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recettes suivantes : cotisations patronales variant entre 1 1/2 et 2 1/2%, du montant des salaires, contributions. temporaires mensuelles de fr. 0,50 à charge des ouvriers âgés d'au moins 30 ans au 1 janvier 1912, contributions éventuelles de l'État et des provinces

minières.

Des mesures adéquates aux dispositions de la loi du 5 juin 1911 ont été prises par la Caisse de Retraite; elles ont été d'autant plus simples et plus expéditives que, sauf pour un seul charbonnage, les Caisses de prévoyance, organismes officiels dont les intérêts, d'ailleurs, en plus d'un point, appellent les mêmes précautions administratives que celles qui s'imposent à la Caisse de Retraite, représentent vis-à-vis de celle-ci tous les ouvriers assujettis à la loi. Les comptes de ces ouvriers ont été concentrés dans un service spécial, et il a été créé à leur nom des livrets paginés, destinés à recevoir toutes les inscriptions relatives au montant et à la nature des versements et aux rentes acquises. Ces livrets se prêtent à un contrôle permanent, tant au regard des écritures de la Caisse de Retraite qu'à celui de l'exécution régulière de la loi. L'ensemble des dispositions concernant les affiliations et les versements a été complété, en vertu d'une autorisation du Gouvernement, par la faculté donnée à la Caisse de Retraite de faire opérer ses paiements de rentes par l'intermédiaire des Caisses de prévoyance aux ouvriers jouissant d'un complément de pension à charge de ces Caisses. D'une façon générale, toute complication comptable a été écartée. Les Caisses de prévoyance ont travaillé de concert avec la Caisse de Retraite, en vue de la meilleure réglementation de leurs rapports réciproques; il convient ici de leur rendre l'hommage qu'elles méritent.

La loi du 5 juin 1911, dans le cadre des institutions existantes Caisse de Retraite et Caisses de pré

voyance - a consacré le principe de l'obligation pour une catégorie nombreuse d'ouvriers comptant parmi ceux qui sont le plus attachés à leur métier et à leurs traditions professionnelles. Elle a amené à la Caisse de Retraite environ 180 000 affiliés nouveaux.

La Caisse de Retraite compte aujourd'hui en chiffres ronds 1 500 000 affiliés; son fonds des rentes est de 208,5 millions de francs. Une nouvelle période de développement s'est ouverte pour elle, développement qui acquerra toute son étendue, lorsque la Législature aura voté l'assurance obligatoire pour tous les travailleurs, employés ou ouvriers des deux sexes, occupés moyennant rémunération pour le compte d'un chef d'entreprise, dans l'agriculture, l'industrie ou le commerce. Une fois de plus, en déposant le projet de loi ayant pour objet cette assurance au point de vue de la maladie, de l'invalidité prématurée et de la vieillesse, le Gouvernement a marqué sa confiance envers la Caisse Générale de Retraite en la désignant pour le service de la capitalisation des cotisations de retraite; il a rappelé d'ailleurs, que, en cette matière, des discussions et des législations antérieures avaient tranché cette question.

Dans cet aperçu positif sur la Caisse de Retraite, depuis ses origines jusqu'aujourd'hui, il n'y a point de place pour un exposé du projet du Gouvernement; il suffit de mettre en évidence qu'en prescrivant d'effectuer les versements obligatoires à capital abandonné, en fixant à 65 ans l'âge d'entrée en jouissance des rentes, le projet débarrasse autant que possible l'assurance retraite des buts accessoires que le mode de versement à capital réservé et le libre choix de l'âge d'entrée en jouissance des rentes permettent de poursuivre au détriment de son but essentiel, la constitution de pensions de vieillesse.

La Caisse de Retraite, sous le régime de l'obligation,

va donc entrer dans une période d'activité ininterrompue et dépasser les limites fonctionnelles que les auteurs de la loi du 8 mai 1850, dans leurs prévisions les plus optimistes, lui avaient assignées. Sous l'influence d'une manifestation toujours plus expressive des idées de prévoyance et sous la poussée d'une législation sociale bienfaisante, elle n'a cessé depuis quelque vingt-cinq ans d'accentuer son action et d'accuser son importance. Son appareil administratif s'est naturellement étendu et compliqué; c'est de règle pour une institution qui grandit et augmente de toutes parts ses rapports et ses contacts. Chaque contingent nouveau d'affiliés amène avec lui des charges nouvelles qui résultent et de sa force numérique et des conditions particulières auxquelles il est soumis. Le travail intérieur d'un grand établissement national de prévoyance, si ce travail doit, comme de raison, s'effectuer avec ordre, rapidité et exactitude est aussi délicat qu'il est considérable. Je ne puis le décrire ici. Un fait seulement. La tenue et le contrôle des comptes et la délivrance de leurs extraits exigent annuellement 16 1/2 millions d'inscriptions numériques manuscrites et 141/2 millions d'inscriptions numériques à la machine. C'est grâce à des traditions bien assises, à l'expérience d'un personnel spécialisé, à la recherche constante du mieux et du meilleur que la tâche s'accomplit et que l'on peut avec confiance envisager son accroissement.

