Sayfadaki görseller
PDF
ePub
[merged small][merged small][ocr errors][merged small][merged small][graphic][merged small]

DE L'IMPRIMERIE DE MELLINET-MALASSIS, EDITEUR,
MEMBRE DE LA SOCIÉTÉ ACADÉMIQUE DE NANTES,
CORRESPONDANT DE LA SOCIÉTÉ POLYMATHIQUE DU MORBIHAN.

1829.

[merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][ocr errors][merged small][merged small]

DU DÉPARTEMENT DE LA LOIRE-INFÉRIEURE, ETC.);
PAR M. GIRAULT, DE SAINT-FARGEAU.

Les auteurs se copient les uns les autres. Le dernier venⱭ cite comme garantie l'assertion de celui qui l'a précédé; mais celui qui l'a précédé, sur quoi s'était-il fondé ? On est souvent réduit aux données les plus vagues et les plus fugitives, pour appuyer des conjectures sur lesquelles on se fonde ensuite comme sur des vérités de fait.

J.-B. SAY. De l'Utilité des Statistiques.

Avant que nous puissions mettre au jour une topographie physique et médicale complète de la ville de Nantes, travail dont nous nous occupons depuis longtemps, et pour lequel nous avons déjà réuni un graud nombre de matériaux (*), nous allons faire connaître

(*) Bien que l'aperçu topographique et physique de la ville de Nantes, que M. Priou a publié dans le tome 9, p. 281 de ce recueil, ne fût qu'une esquisse du travail qu'il prépare, il n'en a pas moins été l'objet d'une comparaison bien flatteuse pour l'auteur dans les Annales de Physiologie de M. le professeur Broussais, cahier de septembre 1828.

L'auteur qui rend compte de l'aperçu de M. Priou et de la to

les idées que nous a suggérées la lecture de l'ouvrage dont nous venons de transcrire le titre.

Si l'histoire nationale que M. Girault, de Paris, se propose de publier, renfermait des documents topographiques, statistiques, historiques et chronologiques, exacts et précis sur chacun des départements qui composent la France, elle serait précieuse et devrait figurer avec avantage dans toutes les bibliothèques; mais nous nous voyons, à notre grand regret, forcé de déclarer que, si l'histoire particulière de chaque département est aussi remplie d'inexactitudes que celle du département de la Loire-Inférieure, ce livre n'étant à bien dire qu'une compilation fort indigeste de tout ce que les écrivains bretons ont publié jusqu'à ce jour sur notre pays, M. Girault sera loin d'avoir dignement atteint le but utile qu'il se proposait. Donnons des preuves de ce que nous

avançons.

Nous ferons d'abord observer qu'il n'est pas exact de dire (page 3), que Nantes n'offre rien de bien remarquable dans sa constitution atmosphérique; car, sa situation géographique l'expose au contraire à des variations de température fort brusques, lesquelles forment le trait caractéristique du climat nantais, habituelle ment froid et humide, et donnant fréquemment lieu en supprimant subitement la transpiration, aux maux de gorge, au croup, aux rhumes de poitrine, aux rhomatismes articulaires, aux fièvres muqueuses, aux érysipèles et aux hydropisies de tout genre, maladies dominantes de notre belle cité dans laquelle on n'en atteint cependant pas moins la longévité.

Que M. G. nous dise (4), que la route de Bordeaux à Saint-Malo par Nantes aurait besoin de grandes réparations dans la partie qui va de Nantes à Gesvres, nous ne le contredirons pas, mais il a oublié de faire

[ocr errors]
[ocr errors]

pographie physique et médicale de Cusset, par M. Giraudet D. M., s'exprime ainsi: Il n'y a pas de motif à de semblables reproches dans l'ouvrage de M. Priou. La partie médicale y est traitée avec moins d'étendue, mais elle est écrite dans un meilleur esprit ; on y reconnaît un médecin formé par l'expérience et sûr de ses principes, pour qui la médecine physiologique n'est pas une œuvre incomplete el suspecte (Note de l'Editeur),

connaître qu'on avait commencé à la faire macadamiser (*), et que ce système nouveau d'empierrement; qui n'est pourtant pas encore chez nous ce qu'il devrait être, avait bien réussi. Au reste, les travaux sur la route de Clisson, sont plus considérables, et après ceux-ci, viennent ceux de la route de la Rochelle. On a beaucoup parlé de la route de la Chapelle sur Erdre, mais c'est un macadamisage très-imparfait.

Les Briérons, plus connus à Nantes et dans le département, sous le nom de Montoirains, ne transportent pas seulement les mottes de tourbe dans des toues (6); mais encore dans des chaloupes à quille naviguant très-bien. Les petits bateaux plats dont ils se servent dans leurs étiers s'appellent blains, et diffèrent entièrement, par leur forme, de ceux que nous appelons toues.

A l'occasion de l'évaluation de nos landes par notre parent le docteur Fréteau, M. G (6) s'exprime ainsi. En 1820, M. Fréteau, président de la Société Acadé mique de Nantes, auquel nous empruntons une partie de cet article, évaluait à 120,000 arpents les bandes du département de la Loire-Inférieure; mais cette estimation se trouve trop élevée aujourd'hui, depuis les grands defrichements entrepris il y a quelques années. Toutes fois, voici une note qu'il est bon de produire ici, et qui, à l'époque où je fus chargé (1827) par la Société Académique d'examiner les titres de M. Ch. Haëntjens, pour son admission au nombre de ses membres résidants, me fut communiquée par le savant M. Athenas), que nous venons de perdre, et qui faisait partie de la commission dont j'étais l'organe. « En 1778, on comptait en landes, dans ce département, 3,006,000 journaux on en hectares, 1,503,000. En supposant que depuis ce temps on ait défriche le quart, ci. 375,750, reste encore en hectares 1,127,250.

[ocr errors]
[ocr errors]

Ce que M. G. dit de notre industrie (7) a été pris en

[ocr errors]
[ocr errors]
[ocr errors]
[ocr errors]

(*) V. la notice de M. de Tollenare (tome, page 489. de ce recueil et le Breton 1827.) C'est lui qui a importé dans notre département l'idée de macadamis ge, nouveau. mode d'empierrement que l'Angleterre a fait connaitre pour ses routes et qui ne paraissent pas encore avoir fait abandonner quelques systèmes plus modernes dont les journaux scientifiques, nous ont entretenus...

« ÖncekiDevam »