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tions normales de température et de pression, se jouent quelque 40 millions de milliards de ces édifices?

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Est-ce là le dernier mot des théories néo-atomiques? Oui,... jusqu'au jour où ce modèle de la structure intime de la matière, utile aujourd'hui, aura cessé de l'être. Alors il faudra bien en créer un nouveau, avec d'autres éléments imperceptibles, d'autres mouvements cachés et dont la complication sera, sans doute, plus déconcertante encore.

Le livre de M. Cox se termine par l'index bibliographique des ouvrages et des mémoires utilisés par l'auteur, et une table. alphabétique des matières.

N. N.

VIII

RECUEIL DES CONSTANTES PHYSIQUES, publié par HENRI ABRAHAM, professeur à la Sorbonne, secrétaire général de la Société française de physique, et PAUL SACERDOTE, docteur en sciences, professeur au Collège Chaptal. Un vol. in-4° de 753 pages et cinq planches hors texte (Spectre du Fer). - Paris, GauthierVillars, 1913.

C'est sous les auspices de la Société française de Physique et avec le concours de cent et dix collaborateurs, que MM. Abraham et Sacerdote ont entrepris et mené à bien ce colossal travail qui présente toutes les garanties d'une information complète et très sûre. Il est superflu d'insister sur son utilité. Voici quelles sont les grandes divisions du Recueil :

Généralités (pp. 1-98): dix-neuf tableaux. laires (pp. 101-132); dix-neuf tableaux.

deux tableaux.

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Quelques propriétés molécuÉquation d'état (densité, élasticité, dilatation); Changement d'état (pp. 134-295): soixante-deux tableaux. Calorimétrie (pp. 300-343): vingt tableaux. Alliages métalliques (pp. 345-355): six tableaux. Mélanges et Solutions (pp. 360-416): trenteAcoustique (pp. 419-426): sept tableaux. Optique (pp. 431-551) soixante-quatre tableaux. - Electricité et Magnétisme (pp. 554-671): cinquante-deux tableaux. · Actions diverses du Champ électrique et du Champ magnétique (pp. 672-696) : treize tableaux. Données pratiques sur les appareils et instruments de mesures (pp. 698-735): treize tableaux. Données sur l'homme et sur les sens (pp. 736-740): quatre tableaux. Une table alphabétique des matières contenant plus de 800 rubriques, rend très commode le maniement du volume.

On a inscrit au bas de chaque tableau les noms des collaborateurs qui l'ont dressé. En général, chaque grandeur n'est représentée que par un seul nombre, celui qui a paru aux auteurs du tableau, le plus vraisemblable dans l'état actuel de nos connaissances. On s'est efforcé d'indiquer par le nombre des décimales conservées la précision probable de la mesure. En tète de chaque tableau, une courte notice indique la définition des grandeurs, les notations, les unités employées et, toutes les fois que cela a paru utile, un exemple numérique de l'emploi des nombres du tableau. Les unités employées sont généralement les unités C. G. S. Lorsque l'unité usuelle est un multiple décimal de l'unité C. G. S., on a mis en évidence une puissance de 10 choisie de telle façon qu'en en faisant abstraction, les nombres du tableau donnent directement la valeur de la grandeur en unités usuelles. Dans chaque tableau les corps ont été répartis en un petit nombre de grandes catégories (corps simples, composés métalliques, minéraux naturels, composés organiques etc.) et dans chacune de celles-ci, on les a classés par ordre alphabétique. Les indications relatives aux formules chimiques, systèmes cristallins, synonymes des noms des corps, ont été rassemblées dans une liste générale, imprimée sur papier teinté, et placée en tête du volume.

C'est aux physiciens et aux chimistes que s'adresse surtout ce recueil, mais ils ne seront pas seuls à en profiter on y trouve, en effet,. bon nombre de données relatives à l'Astronomie, à la Géodésie, à la Physique du globe, etc. Les mots constantes physiques ont donc ici leur sens large.

N. N.

IX

TABLES ANNUELLES DES CONSTANTES ET DONNÉES NUMÉRIQUES DE CHIMIE, DE PHYSIQUE et de TecHNOLOGIE, publiées sous le patronage de l'Association internationale des Académies, par le Conseil international, nommé par le VII Congrès de Chimie appliquée (Londres, 2 juin 1909). Secrétaire Général : CH. MARIE. Vol. II. Année 1911. Un vol. in-4' de XL-759 pages. Paris, Gauthier-Villars; Leipzig, Akademische Verlagsgesellschaft m. b. H.; London, J. et A. Churchill; Chicago, University of Chicago Press, 1913.

En présentant à nos lecteurs le premier volume de cette très précieuse publication (1), nous avons fait connaitre le but qu'elle poursuit, les moyens dont disposent ses collaborateurs et les succès qu'elle a rencontrés, dès ses débuts, dans les milieux techniques aussi bien que dans les milieux de science pure. L'utilité de cette œuvre et l'excellence de sa réalisation ont été depuis officiellement proclamées le VIII Congrès international de Chimie appliquée, qui s'est tenu à New-York en 1912, a reconnu par un vote unanime que les auteurs des Tables annuelles avaient rempli la mission que le Congrès de Londres (1909) leur avait confiée. Il est certain que ce second volume, qui contient les données de 1911, sera reçu, dans les milieux auxquels il est destiné, avec les éloges et la reconnaissance qui ont accueilli le premier volume.

