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ingressus. Praestantissima Etruriae Regina iteratis amplissimae munificentiae documentis, singularem erga Nos devotionem suam rursus testata est. Maioris autem iis omnibus, quas Florentiae cepimus, consolationis gratiam omnipotens, et misericors Deus Nobis ibidem praeparaverat. Primo Nostro in illam Urbem adventu iam praesenseramus, Ven. Fratrem Nostrum Scipionem Riccium Pistoriensem olim, et Pratensem Episcopum, de se cum Nobis, et Sancta Catholica Romana Ecclesia reconciliando, quod a longo Nos tempore optabamus, bonique omnes avidissime operiebantur, graviter cogitare. Iam vero cogitationem hanc suam Nobis in praefatam civitatem reversis egregio planeque imitando exemplo complevit. Filiali enim cum fiducia Nobis significavit, se formulae, quam ipsi proponere Nobis placuisset, sincero corde subscripturum. Nec fidei, quam Nobis dederat, defuit. Formulam enim per Ven. Fratrem Nostrum Archiepiscopum Philippensem ei missam legit, admisit, suaque manu signavit. Hac ergo Formula, quam reparando scandalo publicam in cognitionem deduci concupivit, declaravit, se pure et simpliciter, omninoque ex animo accipere, et venerari Constitutiones a Sede Apostolica factas, quibus errores Baij, Jansenij, Quenelli, et illorum, qui eos sectati sunt, proscribuntur, praesertim vero Bullain Dogmaticam: Auctorem fidei, qua octoginta quinque Propositiones damnantur e Synodo Pistoriensi, quam ipse coegerat, et publicari iusserat, excerptae: has propterea Propositiones omnes, et singulas se reprobare, et damnare iis qualificationibus, iisque sensibus, qui in praefata Bulla expressi sunt; denique in Sanctae Ecclesiae Catholicae Apostolicae Romanae fide, inque omnimoda subiectione, veraque obedientia Nobis, Nostrisque Successoribus tanquam in Petri Cathedra Sedentibus, et Iesu Christi Vicariis velle se vivere, et mori. Post solemnem adeo declarationem, Eum ad Nos accersivimus, Formulamque a se subscriptam Nobis denuo asserentem, et suorum sensuum sinceritatem, atque intimam Dogmaticis sanctae memoriae Pii Sexti decisionibus submissionem iteratis verbis testantem, addictumque suum Orthodoxae Fidei, Sedique Apostolicae mediis etiam in erroribus animum profitentem, paterne complexi sumus, meritaque ob actum, quem gessit, laude commendatum omni charitatis affectu Nobis, Catholicaeque Ecclesiae

reconciliavimus. Cum vero, datis nuper ad Nos litteris, quibus de felici, faustoque Nostro in Urbem reditu Nobis gratulatur, retractationem Florentiae factam, ratam se habere confirmaverit, paterno Cor Nostrum gaudio rursus affecit.

Haec erant Ven. Fratres, quae Vobis annuntianda esse iudicavimus. Reliquum est, ut Datoris bonorum omnium Dei Thronum cum fiducia adeamus, Eique per Beatissimos Apostolos Petrum, et Paulum humiliter supplicemus, ut quae ab infir-mitate Nostra ad sui gloriam, ad Religionis incrementum, ad spiritualem animarum salutem, ad Catholicae Ecclesiae, Sedisque Apostolicae bonum inchoata sunt, miseratione sua tueatur, augeat, atque perficiat,

2.

Bref de N. S. P. le Pape Pie VII*).

4 notre cher fils Napoléon.

Depuis que par une disposition divine, nous avons été, sans aucun mérite de notre part, élevé au suprême pontificat, Vous avez été témoin de nos désirs pour la paix de tous les peuples, et pour la paix de l'église catholique; vous avez été témoin de nos soins pour la paix spirituelle du peuple français et de notre condescendance paternelle; vous avez été témoin de nos faveurs à l'égard de l'Eglise Gallicane et de vos sujels; vous avez été témoin que nous nous sommes prêté, en toutes circonstances, jusqu'où pouvait s'étendre le pouvoir de notre ministère, dans les concessions, et les concordats avec l'empire Français et le royaume d'Italie; enfin vous avez été témoin des sacrifices immenses que nous avons faits et supportés pour le bien être et le repos de la nation Française et Italienne, au préju– dice de notre peuple, quoique déjà réduit à la disette et à l'impuissance, par les vicissitudes qu'il avait souffertes.

Cependant, malgré tant de faveurs signalées, vous n'avez pas cessé de déchirer notre coeur, et de nous réduire, sous de vains prétextes, dans un état d'affliction la plus profonde, et de mettre à l'épreuve nos devoirs sacrés et notre conscience.

*) Atis De Pradt les quatre Concordats.

