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2. Si quis dixerit, fieri non posse, aut non expedire, ut per revelationem divinam homo de Deo, cultuque ei exhibendo edoceatur; anathema sit.

3. Si quis dixerit, hominem ad cognitionem et perfectionem, quæ naturalem superet, divinitus evehi non posse, sed ex seipso ad omnis tamdem veri et boni possessionem jugi profectu pertingere posse et debere; anathema sit.

4. Si quis sacræ Scripturæ libros integros cum omnibus suis partibus, prout illos sancta Tridentina Synodus recensuit, pro sacris et canonicis non susceperit, aut eos divinitus inspiratos esse negaverit; anathema sit.

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1. Si quis dixerit, rationem humanam ita independentem esse, ut fides ei a Deo imperari non possit; anathema sit.

2. Si quis dixerit, fidem divinam a naturali de Deo et rebus moralibus scientia non distingui, ac propterea ad fidem divinam non requiri, ut revelata veritas propter auctoritatem Dei revelantis credatur; anathema sit.

Si quis dixerit, revelationem divinam externis signis credibilem fieri non posse, ideoque sola interna cujusque experientia aut inspiratione privata homines ad fidem movere debere; anathema sit.

4. Si quis dixerit, miracula nulla fieri posse, proindeque omnes de iis narrationes, etiam in sacra Scriptura contentas, inter fabulas vel mythos ablegandas esse: aut miracula certo cognosci nunquam posse, nec iis divinam religionis Christianæ originem rite probari; anathema sit.

Si quis dixerit, assensum fidei Christianæ non esse liberum, sed argumentis humanæ rationis necessario produci; aut ad solam fidem vivam, quæ per charitatem operatur gratiam Dei necessariam esse; anathema sit.

6. Si quis dixerit, parem esse conditionem fidelium atque eorum, qui ad fidem unice veram nondum pervenerunt, ita ut catholici justam causam habere possint, fidem, quam sub Ecclesiæ magistero jam susceperunt, assensu suspenso in dubium vocandi, donec demonstrationem scientificam credibilitatis et veritatis fidei suæ absolverint; anathema

sit.

IV.

DE FIDE ET RATIONE.

1. Si quis dixerit in revelatione divina nulla vera et proprie dicta mysteria contineri, sed universa fidei dogmata posse per rationem rite excultam naturalibus principiis intelligi et demonstrari; anathema sit.

2. Si quis dixerit, disciplinas humanas ea cum libertate tranctandas esse, ut earum assertiones, etsi doctrinæ revelatæ adversentur, tanquam veræ retineri, neque ab Ecclesia proscribi possint; anathema sit.

3. Si quis dixerit, fieri posse, ut dogmatibus ab Ecclesia propositis, aliquando secundum progressum scientiæ sensus tribuendus sit alius ab eo, quem intellexit et intelligit Ecclesia; anathema sit.

Itaque supremi pastolaris nostri officii debitum exequentes, omnes Christi fideles, maxi me vero eos, qui præsunt vel docendi munere funguntur, per viscera Jesu Christi obtestamur, necnon ejusdem Dei et Salvatoris nostri auctoritate jubemus, ut ad hos errores a sancta Ecclesia arcendos et eliminandos, atque purissimæ fidei lucem pandendam stu dium et operam conferant.

Quoniam vero satis non est hæreticam pravitatem devitare, nisi ii quoque errores diligenter fugiantur, qui ad illam plus minusve accedunt; omnes officii monemus, servandi etiam Constitutiones et Decreta, quibus pravæ ejusmodi opiniones, quæ isthic diserte no enumerantur, ab hac Sancta Sede proscriptæ et prohibitæ sunt.

REVUE SCIENTIFIQUE.

Une Conférence de M. Tyndall sur la poussière.-La semence des maladies contagieuses-Les respirateurs de coton.-M. Wastyn et ses grilles enflammées pour l'assainissement des salles de malades.-Progrès faits et à faire.-La vie est-elle éteinte après la décapitation.-Un rêve de 72 heures.

