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hartnäckigen Widerstandes ansah, Tages darauf verhaften und vermehrte dadurch die Zahl der Märtyrer in der Meinung der Masse des Klerus. Er zwang die Mitglieder des Konzils, nach fünf und zwanzig Tagen noch einmal sich zu versammeln und nachstehendes Dekret ward mit Einmüthigkeit angenommen:

1) Das National-Konzilium ist vollberechtigt, über die Einsetzung der Bischöffe, im Falle der Noth zu entscheiden.

2) Die Bischoffsitze können, dem Geiste der Canones gemäss, nicht über ein Jahr erledigt bleiben; wahrend dieser Zeit müssen Ernennung, Einsetzung und Weihung statt finden. 3) Das Konziliam wird den Kaiser ersuchen, in Ernennung der Bischöffe, den Konkordaten gemäss, fortzufahren. Die Ernannten werden an den Pabst sich wenden, um die kanonische Einsetzung zu erhalten.

4) Sechs Monate nach ertheilter Nachricht von der geschehenen Ernennung, soll Se. Heiligkeit gehalten seyn, in der von den Konkordaten vorgeschriebenen Form, die Einsetzung zu ertheilen. Wenn diese sechs Monate verstrichen, ohne dass solches geschehen, so hat der Metropolit, und in dessen Abgang, der älteste Bischoff der Provinz jene Einsetzung vorzunehmen. Das Letztere soll auch dann geschehn, wenn es um Einsetzung des Metropolitan sich handelt.

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Eine Bothschaft, bestehend aus sechs Bischöffen, überbrachte dies Dekret, mit Erlaubniss des Kaisers, nach Savona an den heiligen Vater. Um demselben den Vorwand zu benehmen, dass er, aus Abgang eines Konseils, nichts in gehö riger Form beschliessen könne, schickte man ihm fünf Kardi

näle zu. Diese waren: die Kardinäle de Bayanno, Fabricio Ruffo, Roverella, Doria, Dugnanini und der Erzbischoff vou Edessa, des Pabstes Almosenier.

Am 1. September noch begannen zu Savona die Berathungen. Der Pabst zeigte sich willig in Allem und bestätigte das Dekret des Konzilium. Die ehrerbietige Adresse desselben beantwortete er ebenfalls mit freundlicher Huld *). Man suchte

*) Bref de N. S. P. le pape, confirmatif du décret du concile national, du 5 août 1811, en date du 20 septembre 1811.

Pie VII, Souverain Pontife,

A nos chers fils les Cardinaux de la sainte église romaine, et

nun auch Pius zur Verbesserung der Bullen für mehrere Sprengel, in denen Napoleon's Name ausgelassen worden, so wie zu

à nos vénérables frères les archevêques et évêques assemblés à Paris, salut et bénédiction en notre Seigneur.

Depuis le moment où, malgré l'insuffisance de nos mérites, la providence nous a élevés à la dignité de Souverain Pontife, nous avons toujours cherché avec une sollicitude paternelle à donner de dignes et bons pasteurs aux églises qui avaient eu le malheur de perdre leur évêque. Nous regrettions, et nous éprouvions une grande anxiété de coeur de n'avoir pu, dans ces derniers temps, pour des raisons qu'il est inutile de rapporter ici, remplir entièrement nos voeux, comme nous l'aurions désiré.

Dieu, dans sa bonté, a permis qu'avec l'agrément de notre très-cher fils, Napoléon Ier, Empereur de Français et Roi d'Italie, quatre évêques vinssent nous visiter et nous supplier respectueusement de pourvoir aux églises de France et du royaume d'italie, qui sont privées de leurs propres pasteurs, et de fixer nous-mêmes le mode et les conditions convenables pour arriver à la conclusion d'une affaire si importante.

Nous avons reçu ces vénérables frères avec la bienveillance et l'affection paternelle qu'ils avaient droit d'attendre de notre part; nous leur avons fait connaître nos intentions, et nous les avons laissé partir d'auprès de nous dans l'espoir que, de retour à Paris, ils `pourraient, en se conformant à nos instructions, ménager un accommodement général.