En compensation du concordat ecclésiastique, vous ne nous avez rendu que la destruction de ce même concordat, par les lois séparées, dites organiques. Vous nous avez fait des propositions étudiées à dessein, inconciliables avec la morale évangélique, avec les maximes de l'église universelle. En compensation de la paix et de nos faveurs, depuis long-temps le domaine du saint siége a dû supporter la charge énorme de vos troupes, et les vues ambitieuses de vos commandans, en sorte que, depuis 1807 jusqu'à présent, elles ont consommé à peu près cinq millions d'écus romains, sans maintenir la promesse solemnelle du remboursement du royaume d'italie. En compensation de ces sacrifices, vous nous avez dépouillé du duché de Bénévent et de Ponte Corvo, tout en promettant au saint siége les récompenses les plus généreuses. Pour complément, vous avez présenté quelques articles à notre sanction, contraires au droit des gens, à l'unité et aux canons de l'église catholique, et au bien-être des catholiques dispersés dans les royaumes étrangers, destructifs de notre indépendance et de la liberté ecclésiastique; pour complément et compensation, vous avez envahi hostilement nos domaines qui furent donnés par la munificence et la piété des monarques, principalement français, au saint siége apostolique, et consacrés à l'indépendance et à la liberté des successeurs de Saint Pierre, et confirmés depuis plus de dix siécles jusqu'à présent, par tous les princes catholiques; afin qu'il pût demeurer au milieu des enfans premiers nés, dans une liberté et une indépendance absolue. Enfin vous avez envahi hostilement la capitale même, et vous avez rendu rebelle la milice; vous avez occupé les postes et les imprimeries; vous avez arraché de notre sein les conseillers intimes pour la direction des affaires spirituelles de l'église, les ministres de l'Etat, et vous nous avez constitués nous mêmes prisonniers dans notre résidence apostolique, en pesant militairement sur notre peuple. Nous en appelons pour la décision de cette manière d'agir de votre part, au droit de tous les peuples; nous en appelons à vous même, comme à un fils consacré et assermenté, pour réparer les dommages, et pour soutenir les droits de l'église catholique; nous en appelóns enfin à la justice du très-haut. Vous abusez

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de la force, foulant aux pieds tous les devoirs sacrés, et principalement au préjudice de l'église; vous nous forcerez ainsi, à ce que nous fassions dans l'humilité de notre coeur, usage de cette force que le Dieu tout puissant à mise en nos mains, si par la suite vous nous donnez des motifs ultérieurs de faire connaître à l'univers la justice de notre cause; car les inaux qui pourront en résulter, tomberont sur votre responsabilité.

Contresigné, au secrétariat de l'ambassade, le 27 mars 1808.

8.

Lettres apostoliques en forme de bref, par lesquelles sont déclarés excommuniés, et de nouveau excommuniés, Buonaparte et tous les auteurs, exécuteurs, et fauteurs de l'usurpation de l'Etat de Rome, et des autres Etats appartenant au saint-siége *).

Pie VII, Pape,

Pour en perpétuer le souvenir.

Lorsque dans la mémorable journée du 2 février, les troupes françaises après avoir envahi les plus riches provinces de l'Etat pontifical, ont fait une irruption soudaine dans Rome même, il nous a été impossible d'attribuer un pareil attentat uniquement aux raisons politiques et militaires que les usurpateurs mettaient en avant; c'est-à-dire de se défendre dans cette ville, et d'éloigner leurs ennemis du territoire de la sainte Eglise Romaine: nous n'y avons vu au contraire que le désir de tirer vengeance de notre fermeté et de notre constance à refuser de nous soumettre aux prétentions du gouvernement français. Nous avons vu sur-le-champ que cet attentat avait, un objet bien plus étendu que de simples précautions militaires et momentanées, ou une simple démonstration de mécon tentement envers nous. Nous avons vu revivre, renaître de leurs cendres, et reparaître au grand jour les complots impies, qui semblaient sinon reprimés, au moins assoupis, de ces hom

*) Vergl. damit die Varianten und die lit, histor. Notizen über dieses denkwürdige Aktenstück in S. Vaters Anbau der neustén Kirchengeschichte.

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mes trompés et trompeurs qui voulaient introduire des sectes de perdition, par le secours d'une philosophie vaine et fallacieuse, et qui tramaient ainsi depuis long-temps la destruction de notre sainte religion. Nous avons vu que dans notre personne, on attaquait, on circonvenait, on combattait le saint siége du bienheureux Prince des apôtres, dans l'espoir que sa chute, si toutefois elle était possible, entraînerait nécessairement avec elle la ruine de l'église catholique, fondée par son divin auteur sur ce siége, comme sur une pierre inébranlable.

Nous avions pensé, nous avions espéré naguères, que le gouvernement Français instruit par l'expérience des malheurs dans lesquels cette puissante nation s'était vue entraînée pour avoir lâché la bride à l'impiété et au schisme, et convaincu par le voeu unanime de la grande majorité des citoyens, s'était enfin véritablement et profondément pénétré de l'importance extrème dont il était pour la sûreté, ainsi que pour le bonheur public de rétablir de bonne foi le libre exercice de la religion catholique, et de le prendre sous sa pròtection particulière. Mus par cette opinion, animés par cette espérance, nous qui, tout indignes que nous sommes, tenons sur la terre la place de celui qui est le Dieu de paix, à peine nous fùmes — nous aperçus qu'il s'ouvrait une perspective de réparer les désastres de l'église en France, l'univers entier nous est témoin de l'empressement avec lequel nous nous sommes prêtés à des traités de paix, et combien il nous en a coûté, et à nous et à 'cette même église, pour conduire ces traités à la fin qu'il a été possible d'obtenir.

Mais grand Dieu! à quoi notre espoir a-t-il abouti? quel a été le fruit définitif de notre condescendence et de notre libéralité? Depuis le moment où cette paix a été promulguée, nous avons été réduits à faire entendre la plainte du prophète: voici que dans la paix mon amertume devient encore plus amère, nous n'avons pas dissimulé cette amertume à l'église, ni à nos frères les cardinaux de la sainte église romaine dans l'allocution que nous leur fimes en consistoire le 24 de mai de l'an 1802, pour leur signifier que dans cette promulgation on avait ajouté à la convention que nous avions faite, quelques articles ignorés de nous, que nous improuvâmes dès qu'ils nous furent

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