L'air, malgré sa transparence et sa pénétrabilité, est chargé d'une immense quantité de corpuscules invisibles. Est-ce que chacun ne l'a pas reconnu en entrant dans un endroit obscur que traverse un rayon de lumière? On est tout surpris alors, en regardant celui-ci, de l'infinie variété de tout ce qui y voltige, s'abaisse ou monte, en formant des flots irisés et étincelants.

Ces poussières, depuis un petit nombre d'années, et plus spécialement depuis quelques mois, sont devenues un sujet de discussions intéressantes parmi les savants. A Londres, Tyndall en a fait l'objet d'une de ces brilÎantes conférences qui réunissent l'élite de la société anglaise.

L'habile expérimentateur rend la poussière visible en introduisant les gaz qui l'entraînent dans des tubes de verre traversés par un faisceau de lumière électrique. Ces tubes, vus latéralement, paraissent éclairés s'ils contiennent de la poussière, et n'offrent aucune illumination quand on y fait le vide, ou quand ils contiennent un gaz parfaitement filtré. Or, première observation, l'air n'est pas dépouillé de sa poussière quand il a traversé les tubes à acide sulfurique et à potasse caustique employés dans les laboratoires de chimie pour dessècher et purifier les gaz. Il est plus facile d'enlever à un gaz son humidité que sa poussière. Bien des chimistes ne s'en doutent probablement pas.

Deuxième observation: l'immense majorité des poussières atmosphériques est combustible et par conséquent organique, car on produit l'obscurité dans le tube en faisant passer l'air au travers d'un brûleur en platine incandescent.

Troisième observation; les gaz complètement débarrassés de particules flottantes, étant versés dans l'air ordinaire éclairé, y produisent l'effet de tourbillons de fumée noire. Ce noir, loin d'être un corps obscur, est simplement le noir des espaces stellaires, c'est-à-dire le manque de dispersion de la lumière par une poussière.

Quatrième observation: le meilleur filtre pour purifier l'air de la poussière est un tampon de ouate de coton. Les étoffes plucheuses agissent d'une manière analogue.

Or, l'expérience a prouvé que les fermentations et putréfactions sont dues à l'action de ferments, organismes miscroscopiques vivants qui envahissent les tissus quand ils y trouvent des conditions de vie.

M. Tyndall, à cette occasion, a rendu justice aux beaux travaux de M.

Pasteur sur les fermentations, et s'est déclaré partisan de sa théorie des germes, opposée à celle des prétendues générations spontanées.

Mais, cette théorie étant posée, l'orateur en a tiré toutes les conséquences; les maladies épidémiques et infectieuses sont des fermentations; elles se propagent très-probablement par la poussière que nous respirons, et que l'expérience du tube illuminé nous rend visible à l'entrée et à la sortie de nos poumons. Il y a parallélisme parfait entre les phénomènes des maladies contagieuses et ceux de la vie. Ces maladies répandent littéralement leurs semences, qui se développent et se reproduisent à leur tour sur d'autres malades, finissant par prendre possession de populations entières.

Les abcès et les blessures sont infectés par les instruments du chirurgien, couverts de poussière invisible. Le pus, d'abord dépourvu de toute trace d'organisation, se trouve, après quelques opérations, fourmiller d'organismes microscopiques appelés vibrions.

Un ennemi connu est déjà à demi vaincu. S'il est prouvé que la théorie des germes soit vraie, elle donnera à nos efforts pour combattre le mal une direction précise qu'ils n'avaient pas auparavant.

Or, en respirant à travers une couche de ouate, hermétiquement appuyée autour de la bouche et du nez, les poussières de l'air sont arrêtées. L'air, sortant des poumons, filtré par ce moyen, n'illumine plus le tube éclairé, et fait une colonne noire, dirigé dans l'air ordinaire illuminé.

C'est la raison d'une pratique suivie depuis longtemps par les médecins, plus par instinct que par connaissance réelle. Dans une atmosphère contagieuse, ils tiennent un mouchoir contre leur bouche et respirent à travers. Si le principe morbide était un gaz, il ne serait pas arrêté par ce moyen; s'il est arrêté, c'est que c'est une poussière.