C. BEAUJEAN,

Directeur à la Caisse Générale d'Épargne et de Retraite.

CONFÉRENCE INTERNATIONALE

DE L'HEURE

Paris, 15-23 octobre 1912

Rendre effective l'unification de l'Heure sur toute la surface du Globe, tel était le but poursuivi par le Bureau des Longitudes dans la convocation de la Conférence Internationale de l'Heure. C'était là une œuvre grandiose, éminemment utile, appelée à avoir un retentissement profond non seulement dans le monde scientifique mais même dans la vie courante, digne en tous points des traditions glorieuses du Corps savant qui l'avait entreprise. A l'appel du Bureau des Longitudes, transmis par le Gouvernement français, quinze États, représentant la majorité des peuples civilisés, répondirent avec empressement. Les travaux de leurs délégués, unis aux représentants de la France, ont jeté, en octobre 1912, les bases de l'oeuvre qu'ils vont continuer dans un commun effort.

Nous voudrions exposer ici la nature du problème envisagé et les solutions préconisées par la Conférence de Paris. Pour ce faire nous recourrons aux mémoires présentés, aux procès-verbaux de ses séances et à

quelques publications postérieures des délégués nationaux (1).

Le Problème de l'Heure. De tout temps, l'homme, pour mesurer la durée, s'est servi de ce phénomène naturel qu'est le jour solaire. Déjà pour être applicable aux usages, ne disons pas scientifiques, mais simplement d'exactitude courante, cette unité demande à être précisée, légèrement modifiée et sous-divisée. Les astronomes ont été ainsi conduits à considérer le

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Driencourt, Abraham, Sur Wulf, Méthode photogra

(1) CONFÉRENCE INTERNATIONALE DE L'HEURE, Paris, Gauthier-Villars, 1912. Procès-verbaux des séances, pp. 12-118. Commission provisoire, pp. 121-134. Claude, Conservation de l'heure, pp. 135-164. - Favé, Conservation de l'heure, pp. 165-182. Ferrié, Application de la télégraphie sans fil à l'envoi de l'heure, pp. 183-210. Signaux horaires et radiotélégrammes météorologiques de la tour Eiffel, pp. 211-216. Transmission radiotélégraphique de l'heure, pp. 217 234. l'inscription des signaux horaires, pp. 235-238. phique de comparaison précise des horloges astronomiques à distance, pp. 239-242. Lucas, Méthode photographique de comparaison précise d'un chronomètre par réception radiotélégraphique, pp. 243-244. Perot, Sur quelques essais d'inscription électrochimique de signaux hertziens, pp. 245246. Frouin, Au sujet de la transmission de l'heure exacte aux administrations et aux particuliers, pp. 247-250. Cosserat, Sur la mise à l'heure des horloges sur le réseau de l'Est, pp. 251-254. Angot, Réponse à la question VI du programme, pp. 255-256. Angot, Sur les applications de la Radiotélégraphie à la Météorologie, pp. 257-260. — Lallemand, Projet d'organisation d'un service international de l'heure, pp. 261-268. Violle, Sur l'utilité des signaux horaires pour l'étude des orages, pp. 269-270. sujet de l'organisation actuelle des signaux horaires scientifiques émis par la tour Eiffel, pp. 271-274.

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Note au

R. Schorr, Bericht über die Aufnahme der funkentelegraphischen Zeitsignale von Norddeich und Paris auf der Hamburger Sternwarte in Bergedorf, 1911 August bis 1912 Oktober. Notes de 8 pages distribuée aux délégués à la Conférence.

G. Lecointe, La Conférence Internationale de l'Heure de Paris et l'Unification de l'Heure, dans LA VIE INTERNATIONALE, Bruxelles, 1912, fasc. 1., t. II, pp. 43-60.

E. Kohlschütter, Die internationale Zeitkonferenz zu Paris vom 15 bis 23 October 1912, dans ANNALEN DER HYDROGRAPHIE usw., Berlin, 1912, Band 40, Heft XII, 12 pages.

B. Wanach, Bericht über eine internationale Zeitkonferenz in Paris, im Oktober 1912, dans DIE NATURWISSENSCHAFTEN, Berlin, 1913, Heft 2, pp. 35-38. Ferrié, Application de la Télégraphie sans Fil au Problème de l'Heure, dans T. S. F., Valenciennes, 1913, no 6 (juin), pp. 1-7.

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