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nicht geschehen betrachtet; so sonderbar bewährte sich die Infallibilität -. Wir übergehen das ekle Gewirr all' der diplomatischen Finten und Betrügereien. Nachstehendes Konkordat aber liefert folgendes Endergebniss:

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Au nom de la très-sainte et indivisible Trinité.

Sa Sainteté le souverain pontife Pie VII., et Sa Majesté très-chrétienne, animés du plus vif désir que les maux qui, depuis tant d'années, affligent l'église cessent entièrement en France, et que la religion recouvre dans ce royaume son ancien éclat, puisque enfin l'heureux retour du petit-fils de saint Louis sur le trône de ses aïeux permet que le régime ecclésiastique y soit plus convenablement réglé, ont en conséquence résolu de faire une convention solennelle, se réservant de pourvoir ensuite plus amplement, et d'un commun accord, aux, intérêts de la religion catholique.

1. Le concordat passé entre le souverain pontife Léon X, et le roi de France François Ier., est rétabli.

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2. En conséquence de l'article précédent, le concordat du 15 juillet 1801 cesse d'avoir són effet.

3. Les articles dits organiques, qui furent faits à l'insu de Sa Sainteté, et publiés sans son aveu le 8 avril 1802, en même temps que ledit concordat du 15 juillet 1801, sont abrogés en ce qu'ils ont de contraire à la doctrine et aux lois de l'église.

4. Les siéges qui furent supprimés dans le royaume de France, par la bulle de Sa Sainteté du 29 novembre 1801, seront rétablis en tel nombre qui sera convenu d'un commun accord, comme étant le plus avantageux pour le bien de la religion.

5. Toutes les églises archiepiscopales et épiscopales du royaume de France érigées par ladite bulle du 20 novembre 1801, sont conservées ainsi que leurs titulaires actuels.

6. La disposition de l'article précédent, relatif à la conservation desdits titulaires actuels dans les archevêchés et évêchés qui existent maintenant en France, ne pourra empêcher des exceptions particulières, fondées sur des causes graves et

légitimes, ni que quelques-uns desdits titulaires actuels ne puissent être transférés à d'autres sièges.

7. Les diocèses, tant des siéges actuellement existans que de ceux qui seront de nouveau érigés, après avoir demandé, le consentement des titulaires actuels et des chapitres des siéges vacans, seront circonscrits de la manière la plus adaptée à leur meilleure administration.

8. Il sera assuré à tous lesdits siéges, tant existans qu'à ériger de nouveau, une dotation convenable en biens fonds et en rentes sur l'état, aussitôt que les circonstances le permettront, et, en attendant, il sera donné à leurs pasteurs un revenu suffisant pour améliorer leur sort.

Il sera pourvu également à la dotation des chapitres, des cures et séminaires, tant existans que de ceux à établir.

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9. Sa Sainteté et Sa Majesté très-chrétienne connaissent tous les maux qui affligent l'église de France. Elles savent également combien la prompte augmentation du nombre des siéges qui existent maintenant sera utile à la religion. En conséquence, pour ne pas retarder un avantage aussi éminent, Sa Sainteté publiera une bulle pour procéder sans retard à l'érection et à la nouvelle circonscription de diocèses.

10. Sa Majesté très-chretienne, voulant donner un nouveau témoignage de son zèle pour la religion, emploiera, de concert avec le Saint Père, tous les moyens qui sont en son' pouvoir, pour faire cesser, le plus tôt possible, les désordres et les obstacles qui s'opposent au bien de la religion et à l'exécution des lois de l'église.

11. Les territoires des anciennes abbayes, dites nullius, seront unis aux diocèses dans les limites desquels ils se trouveront enclavés à la nouvelle circonscription.

12. Le rétablissement du concordat qui a été suivi en France jusqu'en 1789 (stipulé par l'art. 1. de la présente convention), n'entraînera pas celui des abbayes, prieurés, et autres bénéfices qui existaient à cette époque. Toutefois,

ceux

qui pourraient être fondés à l'avenir, seront sujets aux règlemens prescrits dans ledit concordat.

13. Les ratifications de la présente convention seront échangées dans un mois, ou plus tôt, si faire se peut.

14. Dès que lesdites ratifications auront été échangées, Sa Sainteté confirmera par une bulle la présente convention, et elle publiera, aussitôt après, une seconde bulle pour fixer la circonscription des diocèses.

En foi de quoi, les plénipotentiaires respectifs ont signé la présente convention, et y ont apposé le cachet de leurs armes. H.-C. Consalvi; Blaccas d'Aulps.

Rome, 11 juin 1817.

Die vier gallikanischen Sätze waren so gut als vernichtet und das famöse Konkordat von 1516 nur in veränderter Gestalt wiederhergestellt. Alle patriotischen Gemüther, die Mehrzahl der Nation, wie die bedeutendsten Glieder der Kammern erhoben sich dagegen; die Tribune und die Zeitblätter wiederhallten vom Geschreie der Missbilligung; Männer, wie Gregoire *), Lanjuinais **) und de Pradt ***) erhoben sich, um in eigenen Werken und Abhandlungen das Funeste der von der Regierung ergriffenen Maassregeln zu schildern und wo möglich zu vereiteln. Die Minister wagten nach all' diesem es nicht, das Machwerk in die Kammern einzuführen. Man schloss jedoch, damit nicht der Anschein erlittener Niederlage gewonnen werde, im Jahre 1819 eine einstweilige Konvention+) ab, welcher die meisten Bischöffe nach und nach beitraten. Zwei Jahre darauf erklärte der König, bei Anlass der Bekanntmachung einer päbstlichen Bulle, dass alle darin enthaltenen Klauseln und Formeln weder den Gesetzen des Reichs, noch den Rechten der Krone, noch den vier Sätzen der gallikanischen Kirche schaden sollten. In Praxi jedoch war die Sache für den römischen Hof gewonnen, besonders bei den bekannten Neigungen der Königsfamilie und den mächtigen Operationen der geheimen und weit verzweigten Kongregation. Nur in der siegreich verbreiteten Masse von Bildung und im öffentlichen Geiste des Volks ist bis jetzt noch ein Damm gegen die unseligen Wirkungen jenes Konkordats zu finden.

