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quantité de prisonniers qui furent faits dans ce début de la campagne; mais alors elle ne pouvait pas lutter en ligne contre la cavalerie autrichienne, ce n'est que sur le Mincio qu'elle se montra, pour la première fois, avec avantage, manoeuvra en plaine, fit des charges heureuses, et rivalisa avec l'infanterie.

II NOTE (CHAP. XXVI).

Bataille de Lodi.

1o Au lieu de passer le Pô à Plaisance, l'armée d'Italie eût-elle dû effectuer son passage à Crémone? Dans sa marche de Tortone à Plaisance, en descendant la rive droite du Pô, elle prêta, pendant dix-huit lieues, le flanc à l'ennemi qui, muni d'un équipage de pont, était en position sur la rive gauche il y aurait eu bien des inconvénients à prolonger encore cette marche de sept lieues; et quel en eût été le but? Plaisance, sur la rive droite, eût fourni toutes les ressources d'une grande ville pour faciliter la construction des ponts; Crémone, sur la rive opposée, fût restée au pouvoir de l'ennemi jusqu'à ce que le passage eût été effectué; Plaisance est d'ailleurs le point du Pô le plus près de Milan, dont Crémone est beaucoup plus éloignée et séparée par l'Adda. Si Beaulieu eût bordé la rive

droite de l'Adda, et qu'il eût jeté un pont vis-àvis de Plaisance, l'armée française se fût trouvée coupée sur les deux rives. Il faut éviter les marches de flanc, et lorsqu'on en fait, il faut les faire les plus courtes possibles et avec une grande rapidité.

2° Si l'armée française avait eu un équipage de pont, elle serait arrivée sur Milan avant l'armée autrichienne; mais elle perdit soixante heures pour rassembler les bateaux et construire un pont sur le Pô, ce qui donna le temps au général ennemi de passer l'Adda.

3o Le corps de Colli, qui se dirigeait sur le pont de Cassano, était en arrière. Napoléon espéra de le couper du Mincio, ce qui le décida à brusquer et à effectuer de vive force le passage du pont de Lodi. Effectivement au moment où il forçait le pont, Colli passait à Cassano; il put faire sa retraite sans être inquiété. Si l'armée eût eu un équipage de pont, elle eût passé l'Adda le jour même du combat de Fombio, à la nuit tombante.

Napoléon arriva de sa personne jusqu'à une portée de fusil de Pizzighitone; il fit courir en amont et en aval pour rassembler des bateaux, et s'il eût pu s'en procurer huit ou dix, il eût passé pendant la nuit même, il se fût mis à cheval sur l'Adda.

4o Beaulieu, dans la nuit qui suivit le combat de Fombio, ne tenta point de surprendre Codogno; il ignorait encore ce qui s'était passé l'aprèsmidi, et se voyait encore maître de Fombio: il venait tout simplement se cantonner à Cazal pour y passer la nuit. Un de ses régiments de cavalerie, qui voulut s'établir à Codogno, donna dans les bivouacs de la division Laharpe; il fut reçu par une vive fusillade, et se retira en toute hâte. Le général Laharpe sortit de son camp avec quelques officiers de son état-major, pour recueillir aux premières cassines quelques renseignements sur la force du corps qui venait de se montrer : à une heure après-minuit, revenant à son quartier-général par un autre chemin que celui par lequel il était parti, il fut accueilli par un feu de file, et tomba mort percé par les balles de ses propres soldats, qui l'aimaient et furent consternés de leur méprise.

5o Le général Colli, qui commandait les Piémontais, était un officier de l'armée autrichienne; il ne quitta donc pas le service du roi de Sardaigne après l'armistice de Cherasco.

6o La division Augereau passa effectivement le Mincio sur le pont de Borghetto; les démonstrations près de Peschiera étaient une fausse attaque pour fixer l'attention du général Lyptaï

pendant qu'Augereau manoeuvrait pour lui couper le chemin de Vérone.

7o Il y avait dans le fort Urbin huit cents soldats du pape et non pas deux cents; ce fait est bien peu important en lui-même, nous ne le relevons que par respect pour la vérité.

Nous ne savons qui a dit que l'armée n'eût pas dû s'arrêter sur l'Adige, qu'elle eût dû passer les Alpes-Juliennes et se porter sur Vienne; mais cela est bien absurde!

Après la bataille de Lodi, Napoléon reçut un arrêté du directoire qui lui ordonnait de marcher sur Rome et Naples avec vingt mille hommes, et de livrer son armée à Kellermann qui viendrait commander le blocus de Mantoue. Il représenta avec énergie les vices de ce projet, et offrit sa démission, ne voulant pas être l'instrument de la perte de son armée. Le gouvernement rapporta son arrêté; il avait été séduit par l'appât irrésistible pour les hommes de la révolution d'arborer le drapeau français sur le Capitole, et de punir la cour de Naples de ses nombreuses offenses: la politique dicta la conduite de Napoléon avec le roi de Sardaigne; mais ces ménagements entraient difficilement dans les têtes de ce temps-là. Ce n'est pas sans peine qu'il pu faire comprendre toute l'importance de

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