n'est oublié A ce festin de la nature. L'agneau broute le serpolet, La chèvre s'attache au cytise, La mouche au bord du vase puise Les blanches gouttes de mon lait...

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