Le pessimisme de deux poètes contemporains: Jacques Leopardi et Alfred de MussetLouis Pierro, 1896 - 80 sayfa |
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... Mais tout , cela ne sert en rien à lui donner le bonheur , ou du moins le calme nécessaire pour lui assurer une existence supportable : la douleur le poursuit con- stamment . Et le poète continue : perchè dare al sole , 25.
... Mais tout , cela ne sert en rien à lui donner le bonheur , ou du moins le calme nécessaire pour lui assurer une existence supportable : la douleur le poursuit con- stamment . Et le poète continue : perchè dare al sole , 25.
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... Certes , il ne voit toujours que le mau- vais côté des choses ; mais cela n'est pas son défaut , car il est absurde de vouloir prétendre qu'un écrivain , et surtout un poète , doive et puisse donner ce qui n'exis- te 31 -
... Certes , il ne voit toujours que le mau- vais côté des choses ; mais cela n'est pas son défaut , car il est absurde de vouloir prétendre qu'un écrivain , et surtout un poète , doive et puisse donner ce qui n'exis- te 31 -
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... donner l'espérance de pouvoir se relever . L'impuissance et l'imperfection de la na- ture , de cette nature à laquelle les an- ciens avaient dressé des Autels , lui font préférer et souhaiter sincèrement le né- ant absolu . Dans la ...
... donner l'espérance de pouvoir se relever . L'impuissance et l'imperfection de la na- ture , de cette nature à laquelle les an- ciens avaient dressé des Autels , lui font préférer et souhaiter sincèrement le né- ant absolu . Dans la ...
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... donner de splendides preuves de sa floraison , et la jeunesse aimait à s'extasier à la lecture des plus grands poètes étrangers , tels que Shakespeare , Byron , Goethe et Schiller ; cette jeunesse qui savait par cœur les Méditations de ...
... donner de splendides preuves de sa floraison , et la jeunesse aimait à s'extasier à la lecture des plus grands poètes étrangers , tels que Shakespeare , Byron , Goethe et Schiller ; cette jeunesse qui savait par cœur les Méditations de ...
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... 'âme du lecteur aux sublimes enthousiasmes de la haute poésie . C'est parce que ni son caractère ni son orga- nisation poétique ne pouvaient nous les donner . Il est véritablement : grand quand il exprime avec sincérité 60.
... 'âme du lecteur aux sublimes enthousiasmes de la haute poésie . C'est parce que ni son caractère ni son orga- nisation poétique ne pouvaient nous les donner . Il est véritablement : grand quand il exprime avec sincérité 60.
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Sayfa 61 - Mais, pour en être atteint, ne crois pas, ô poète, Que ta voix ici-bas doive rester muette. Les plus désespérés sont les chants les plus beaux, Et j'en sais d'immortels qui sont de purs sanglots.
Sayfa 65 - J'ai perdu ma force et ma vie, Et mes amis et ma gaieté; J'ai perdu jusqu'à la fierté Qui faisait croire à mon génie. Quand j'ai connu la Vérité, J'ai cru que c'était une amie; Quand je l'ai comprise et sentie, J'en étais déjà dégoûté. Et pourtant elle est éternelle, Et ceux qui se sont passés d'elle Ici-bas ont tout ignoré. Dieu...
Sayfa 47 - C'est là ce que me dit sa voix triste et superbe, Et dans mon cœur alors je la hais, et je vois Notre sang dans son onde et nos morts sous son herbe Nourrissant de leurs sucs la racine des bois. Et je dis à mes yeux qui lui trouvaient des charmes: " Ailleurs tous vos regards, ailleurs toutes vos larmes, Aimez ce que jamais on ne verra deux fois.
Sayfa 65 - J'ai perdu jusqu'à la fierté Qui faisait croire à mon génie. Quand j'ai connu la Vérité, J'ai cru que c'était une amie ; Quand je l'ai comprise et sentie, J'en étais déjà dégoûté . Et pourtant elle est éternelle, Et ceux qui se sont passés d'elle Ici-bas ont tout ignoré. Dieu parle, il faut qu'on lui réponde Le seul bien qui me reste au monde Est d'avoir quelquefois pleuré.
Sayfa 63 - Muse ! spectre insatiable, Ne m'en demande pas si long. L'homme n'écrit rien sur le sable A l'heure où passe l'aquilon. J'ai vu le temps où ma jeunesse Sur mes lèvres était sans cesse Prête à chanter comme un oiseau ; Mais j'ai souffert un dur martyre, Et le moins que j'en pourrais dire, Si je l'essayais sur ma lyre, La briserait comme un roseau.
Sayfa 55 - Oui, les premiers baisers, oui, les premiers serments Que deux êtres mortels échangèrent sur terre, Ce fut au pied d'un arbre effeuillé par les vents, Sur un roc en poussière. Ils prirent à témoin de leur joie éphémère Un ciel toujours voilé qui change à tout moment, Et des astres sans nom que leur propre lumière Dévore incessamment.
Sayfa 54 - Nous n'avons pas plus tôt ce roseau dans la main, Que le vent nous l'enlève. Oui, les premiers baisers, oui, les premiers serments Que deux êtres mortels échangèrent sur terre, Ce fut au pied d'un arbre effeuillé par les vents, Sur un roc en poussière.
Sayfa 17 - Che la fama e l'allor, più che la pura Luce del giorno, e lo spirar: ti perdo Senza un diletto, inutilmente, in questo Soggiorno disumano, intra gli affanni, O dell'arida vita unico fiore.
Sayfa 28 - Come, ahi, come, o natura, il cor ti soffre Di strappar dalle braccia All'amico l'amico, Al fratello il fratello, La prole al genitore, All'amante l'amore: e l'uno estinto, L'altro in vita serbar? Come potesti Far necessario in noi Tanto dolor, che sopravviva amando Al mortale il mortai?
Sayfa 62 - II pousse dans la nuit un si funèbre adieu, Que les oiseaux des mers désertent le rivage, Et que le voyageur attardé sur la plage, Sentant passer la mort, se recommande à Dieu.