"L'application de ces expériences, dit Tyndall, est évidente. Si un médecin veut préserver ses poumons ou ceux de ses malades des germes par lesquels on dit qu'une maladie contagieuse se propage, il se servira de respirateurs de coton. Après les révélations de cette soirée, des respirateurs de cette espèce deviendront probablement d'un usage général pour se garantir des contagions. De plus, si la poussière qu'on respire est une des causes de la prolongation de certaines maladies, le respirateur de coton pourra encore, dans bien des cas, calmer l'irritation et arrêter le dépérissement. Au moyen de ce respirateur, on pourrait respirer dans la chambre d'un malade un air aussi pur que l'air des sommets les plus élevés des Alpes."

La conférence que nous venons d'analyser a eu un grand retentissement et a appelé l'attention sur cette grande question de l'infection contagieuse et épidémique, sur laquelle la doctrine de MM. Pasteur et Tyndall jette une lumière nouvelle.

A Paris, dans les dernières séances de l'Académie des Sciences, quinze communications ont été faites, la plupart relatives à des affections contagieuses ou épidémiques, qui tendent de plus en plus à s'acclimater dans les grandes villes et à y causer une trop grande partie des décès.

La communication la plus intéressante au sujet des contagions est celle de Woestyn. Elle propose de détruire les miasmes contagieux des salles d'hôpital et des chambres de malades en les brûlant, avant d'expulser au dehors l'air qui les contient, au moyen d'une disposition convenable de l'appareil de ventilation. L'auteur espère, par son procédé, diminuer

la mortalité considérable constatée dans les hôpitaux, l'impossibilité d'y faire avec sécurité les opérations chirurgicales qui réussissent habituellement dans d'autres locaux, enfin et surtout l'influence fatale de ces établissements, sur les quartiers voisins, qui sont souvent, en temps d'épidémie, ravagés par les miasmes contagieux que les appareils actuels de ventilation jettent sur la ville.

Or, pour brûler les germes microscopiques flottants dans l'air, il suffit de faire passer cet air, même rapidement, au travers d'une flamme. On peut vérifier ce fait avec le tube illuminé de Tyndall, ou plus simplement en remplissant un flacon de l'air ainsi purgé, et bouchant hermétiquement ce flacon où l'on avait d'abord mis un morceau de viande. Celle-ci reste inaltérée pendant plusieurs mois, tandis qu'avec de l'air ordinaire, elle se putréfie rapidement.

M. Woestyn propose donc de construire des appareils de combustion ayant la forme d'une grille à anneaux concentriques formés par des tubes de gaz, percés de trous latéraux, de telle sorte que les flammes de deux cercles voisins se rejoignent et forment une nappe continue. Ces grilles enflammées seraient dans des espèces de poëles cylindriques, disposées de manière à produire dans les salles plus ou moins de chaleur suivant la saison. Des parois de verre, placées devant elles, permettraient de les utiliser en même temps pour l'éclairage.

La construction de ces appareils produisant à la fois, avec la désinfection, le chauffage, la ventilation et l'éclairage, serait peu coûteuse; les compagnies de gaz pourraient en louer aux particuliers pour aérer les chambres des malades atteints d'affections contagieuses, et protéger ainsi les autres habitants de l'appartement. Les navires suspects, à leur arrivée dans le port, pourraient être aérés au moyen d'appareils analogues. Une couche de charbon bien incondescent pourrait à la rigueur remplacer la couche de flammes.

L'idée de M. Woestyn est excellente; elle ne rémédie pas absolument au mal, car les poussières malfaisantes ne sont pas seulement colportées par les courants d'air, elles s'attachent à toutes les surfaces, à nos vêtements, à nos ustensiles, et les grilles enflammées ne pourront rien contre ces dernières. Mais si celles-ci produisent surtout les contagions, les premières produisent les épidémies, plus terribles parce qu'aucune prudence ne peut en garantir; parceque l'ennemi est dans l'air qu'on respire, absolument invisible et répandu au hasard. Or, c'est cet ennemi-là que les brûleurs de M. Woestyn combattent à sa source.

Tout en préconisant les idées de M. Woestyn, nous ne devons pas taire que le système proposé par lui est encore loin d'avoir acquis la simplicité nécessaire pour entrer définitivement dans la pratique. Appliqué sur une large échelle, dans les grands hópitaux, par exemple, où l'air doit se renouveller sans cesse, il entraînerait des dépenses telles qu'on ne peut songer à l'adopter. Mais il peut déjà rendre d'importants services dans les maisons particulières où règne quelque maladie épidémique.