Ces Tables vont prendre une importance particulière par suite de la publication récente des Smithsonian Physical Tables (5o éd. 1910), des Physikalisch-chemische Tabellen de Landolt-Börnstein-Roth (4 éd. 1912) et du Recueil des constantes physiques, publié par la Société française de Physique (1913) dont il a été rendu compte plus haut. Ces œuvres fondamentales constituent d'admirables inventaires de la publication scientifique du passé ; les Tables annuelles internationales sont dès maintenant et seront de plus en plus dans l'avenir, leur complément indispensable.

X. X.

X

MÉTROPHOTOGRAPHIE, par J. Th. SACONNEY (ouvrage faisant partie de la Bibliothèque de Mathématiques appliquées de l'Encyclopédie scientifique). Un vol. in-18 jésus de 287 pages, avec 139 figures dans le texte. Paris, Doin, 1913.

La métrophotographie (dite aussi photogrammétrie, ou phototopographie, ou topophotographie) est, comme on sait, l'art de lever des plans, et même de les coter, au moyen de vues photographiques. C'est, en somme, le problème de la restitution perspective pratiqué sur des épreuves photographiques.

L'initiateur de cet art spécial a été le colonel du génie français

(1) REVUE DES QUESTIONS SCIENTIFIQUES, livraison de juillet 1912, p. 292.

Laussedat (qui fut professeur à l'École Polytechnique et membre de l'Institut) dont les premiers travaux remontent à soixante ans et qui a créé à la fois instruments et méthodes en vue d'obtenir une précision aussi grande que possible.

Le principe de la métrophotographie telle que la pratiquait Laussedat se confondait avec celui de la méthode dite des intersections en topographie courante, les lignes de visée étant ici déterminées pour chaque station par leurs traces sur la plaque sensible supposée rigoureusement verticale et exactement perpendiculaire à l'axe de l'objectif photographique. L'instrument disposé à cet effet par Laussedat est ce qu'on appelle un phototachéomètre.

La portée de la méthode s'est trouvée grandement accrue le jour où on a pu prendre couramment des vues photographiques non seulement au niveau du sol, mais de points de vue élevés dans l'atmosphère, grâce à l'emploi de ballons, d'aéroplanes ou de cerfs-volants. I va sans dire qu'un tel mode opératoire comporte, par rapport au précédent, une différence capitale au point de vue géométrique, la plaque sensible n'étant plus, au moment de la prise du cliché, verticale mais bien orientée d'une façon quelconque dans l'espace. De là, de nouveaux problèmes de restitution perspective auxquels un officier du génie français, des plus distingués, le capitaine Saconney, s'est tout spécialement attsché et dont il a donné des solutions éminemment pratiques, sans compter qu'il a considérablement perfectionné la construction des cerfs-volants pour en faire les auxiliaires permanents de ce genre d'opération.

Les procédés du capitaine Saconney, appliqués sur le terrain. par lui-même, notamment au début de la campagne du Maroc, ont donné des résultats véritablement excellents, presque inespérés. Aussi le petit volume où, pour la première fois, il en donne un exposé d'ensemble est-il de nature à éveiller le plus vif intérêt.

Dans un premier chapitre, l'auteur énonce les principes sur lesquels repose la métrophotographie généralisée telle qu'il l'envisage.

Pour restituer un objet quelconque, dans ses dimensions réelles, au moyen de plusieurs images photographiques, il faut être en mesure de placer dans l'espace, par rapport à cet objet, le point de vue et le plan de chaque image photographique. Tel est le problème préliminaire. Une fois ce problème résolu, il est clair que la restitution peut s'opérer au moyen de deux images

seulement, chacune d'elles déterminant dans l'espace un faisceau de rayons, et les rayons qui se correspondent de l'un à l'autre de ces faisceaux étant concourants au point à restituer auquel ils se réfèrent.

Le chapitre II, consacré à la phototopographie de précision, contient le développement des méthodes instituées par Laussedat et reposant sur l'emploi d'un phototachéomètre.

C'est au chapitre III que le capitaine Saconney commence l'examen des méthodes qui sont plus spécialement de son ressort et qu'il englobe dans la désignation générale de phototopographie aérienne. Ce chapitre débute, au reste, par la description des ingénieux dispositifs qui ont permis à l'auteur de recourir, pour prendre les images photographiques, à l'emploi de cerfs-volants.

Dans les deux chapitres suivants, l'auteur entre dans tous les détails que comporte l'application des procédés phototopographiques aux reconnaissances soit terrestres, soit côtières.

Un dernier chapitre est réservé à l'étude de l'utilisation de documents photographiques quelconques, que l'on connaisse ou non le centre (projection orthogonale du point de vue sur l'image employée). C'est, bien entendu, cette partie qui est la plus fertile en problemes de géométrie; le capitaine Saconney les résout très heureusement pour en déduire des procédés ne laissant pas d'être assez imprévus et permettant notamment d'effectuer des restitutions à l'aide d'un nombre suffisant de simples cartes postales illustrées.

Quatre annexes terminent le volume : la première contient les développements géométriques que comporte le problème de la métrophotographie pris dans sa plus grande généralité; la seconde renseigne sur les divers modes de suspension des appareils destinés à la photographie aérienne; la troisième fournit des exemples de reconnaissances en pays inconnus; la quatrième enfin fait connaître un mode d'évaluation précise de la hauteur d'un aéroplane au moyen de photographies prises à son bord.

Il est à peine besoin de dire qu'à lire l'exposé si curieux du capitaine Saconney, on sent nettement qu'il émane d'un homme. ayant mis la main à la pâte, auquel aucun des détails intéressant la pratique n'est étranger, qui joint, en un mot, un esprit géométrique très avisé à un sens très sûr de la réalité. Doué de telles qualités, on ne peut douter que le livre du capitaine Saconney ne soit destiné à conquérir la faveur du public.

PH. DU P.

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