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colonel désigne alors ceux qui sont susceptibles de devenir officiers ou sous-officiers de réserve. Les premiers sont confiés, dès cet instant, à des officiers particulièrement aptes, qui leur donnent une instruction intensive.

Un examen clôture l'année. En cas de succès, le jeune homme est nommé aspirant officier de réserve et renvoyé dans ses foyers comme Unteroffizier.

L'année suivante, l'aspirant est rappelé pendant huit semaines à titre de sous-officier; son instruction pratique est poussée intensivement. Il peut être autorisé à subir l'examen d'officier de réserve qui le fera admettre l'année d'après, pour une nouvelle période de huit semaines, au droit de faire le service d'officier.

Le résultat d'un dernier examen et la conduite du candidat seront les éléments d'après lesquels le chef de corps refusera ou accordera le consentement sans lequel il ne pourra être proposé pour officier de réserve. La nomination reste d'ailleurs subordonnée au vote favorable du corps d'officiers de cette catégorie. I importe de noter que l'Einjährig Freiwillige accomplit, en réalité, 16 mois de service militaire.

Il serait trop long de détailler la succession des perfectionnements apportés à l'organisation militaire allemande et d'expliquer les causes de l'accroissement continu des forces mobilisables. Il suffira au lecteur de

jeter un coup d'oeil sur le tableau de la page 38, pour se rendre compte de l'importance relative de chaque amélioration.

La loi du 27 mars 1911 avait doté l'armée allemande d'un nouveau quinquennat devant expirer normalement en 1916. Ce quinquennat tenait compte, avant tout, de l'influence croissante des instruments techniques sur l'organisation des armées.

« On avait, écrit la GAZETTE DE COLOGNE, l'impression bien nette qu'un esprit d'économie avait présidé

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à l'élaboration de ce quinquennat et l'avait emporté sur les aspirations de l'armée. De nombreuses critiques furent émises à ce propos, non seulement dans les cercles militaires, mais encore dans la Presse et au Parlement. »

L'appoint des complications politiques provoquées par les incidents marocains permit au Gouvernement du Kaiser, soutenu d'ailleurs par la nation, de faire voter, dès le 10 mai 1912, une loi complémentaire, promulguée le 14 juin dernier. Les deux dernières lois militaires justifient bien l'appréciation émise par M. Millerand, car c'est en moins de quatre mois que non seulement le programme de 1911 a été exécuté, mais encore que les unités nouvelles ont été mises sur pied; au premier octobre, toutes les formations prévues ont été constituées, sauf 3 bataillons d'infanterie, 103 compagnies de mitrailleuses, la cavalerie et d'autres unités d'intérêt secondaire.

Notons en passant que, pour un budget de la guerre de 984 millions (chiffres de 1911) la loi de 1912 entraînera un accroissement de 100 millions pour les années

suivantes.

Les effectifs de paix actuels sont de 656 142 hommes, dont 31 598 officiers et 93 530 sous-officiers. En 1915, ils s'élèveront au total général de 705 000 hommes, pour une population de 64 925 993 âmes, d'après le recensement de 1910. Le principe de 1 p. c. est donc abandonné par accroissement.

Si nous examinons les tableaux statistiques de recrutement de ces dernières années, nous constatons que l'Allemagne ne se sent pas capable de dépenser les sommes qu'exigerait l'incorporation de tous les sujets valides.

Voici en effet quelques chiffres qui le démontrent (1).

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(1) Extraits du BULLETIN DE LA PRESSE MILITAIRE, passim. La comparaison

des chiffres montrera certaines anomalies.

Cette constatation déplaît aux militaristes allemands qui, par l'organe de M. Basserman, se sont plaints au Reichstag qu'en 1910 plus de 90 000 jeunes gens, en age de milice et propres au service, n'aient pu être incorporés. (Ersatzreserve et excédent.)

La pauvreté relative de l'Allemagne l'oblige donc à se contenter de l'incorporation de 41 p. c. à peine des jeunes gens ayant atteint l'âge de milice; ce qui n'empêche pas nos voisins de l'Est de pouvoir mettre sur pied 25 corps d'armée de première ligne : 18 corps prussiens, 3 corps bavarois, 2 saxons, 1 wurtembourgeois et la Garde.

Il n'y a pas, en temps de paix, d'unités de cavalerie plus élevées que la brigade, mais certains indices font admettre généralement qu'à la mobilisation il serait créé, par groupement sous un même commandement, onze divisions de cavalerie à 3 brigades de 2 régiments, et un groupe de 3 batteries à cheval, à 4 pièces chacune.

Si on compte 42 000 hommes (1) par corps d'armée, 6000 hommes (2) par division de cavalerie, on trouve que ces troupes de campagne de première ligne se chiffreraient par 1 160 000 hommes avec moins de sept classes de milice.

On n'a pas d'indication précise sur les formations de troupes de seconde ligne, mais on est d'accord pour affirmer que des divisions de cette catégorie participeraient à une campagne, vraisemblablement sur les théâtres secondaires, devant les forteresses que les péripéties de la guerre conduiraient à assiéger, ou au cœur de celles qu'à la suite de revers en rase campagne on serait obligé de défendre (3).

(1) Dont 25 000 fusiliers, 1200 lanciers et les servants de 160 pièces de divers calibres.

(2) Dont 3600 lanciers et les servants de 12 canons à tir rapide.

(3) Le lieutenant-colonel Rosentreter, dans son ouvrage Duplice contre

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