Sayfadaki görseller
PDF
ePub

blocus de Mantoue, réunit sa division et se porta
sur Marcaria. Dans la nuit du 31 juillet au 1
août, Napoléon marcha sur Brescia avec la di-
vision Augereau qui suivait des chemins vieinaux
au travers d'un pays de bruyeres: Massena
ne resta pas à Ponte-San-Marco marcha paral-
lèlement sur la chaussée de Ponte-San-Marra
Brescia: Sauret resta en position sur es
teurs entre Lonato et Salo e genera
commandant l'arrière-garde de Massena ans
cette marche, demeura sur le bas Mineto aree
quinze cents hommes, tiraillant dune ve
autre: l'arriere-garde d'Augereau, commandée

r le général de brigade Valette, sétablit sur
rive droite du Mincio à la hauteur de Bar
to, et tirailla aree l'autre rive Leat
te pointe du jour, les divisions Massénzer
firent demi-tour à droite, après avoir
danowich de Brescia et de tontels
a se porta à Ponte San-Marco er
garde devenue par ce mouve
Te déja reployée sur Cast

forcer sans raison dans
osition des choses la

[graphic]

maintenir la tranquillité dans le Piémont; que les révolutions, les révoltes, la fermentation des passions produisent toujours des troubles; que c'était du calme et de la sécurité qu'il fallait sur les derrières de l'armée.

III NOTE (CHAP. XXX

Bataille de Castiglione.

1o On tient trop de compte des rapports du conseil aulique, qui, battu, chercha à pallier l'état des choses. A cette époque, Wurmser n'avait pas moins de cent mille hommes, dont quinze mille dans Mantoue; l'armée française était de quarante mille hommes, dont dix mille employés au blocus de cette place; trente mille formaient l'armée d'observation qui devait tenir en respect et contenir une armée de secours de plus de quatre-vingt mille hommes. Depuis le 29 juillet jusqu'au 8 août, Wurmser perdit quarante mille hommes, soixante-dix pièces de canon, beaucoup de caissons et de voitures, quinze drapeaux il changea la garnison de Mantoue, la renforça de cinq mille hommes, et regagna le Tyrol avec moins de quarante mille hommes.

2o Le 31 juillet, Augereau repassa le Mincio à Borghetto avec sa seule division, Serrurier leva le

er

blocus de Mantoue, réunit sa division et se porta sur Marcaria. Dans la nuit du 31 juillet au 1 août, Napoléon marcha sur Brescia avec la division Augereau qui suivait des chemins vicinaux au travers d'un pays de bruyères : Masséna (qui ne resta pas à Ponte-San-Marco) marcha parallèlement sur la chaussée de Ponte-San-Marco à Brescia: Sauret resta en position sur les hauteurs entre Lonato et Salo: le général Pigeon, commandant l'arrière-garde de Masséna dans cette marche, demeura sur le bas Mincio avec quinze cents hommes, tiraillant d'une rive à l'autre l'arrière-garde d'Augereau, commandée par le général de brigade Valette, s'établit sur la rive droite du Mincio à la hauteur de Borghetto, et tirailla avec l'autre rive. Le 2 août, à la petite pointe du jour, les divisions Masséna et Augereau firent demi-tour à droite, après avoir chassé Quasdanowich de Brescia et de toute la plaine. Masséna se porta à Ponte-San-Marco et trouva son arrière-garde devenue par ce mouvement son avant-garde, déja reployée sur Castiglione; elle s'était laissé forcer sans raison dans la journée. Telle était la position des choses la veille de la bataille de Lonato.

3o A cette bataille les Autrichiens avaient trente mille hommes; ils en avaient dix-huit mille à

Castiglione; Lyptaï formait l'avant-garde ; aussi fallut-il au général Augereau toute la vigueur de son excellente division renforcée de la réserve de cavalerie, pour vaincre, s'emparer de Castiglione et battre l'ennemi. Douze cents hommes étaient opposés à Masséna: ils prirent d'abord Lonato et défirent l'arrière-garde du général Pigeon, mais furent percés par le centre, repoussés et chassés du champ de bataille. Le 5, eut lieu la bataille de Castiglione. Le général Fiorella qui commandait la division Serrurier, ne put faire son mouvement sur les derrières de Wurmser qu'avec quatre mille hommes ; il y avait à cette division trois mille malingres ruinés par les fièvres des marais, qu'il lui fut impossible d'emmener et qu'il dut laisser à Marcaria avec les sapeurs, les ouvriers, les caissons et autres voitures attachées à l'equipage de siége. Wurmser avait encore près de trente mille hommes, une fort belle cavalerie, la nôtre était encore alors inférieure à l'autrichienne; l'armée française était de vingt-deux à vingt-trois mille hommes, mais c'étaient les mêmes troupes qui s'étaient battues à la Corona, à Lonato, età la bataille du 3; bien des officiers avaient été tués, beaucoup étaient hors de combat: on fit donc dans cette journée tout ce qu'il était possible de faire.

4° Wurmser était un vieux soldat, il avait de bons officiers avec lui; il savait que son plan était trop vaste, mais il se croyait protégé par sa grande supériorité numérique. S'il n'eût eu que des forces égales ou seulement d'un tiers au-dessus, il ne se fût pas autant étendu. S'il eût perdu aussi peu de monde qu'on paraît le croire à Lonato et à Castiglione, il n'eût pas abandonné le Mincio, il s'y fût maintenu, la gauche appuyée à Mantoue, la droite au lac de Garda; en investissant et assiégeant Peschiera, il eût sauvé l'honneur des armes: mais les pertes qu'il avait éprouvées étant trop considérables, elles l'obligèrent à rentrer dans le Tyrol et à abandonner l'Italie.

IVe NOTE (CHAP. XXXI ).

Bataille de Bassano.

Wurmser reçut quinze mille hommes de renfort dans le mois d'août, il lui en restait quarante mille de son ancienne armée, il s'y était joint dix mille Tyroliens: il avait donc soixantedix mille hommes dans le commencement de septembre. Trente inille, y compris les dix mille Tyroliens, furent destinés à garder le Tyrol sous Davidowich, quarante mille à manœuvrer par les plaines du Bassanais et du Vicentin sur Man

« ÖncekiDevam »