Nous rendons d'humbles actions de grâces au Dieu tout - puissant qui a daigné exaucer nos prières, et favoriser, dans sa miséricorde, l'heureux accomplissement de nos voeux. D'après une nouvelle autorisation de notre très-cher fils Napoléon Ier, cinq cardinaux de la sainte église romaine, et notre vénérable frère, l'archevêque d'Edesse, notre aumônier, se sont rendus auprès de nous. En outre trois archevêques et cinq évêques, députés par vous, nous ont remis la lettre que vous nous avez écrite le cinq des ides du mois d'août de la présente année, laquelle était signée par un grand nombre de cardinaux de la sainte église romaine, d'archevêques et d'évèques. Ils nous ont rendu un compte exact de ce qui s'est passé dans l'assemblée générale, tenue à Paris le 5 août 1811, et nous ont respectueusement supplié d'y donner notre approbation.

Après un mûr examen, nous avons éprouvé une véritable joie, en voyant que d'un commun accord vous vous étiez conformés à nos vues et à nos intentions, et que vous aviez renfermé en cinq articles ce que nous avions précédemment approuvé et déterminé. A l'exemple de tant d'illustres évêques qui vous ont précédés et qui étaient dignes de vous servir de modèles, vous nous avez adressé de

einem Briefe an dem Kaiser zu vermögen; und Pius gab in beiden Stücken nach. Er schrieb am 23. desselben Monats ei

nouvelles prières, soit dans votre assemblée générale, soit par vos députés, pour nous engager à confirmer le tout d'une manière so- lennelle.

On ne peut douter de vos sentimens, en lisant la lettre que nous venons de citer. Vous êtes entrés avec nous dans les plus grands détails sur toute l'affaire, en nous témoignant avec une affection filiale votre inviolable attachement à la chaire de Pierre et an saint-siége, et ce respectueux dévouement que vous ont transmis, comme à titre d'héritage, vos plus anciens prédécesseurs.

Nous trouvons convenable de transcrire ici littéralement ces cinq articles que vous nous avez soumis, et dont la teneur suit: Article premier.,,Les archevêchés et évêchés, conformé ment aux saints canons, ne pourront rester vacans plus d'une année, dans lequel espace de temps la nomination, l'institution et la consécration devront avoir leur pleine et entière exécution."

Art. II. ,,Le concile suppliera l'empereur de continuer, en vertu des concordats, à nommer aux siéges vacans; et les évêques nommés par l'empereur auront recours, dans la forme accoutumée, au souverain pontife pour obtenir l'institution canonique."

Art. III.,,Dans les six mois qui suivront la notification faite, selon l'usage ordinaire, au souverain pontife, sa sainteté donnera l'institution, conformément aux concordats."

Art. IV.,,Si, au bout des six mois, sa sainteté n'a pas donné l'institution, le métropolitain sera chargé d'y procéder; et à son défaut, le plus ancien évêque de la province ecclésiastique. Ce dernier, s'il s'agit de l'institution d'un métropolitain, la donnera également.

Art. V. ,,Le présent décret sera soumis à l'approbation de sa sainteté, et en conséquence, sa majesté l'empereur et roi sera humblement suppliée d'accorder à six évêques qui seront députés, la permission de se rendre auprès du saint père, pour lui demander respectueusement la confirmation d'un décret qui offre le seul moyen de remédier aux maux des églises de France et d'Italie."

Voulant donc venir au secours de l'église, et éloigner autant qu'il est en notre pouvoir, et avec l'aide de Dieu, les grandes calamités qui la menacent, après en avoir mûrement délibéré avec nos vénérables fréres, les cinq cardinaux de la sainte église romaine, et notre vénérable frère l'archevêque d'Edesse, notre aumônier, et en nous attachant à la teneur des concordats, en vertu de notre autorité apostolique, nous approuvons et nous confirmons les articles rapportés ci-dessus, lesquels, comme nous venons de le remarquer, sont conformes à nos vues et à notre volonté.

genhändig und die besten Einleitungen zu völliger Aussöhnung schienen getroffen.

Mais dans le cas où après l'expiration des six mois, et en supposant qu'il ne se trouvât aucun empêchement canonique, le métropolitain, ou l'évêque le plus ancien de la province ecclésiasti que, aurait à procéder à l'institution, conformément à l'article IV, nous voulons que le dit métropolitain, ou le plus ancien évêque de la province ecclésiastique, fasse les informations d'usage, qu'il exige de celui qui doit être institué et consacré, la profession de foi, et tout ce que l'on a coutume de demander, en observant les règles ordinaires, et ce qui est prescrit par les canons; enfin, qu'il l'institue expressément en notre nom, ou au nom du souverain pontife alors existant, et qu'il ait soin de transmettre le plutôt possible au saint-siége, les actes authentiques qui constatent que toutes ces choses ont été fidèlement accomplies.

