Sayfadaki görseller
PDF
ePub

MÉLANGES HISTORIQUES.

NOTES.

TOME PREMIER.

SEPT NOTES

DES GRANDES OPÉRATIONS MILITAIRES,

[merged small][ocr errors][merged small][merged small][merged small]

CET ouvrage est un des plus distingués qui
aient paru sur ces matières. Ces notes pourront
être utiles à l'auteur pour ses prochaines édi-
tions, et intéresseront les militaires.

Ire NOTE (CHAPITRE XXV).

Bataille de Montenotte.

1o L'armée autrichienne, en avril 1796, était forte de quarante-deux bataillons et quarantequatre escadrons: quelques-uns de ces bataillons étaient de quinze cents hommes; l'armée piémontaise, compris l'artillerie et la cavalerie, était de trente mille hommes; la division de cavalerie napolitaine était de deux mille hommes. Ces armées réunies avaient quatre-vingt mille hommes sous les armes, et deux cents pièces de canon. L'armée française était de vingt-huit mille hommes d'infanterie, trois mille de cavalerie et trente pièces de canon attelées. Total, trente-un mille hommes en campagne.

2o Les demi-brigades de l'armée d'Italie n'ont

« Jomini d'avoir porté aux alliés le secret des opérations << de la campagne, et la situation du corps de Ney. Cet « officier ne connaissait pas le plan de l'empereur. L'ordre « du mouvement général, qui était toujours envoyé à chacun des maréchaux, ne lui avait pas été communiqué ; << et l'eût-il connu, l'empereur ne l'accuserait pas du crime qu'on lui impute. Il n'a pas trahi ses drapeaux comme Pichegru, A......, M......, B...... il avait à se plaindre « d'une grande injustice; il a été aveuglé par un sentiment « honorable. Il n'était pas Français; l'amour de la patrie « ne l'a pas retenu. »

[ocr errors]
[ocr errors]

pris les numéros qu'elles ont portés en 1815, qu'au mois de juin 1796: avant cette époque, elles portaient des numéros anciens qui sont oubliés.

3o A la bataille de Montenotte, le général d'Argenteau, commandant le centre de Beaulieu, avait dix-huit mille hommes, dont cinq mille Piémontais.

4° A la bataille de Millésimo, les Autrichiens avaient vingt-un mille hommes; à Dégo, ils en perdirent dix mille, dont huit mille prisonniers, trente pièces de canon, et quinze drapeaux : le chef de l'état-major-général, en faisant imprimer l'état des prisonniers, en oublia deux mille qui avaient déja été évacués sur Nice, et dont le rôle n'avait pas été remis à l'adjudant-général chargé de ce détail.

5o Dans la proclamation du général en chef à l'armée, datée de Cherasco, il y a une erreur d'impression : au lieu de quinze cents, il faut lire quinze mille prisonniers.

6o La cavalerie avait passé l'hiver sur les bords du Rhône, mais elle était dans l'état le plus pitoyable et marchait à la suite des colonnes; elle fut pourtant fort utile pour suivre l'ennemi dans les gorges, après qu'il fut mis en déroute, et c'est à elle qu'on dut la grande

« ÖncekiDevam »