On a beaucoup discuté, depuis quelques mois, dans les journaux politiques, sur la question de savoir si la vie est entièrement éteinte après la décollation; en un mot, si le décapité souffre et a conscience de cette souffrance après la décapitation. Voici les expériences faites à Beauvais par MM. Evrard et Beaumetz sur la tête du parricide Bellière. La tête

remise aux médecins cinq minutes tout au plus après la mort, fut aussitôt placée sur une table garnie de compresses, destinées à recueillir le sang qui pourrait couler durant l'examen. La face est exsangue, d'une pâleur jaune-mat, uniforme; la mâchoire abaissée, la bouche entr'ouverte. Le visage, immobile, a l'expression de la stupeur, mais non de la souffrance. Les yeux sont bien ouverts, fixes, regardant droit devant eux; les pupilles sont dilatées; la cornée commence déjà à perdre son poli et sa transparence. Un peu de sciure de bois adhère ça et là à la peau; il n'y en a pas trace à la face externe des lèvres ni sur la langue, ce qui indique la mâchoire et les lèvres n'ont fait aucun mouvement.

que

"Nous désobstruons la conque de l'oreille-disent les expérimentateurs, -et, nous approchant aussi près que possible du conduit auditif, nous appelons par trois fois à voix forte le nom du supplicié. Aucun mouvement, absolument aucun, ne se produit dans les yeux, ni dans les muscles de la face. Un tampon de charpie imbibé d'un excès d'ammoniaque est placé sous les narines; aucune contraction des ailes, du nez ni de la face. On touche les lèvres avec ce tampon, même impassibilité. Nous pinçons fortement à plusieurs reprises la peau des joues sans déterminer la moindre contraction des muscles de la face. La conjonctive de chaque ceil est fortement et à plusieurs reprises cautérisée avec un crayon de nitrate d'argent; on présente à deux centimètres de la cornée la lumière d'une bougie, aucune contraction ne se produit dans les paupières ni dans le globe oculaire, ni dans les pupilles. Les organes des sens n'ont donc pas répondu à l'appel que nous avons fait, soit à leurs fonctions, soit à leur sensibi lité physique.... Nous avons alors demandé à l'électricité une excitation plus puissante du système nerveux. La pile de Legendre, avec un courant de médiocre intensité, a déterminé de vives contractions dans ceux des muscles de la face sur lesquelles nous avons posé le pinceau électrique.... Est-ce à dire que le cerveau percevait alors le sentiment de la douleur dont la physionomie exprimait l'émouvante image? Nous ne saurions le croire, pour deux motifs : le premier, c'est que, nos épreuves portant sur le côté gauche de la face, les muscles du côté droit restèrent dans leur stupeur première, au moment des plus expressives contractions du côté électrisé; le second, c'est que les parties électrisées retombaient. dans leur impassibilité cadavérique dès que le courant cessait de leur donner une excitation passagère."

Voilà des faits qui infirment singulièrement, ce nous semble, les articles à sensation qu'on a lancés dans le public, articles qui tendraient à établir que la tête des suppliciés vit et souffre longtemps après la séparation du tronc. Ce qui a été dit à ce sujet n'était que de la théorie; dans une pareille matière il ne faut s'en rapporter qu'à l'expérience.

Elle est em

Puisque nous parlons physiologie, voici une histoire qui ne s'éloigne pas trop de notre sujet et qui pourra intéresser nos Lecteurs. pruntée à la Gazette des hôpitaux qui en garantit l'authenticité.

Je fus appelé, dit M. le docteur Faure, auprès de X.... employé chez un marchand de vins en gros. Je trouvai cet homme, qui a une quarantaine d'années, et qui est d'une constitution excellente, dans un état de maladie et de prostration extrêmes. Le pouls était élevé et très fréquent ; la peau couverte de sueur, violente céphalalgie, frisson, manque de sommeil, agitation, etc., etc. Il se plaignait surtout d'une douleur très

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