Nous avons déja, nos très - chers fils et nos vénérables frères, donné des éloges à votre conduite et à vos sentimens; mais nous ne pouvons nous empêcher de vous louer de nouveau, de ce que, dans une affaire aussi importante, où il s'agit entre autres choses de matières qui regardent la discipline universelle, vous nous témoignez, comme il convient, à nous et à l'église romaine, qui est la mère et la maitresse de toutes les autres, une soumission filiale et une véritable obéissance.

Il nous reste, nos très-chers fils et nos vénérables frères, à vous exhorter et à vous conjurer, par la grande miséricorde de notre Dieu, de donner tous vos soins et de faire tous vos efforts pour continuer à édifier l'église de Jésus-Christ par vos bonnes moeurs, vos bons exemples, et la pratique de toutes les vertus, et de tâcher, à l'aide d'une foi agissante par amour, de diriger, de soutenir, et de rendre de plus en plus parfait le peuple fidèle.

Dieu vous accordera, sans doute, les grâces nécessaires pour parvenir à un si noble but; car le même Dieu qui a jeté en vous le fondement d'une aussi bonne oeuvre, daignera la perfectionner, afin que les progrès du saint troupeau, dans la voie du salut, deviennent pour les pasteurs le sujet d'une récompense éternelle.

Continuez aussi, nos très chers fils et nos vénérables frères, continuez à donner à la sainte église romaine, au siége apostolique, de nouvelles preuves de votre amour et de votre respect filial, à le consulter, à lui être soumis et inviolablement attachés. ,,C'est à lui," pour terminer par les paroles de saint - Irénée, la plus brillante lumière de l'église de Lyon et même de toutes les églises de la Gaule,,,c'est à lui qu'à raison de sa supériorité éminente, doivent recourir toutes les églises, c'est à dire, les fidèles de tous les pays, comme ayant toujours conservé la tradition qui vient des

Allein der Punkt, welcher die Suprematie des Konziliums über den Pabst berührte und welchen Napoleon in den Vollmachten *), welche er der Kommission ausgestellt, durchaus

apôtres." “En tenant une pareille conduite, et en vous attachant à la pierre immuable, vous serez utiles à l'assemblée des fidèles, à a société civile, et à S. M. l'empereur et roi, auquel nous souhaitons en notre ́ seigneur Jésus-Christ toute sorte de biens, et vous recevrez dans les Cieux, pour avoir dignement rempli votre ministère, la couronne éternelle.

Pleins d'amour pour vous, nos très chers frères, nous vous bénissons, et avec les sentimens d'une affection paternelle, nous donnons également notre bénédiction apostolique, au clergé et aux fidèles confiés à vos soins.

Donné à Savone, le 20 septembre 1811, la douzième année de notre pontificat. Signé, Pie VII, S. P.

*) Instructions données à la seconde députation envoyée

à Savone.

Monsieur l'archevêque de

au pape le décret du Cette approbation doit

Nous vous avons nommé pour porter concile et lui demander son approbation. être pure et simple. Le décret s'étend sur tous les évéchès de l'Empire, dont Rome fait partie, et sur tous les évêchés de notre royaume d'Italie, dont Ancône, Urbin et Fermo font partie; il comprend également la Hollande, Hambourg, Munster, le grand duché de Berg, l'Illyrie et tous les pays réunis à la France et qui y seraient réunis. Vous refuserez de recevoir l'approbation du pape, si le pape veut la donner avec des réserves, hormis celles qui regarderont l'évêché de Rome qui n'est point compris dans le décret. Nous n'accepterons non plus aucune constitution ni bulle, desquelles il résulterait que le pape reférait en son nom ce qu'a fait le concile.

Nous avons déclaré que le concordat a cessé d'être loi de l'Empire et du Royaume, nous y avons été autorisés par la violation de cet acte pendant plusieurs années de la part du pape.

Nous sommes rentrés dans le droit commun des canons qui confèrent au métropolitain le droit d'instituer les évêques. Nous rentrons donc dans le concordat; nous approuvons le décret du concile à condition qu'il n'aura éprouvé ni modification ni restriction ni réserve quelconque, et qu'il sera purement et simplement accepté par sa sainteté, à défaut de quoi vous déclarerez que nous sommes rentrés dans l'ordre commun de l'église et que l'institution canonique est dévolue au métropolitain, sáns l'intervention du pape,

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