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Étude pratique en tenant compte des frottements, chocs et tourbillonnements. Calcul des turbines? Changement du régime de marche des turbines.

APPENDICE. Rappel de quelques questions théoriques, à l'usage des ingénieurs dont la science universitaire s'enveloppe déjà des brumes du passé : conditions d'intégrabilité d'une fonction différentielle à deux variables indépendantes. Détermination de la vitesse du son dans un gaz. Théorème des quantités de mouvement.

D. T.

VIII

TRAITÉ DE CHIMIE MINÉRALE, par H. ERDMANN, Directeur de l'Institut de Chimie minérale de la Technische Hochschule de Berlin. Ouvrage traduit sur la 5o édition allemande par A. CORVISY. Tome premier Introduction à la chimie et métalloïdes. Un vol. in-8° de IV-559 pages, avec 243 figures et 2 planches spectrales coloriées. - Paris, Librairie scientifique, A. Hermann et fils, 1912.

Le Traité de chimie minérale de H. Erdmann est avantageusement connu en Allemagne. Depuis 1898, où il parut pour la première fois, jusque maintenant, il a eu cinq éditions, et la presse en a fait des rapports fort élogieux. M. Corvisy, Professeur agrégé des sciences physiques au lycée Gay-Lussac et Professeur suppléant à l'école de médecine et de pharmacie de Limoges, en entreprenant la traduction de cet important ouvrage, avait spécialement en vue les élèves de l'enseignement supérieur, qui désirent compléter les leçons de chimie forcément incomplètes qu'ils reçoivent de leurs professeurs. Or, dit-il, « il n'existe pas en France, d'ouvrage de dimensions restreintes offrant de la chimie minérale un tableau précis, suffisamment complet et conforme à l'état actuel de la science... Le livre de M. Erdmann... m'a paru propre à combler une lacune regrettable. >>

Le volume qui nous est présenté pour le moment étudie principalement les métalloïdes. Toutefois cette étude est précédée d'une introduction générale d'une centaine de pages. On y trouve, outre certaines lois générales de la chimie, les procédés pratiques pour la détermination des poids spécifiques des corps

solides et liquides, celle des poids moléculaires par la densité des vapeurs, la cryoscopie, l'ébullioscopie, etc. A notre avis, cette introduction » pourrait prèter flanc à certaines critiques; car si les lois générales de la chimie y sont parfois traitées trop sommairement, on chercherait plutôt ailleurs d'autres questions qu'on y trouve assez bien développées. Ainsi par exemple, les méthodes du flacon et de la balance hydrostatique se rencontrent dans tout traité, même élémentaire, de physique; les procédés employés pour la détermination des poids moléculaires sont exposés dans tout ouvrage de chimie organique, où du reste ils sont mieux à leur place. Sept pages consacrées au système métrique étonneront sans doute plus d'un lecteur. Mais n'insistons pas l'inconvénient, si toutefois il y a inconvénient, est bien faible (1).

Les 460 pages qui restent, les cinq sixièmes environ du volume, sont consacrées à l'étude des métalloïdes, et cette partie nous ne pouvons que la louer. Erdmann étudie avec grand soin chacun des métalloïdes, sans omettre les éléments rares et moins bien connus, ainsi que les combinaisons que les métalloïdes forment entre eux. Enumérons quelques-unes des qualités qui distinguent avantageusement le Traité de chimie minérale : L'étude des métalloïdes y est faite d'une manière fort complète. Pour s'en convaincre, il suffit de voir d'abord les chapitres traitant des métalloïdes usuels, par exemple de l'oxygène, du soufre, des corps halogènes et de leurs composés, etc. Mais qu'on examine aussi le chapitre des gaz nobles: argon, hélium, etc. Partout on trouvera une foule de détails qu'on chercherait en vain dans les manuels ordinaires de chimie minérale.

Une autre bonne qualité du Traité de M. Erdmann est le soin avec lequel l'auteur a choisi les indications numériques. Quand on parcourt un certain nombre de manuels chimiques, on est surpris de la discordance qu'on y rencontre dans les données numériques. Beaucoup d'auteurs acceptent ces données sans aucun contrôle et entachées souvent de grosses erreurs. Il n'en est pas ainsi dans cet ouvrage. En règle générale, les nombres y sont bien choisis, et ordinairement on verra même de quelles

(1) On se demande pourquoi on donne encore (p. 60) les poids atomiques rapportés à H = 1, alors que depuis quelques années déjà la Commission internationale des poids atomiques les rapporte à 016. Il semble que les discussions théoriques, toujours possibles, ne justifient pas pareille obstination.

autorités ils relèvent. C'est un point fort important, dans pareil ouvrage.

Enfin une troisième qualité du volume en question est le soin. avec lequel l'auteur a choisi et décrit les expériences. Outre les expériences habituelles qui sont données avec tous les détails et toute la précision qu'elles exigent, il y a bon nombre d'expériences qu'on ne rencontre pas habituellement dans les manuels de chimie.

Citons quelques exemples: Les nombreuses expériences avec l'oxygène et l'air liquides, celles avec les composés oxygénés de l'azote, particulièrement la reproduction en petit de la synthèse de l'oxyde azotique d'après le procédé de Schoenherr ; l'extraction de l'argon, certaines expériences avec les corps halogènes, avec l'arsenic, et ainsi de suite.