*) Essai historique sur les libertés de l'église gallicane. Paris 1818. **) Appréciation de la loi rélative aux trois concordats. Paris 1817. ***) Les 4 concordats etc.

+) De Pradt l'Europe et l'Amérique. Paris 1821.

IV.

Erläuternde Aktenstücke

zur Geschichte der neuern französischen Konkordate.

1.

Pabst Pius VII. Rede an die Kardinäle nach seiner Rückkehr von der Krönung Napoleon's *).

Venerabiles Fratres.

Ab illo usque temporis momento, quo e Gallia reduces Urbem ingressi sumus, Vos in Consistorium vocare, Ven. Fratres, ardenter optavimus, ut sicut de Nostro illuc proficiscendi proposito ad Carissimum in Christo Filium Napoleonem Imperialibus Insignibus decorandum Vos certiores feceramus, ita salutares fructus, quos ex eodem itinere, Deo iuvante, collegimus, absque mora Vobis exponeremus. Desideriis tamen Nostris obsequi adhuc non potuimus, quod multa pro Ecclesiis, quas mox proponemus, paranda, et Episcoporum, quibus eae committendae sunt, examen maturandum a Nobis esset. Laetamur autem Nostris hoc die Votis satisfacere Nos posse, qui solemni Sanctorum Apostolorum Petri, et Pauli Festo proximus est, ut scilicet bonis, quae praecipua illorum ope consequuti sumus, ad vestram cognitionem deductis, ardentiori pietate, gratissimoque plane animo gloriosi eorum Martirii memoriam recolamus.

Secunda Novembris anni proxime elapsi die Roma, ut scitis, discessimus, Votaque, et Auguria, quibus Populus Romanus Nostrum studiosissimus, ad plura passuum millia ex Urbe effusus, Nos prosequutus est, ut suavissimos paterni amoris sensus in Nobis excitarunt et felicem 'itineris exitum portenderunt. Etruriae fines ingressi, Florentiamque delati, satis explicare non possumus quo gaudio perfusi simus, cum affluentes undique Populos intueremur, ut in humilitate Nostra Petri Successorem, Christique in Terris Vicarium venerarentur. Inter omnes autem excelluit Carissima in Christo

*) Aus S. Vaters Anbau der neusten Kirchengeschichte.

Filia Nostra Maria Aloysia Etruriae Regina, quae splendidissimis, et amantissimis devotionis in Nos suae significationibus non solum excepit, sed morari etiam Nos voluit, ut Sacramentum Confirmationis dilectissimo Eius Filio Ludovico Etruriae Regi impertiremur. Sacra huiusmodi Caeremonia magnifico apparatu celebrata est, in eaque peragenda Matris, Filiique pietatem una cum omnibus, qui aderant, admirati sumus.

Festinato per Italiam itinere, ubi luculenta, et amplissima eximiae in Nos devotionis argumenta in omnibus, quos peragravimus, Locis, praesertim vero Mutinae, Regii, Parmae, Placentiae, Dertonae, Alexandriaeque Nobis oblata sunt, Augustam Taurinorum pervenimus, quo iam profecti erant Ven. Frater Noster S. R. E. Cardinalis Cambaserius Archiepiscopus Rotomagensis, dilectusque Filius Salmatorius obviam Nobis a Francorum Imperatore missi, qui Nostrum in Galliam ingressum felicem, faustumque suo nomine augurarentur, testarenturque simul vehemens illud, quo idem Imperator tenebatur, Nos videndi, habendique desiderium. Galliam itaque ingressi sumus, inclitaeque illius Nationis Populi adventu Nostro laetissimi palam intimos suae Religionis, pietatisque scnsus, ore etiam, ipsoque corporis habitu ubique ostenderunt. Ubique Provinciarum Praefecti, quique Magistratu aliquo aut Civili, aut Militari fungebantur, orationes ad Nos habuerunt, observantiae in Nos ipsos, et Apostolicam Sedem, obsequiique plenissimas. Lugduni a Ven. Fratre Nostro S. R. E. Cardinali Feschio illius Urbis Archiepiscopo excepti sumus, qui liberalitate, magnificentia, impenso in Nos studio, omni denique officiorum genere Nos amplissime cumulavit. Tanta Lugdunensium pietas, tantaque frequentia fuit, ut vastum illud Metropolitanae Ecclesiae Templum, quo Nos ad Sacrum faciendum contulimus, capiendae optimorum Civium undique accurrentium multitudini satis non esset. Quo tum gaudio exultavimus! Quas misericordiarum Patri ob tantam rerum conversionem gratias egimus! Quem in modum nostra erga potentissimum Francorum Imperatorem charitas exarsit, cui Religionis per Concordatum ab ipso cum Nobis initum in publicam lucem revocatae, lateque in Gallia reflorescentis gloria debetur!

At Nobis Lugdunensi, ut ita loquamur, triumpho diutius

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