Pour résumer notre appréciation du Traité de chimie minérale de M. Erdmann, nous dirons que ce n'est évidemment pas un livre pour le débutant, mais que c'est un excellent traité pour ceux qui sont déjà initiés à l'étude de la chimie, un traité que tout professeur de chimie devrait posséder et que ceux qui suivent un cours assez développé de chimie devraient pouvoir fréquemment consulter. Ajoutons que l'éditeur a fait son possible pour présenter l'ouvrage sous une forme irréprochable.

IX

H. DE GREEFF, S. J.

COURS ÉLÉMENTAIRE DE CHIMIE ET DE MINERALOGIE, par le docteur C.-I. ISTRATI et le docteur G.-G. LONGINESCU, avec une préface de G. FRIEDEL. Deuxième édition française publiée d'après la quatrième édition roumaine, par A. ADAM. Un vol. in-8° de XII-400 pp. Paris, Gauthier-Villars, 1913.

Comme le titre l'indique, c'est bien d'un cours élémentaire qu'il s'agit ici plutôt que d'un manuel. Les professeurs s'en serviront très utilement pour la préparation de leurs leçons, les élèves le trouveraient sans doute trop touffu. Les auteurs suivent assez exactement le plan qu'ils justifient dans la préface. Ils procèdent du connu à l'inconnu, et éliminent des premiers chapitres les équations et théories. Ce n'est pas là une innovation, mais il nous semble que nos auteurs ont suivi cette marche

d'une façon plus heureuse que beaucoup d'autres. Ils ont su se garder de l'introduction trop hátive des formules, plus commodes pour le professeur, mais qui souvent ne disent rien à l'élève. C'est ainsi qu'avant d'aborder l'exposé de la théorie atomique, ils étudient l'hydrogène, l'oxygène, l'eau, les acides, bases et sels, l'acide chlorhydrique, le chlore, le fluor, le brome, l'iode, l'acide fluorhydrique, le soufre, l'hydrogène sulfuré, l'anhydride sulfureux, l'anhydride sulfurique et l'acide sulfurique. L'exposé de la théorie atomique est net et précis. Pour l'étude des différents corps, les auteurs suivent l'ordre classique : historique, préparation, propriétés physiques et chimiques, principaux composés, usages les plus importants. L'exposition est claire, et les expériences indiquées sont bien choisies et suggestives. Notons en particulier qu'elles peuvent souvent se réaliser avec un matériel très simple. L'ouvrage comporte aussi des notions de chimie industrielle succinctes et intéressantes, ainsi que des notions de cristallographie.

Une série de courtes notions biographiques sur les principaux chimistes termine l'ouvrage. Outre une table des matières, une table analytique facilite l'emploi du volume. L'impression et les figures sont irréprochables.

R. D.

X

INFLUENCES SISMIQUES, par le Lieutenant-Colonel DELAUNEY. Brochure in-8°, de 28 pages, avec 5 figures. - Paris, L. Geisler, 1913.

Cette étude de statistique comparée a été présentée, en 1912, à l'Académie des Sciences pour le prix Gay et a valu une récompense à son auteur sur le rapport de M. Charles Lallemand.

Dans la présente impression, le texte primitif a été l'objet de légères modifications et simplifications, et s'est enrichi d'un chapitre supplémentaire.

Après avoir indiqué les documents dont il s'est servi pour son travail, et la manière dont il les a utilisés, l'auteur rapproche successivement le nombre d'éruptions volcaniques et celui des tremblements de terre, au cours d'une même période; les troubles atmosphériques (ouragans des Antilles et de l'Amérique du Nord) et les tremblements de terre; les taches solaires et les

tourmentes sismiques; l'influence du périgée et de l'apogée de la Lune et celle de la déclinaison lunaire; l'influence mensuelle du Soleil et celle de la différence des déclinaisons du Soleil et de notre satellite, et celle des Jours lunaires avec les conséquences qui s'en dégagent; enfin l'influence du passage du Soleil par certains méridiens. Le chapitre supplémentaire s'occupe des influences autres que celles du Soleil et de la Lune et qui semblent sous la dépendance des planètes et, en particulier, de Jupiter.

«Les études auxquelles nous venons de nous livrer, écrit l'auteur, peuvent permettre de prévoir certaines époques dangereuses, mais elles sont impuissantes pour renseigner sur les points menacés. »

En pareille matière, toute conclusion ne peut être qu'extrêmement modeste.

L. R.

XI

SYLVICULTURE. Manuel pratique à l'usage des propriétaires fonciers, régisseurs de domaines forestiers, reboiseurs et élèves des écoles d'agriculture, par A. JACQUOT, inspecteur des Eaux et Forêts, professeur d'agriculture, lauréat de la Société Nationale d'Agriculture, etc. Préface de M. ED. HENRY, sous-directeur à l'École forestière de Nancy. In-8° de XIV-263 p., 1913. Paris et Nancy, Berger-Levrault.

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Déjà, en avril 1912, la REVUE DES QUESTIONS SCIENTIFIQUES a analysé un premier ouvrage forestier de M. A. Jacquot. Il était intitulé La Forêt, son rôle dans la nature et les sociétés. Celui que nous présentons aujourd'hui à nos lecteurs ne fait en aucune façon double emploi avec le premier, non plus d'ailleurs qu'avec la Sylvonomie de M. Paul Descombes. La Forêt était l'ensemble d'une quinzaine de conférences sur le multiple rôle économique, physique, chimique, hygiénique et social de la forêt, et s'adressait d'une manière générale au grand public. Malgré leur titre modeste d'Éléments, les leçons de Sylvonomie représentent un cours d'enseignement supérieur d'agronomie et d'économie forestières. Le nouveau volume de M. Jacquot, qui pourrait être bien exactement intitulé: « Manuel du parfait forestier »,

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