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(6n+2)C ou WC.

C est une constante, c'est la chaleur de combustion d'un atome d'hydrogène. La chaleur de combustion du carbone est, en raison de sa valence, égale à 4C. La valeur numérique de C peut de nouveau se déterminer en divisant par 6 la différence de chaleur de combustion de deux paraffines homologues.

Billitzer (1) fait ressortir une relation purement qualitative entre la valence et la volatilité. Dans les séries verticales du système de Mendeleeff la valence diminue avec la volatilité. Cette règle concerne la somme des unités d'action chimique mises en action par un élément vis-à-vis de l'oxygène, du chlore, etc. Voici quelques exemples:

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Les métaux alcalins sont monovalents, Na et K donnent des superoxydes, mais ils y fonctionnent comme éléments monovalents. Les trois autres métaux moins fusibles sont plurivalents.

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Le cuivre le moins fusible fonctionne avec le plus de valences; si l'oxyde AgO a déjà à 300° une tension de dissociation très considérable, l'oxyde CuO au contraire n'a à cette température qu'une tension de dissociation très faible.

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Les trois premiers sont intéressants. Zn et Cd sont bien bivalents mais, Hg qui est le plus volatil forme des combinaisons où il ne met en action qu'une seule valence.

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Bo, Al, et Sc, sont trivalents, mais les éléments plus fusibles forment des combinaisons très variées.

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Sedwick et Healy proposent des modes de représentation de la valence en rapport avec la forme ou la constitution des atomes. Le premier admet (1) que les atomes des éléments inactifs sont sphériques tandis que les atomes des éléments mono, bi, tri... valents correspondent à des sphères ayant perdu un, deux, trois.., segments. Il est impossible de soutenir une pareille conception.

Pour Healy (2) l'atome a une forme cubique et 8 champs de force de nature quelconque sont disposés dans l'espace aux angles du cube; il suppose qu'il y en a quatre d'une polarité donnée qui correspondent aux quatre sommets d'un tétraèdre et que les quatre autres de polarité inverse, mais de même énergie se trouvent au sommet d'un tétraèdre inverse: la somme algébrique des huit champs de force sera zéro. Si la charge d'un des champs de force devient double de sa valeur initiale, la valeur effective de la résultante ne sera plus zéro mais aura une valeur déterminée m. Si les trois autres champs de force de même polarité acquièrent successivement une valeur double, la résultante deviendra 2m, 3m, 4m. Si les champs de force de polarité inverse acquièrent également une force double, la résultante prendra de nouveau les valeurs 3m, 2m, 1m, et zéro. On peut faire le même raisonnement en triplant, quadruplant, etc., la valeur initiale des champs de force et on aura la même succession pour la valeur de la résultante : c'est aussi la succession des valences dans le système périodique.

Pour Sperber (3) ia valence est fonction du poids atomique et de la direction suivant laquelle les atomes entrent en combinaison.

Quelle que soit la forme d'un atome, on peut se représenter sa masse par une droite (en grandeur et direction). Deux masses atomiques différentes, 35,5 et 23 par exemple, ne peuvent être équivalentes que pour autant qu'elles entrent en réaction, suivant la direction du mouvement moléculaire, avec des angles différents.

Les atomes se combinent ainsi suivant des angles déterminés et la valence indique la composante que l'atome met en action suivant la direction du mouvement moléculaire.

La valence est donc égale au poids atomique multiplié par le cosinus de l'angle suivant lequel les atomes entrent en combinaison

V = a cos p.

Si o

=

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90°, V 0: c'est le cas des gaz inactifs, les oscillations atomiques sont perpendiculaires aux oscillations moléculaires.

(A suivre)

P. BRUYLANTS.

(1) CHEM. NEWS, 71, 139.

(2) CHEM. NEWS, 99, 302.

(3) Zeit. anorg. CHEM., 14, 164; Chem. News, 77, 87.

Les lois du Dynamisme psychique

QUELQUES APPLICATIONS

DE LA LOI DES CONTRASTES

Avant de formuler « la loi des contrastes » telle que nous croyons devoir la comprendre, il ne sera pas inutile d'indiquer brièvement la portée des lois de la << causalité psychique» ou plutôt du « devenir », du << dynamisme » de notre vie consciente; et nous ne croyons pouvoir mieux y réussir qu'en indiquant la place de ces << lois » dans la « psychologie générale ».

S'il est un fait qui s'impose à la constatation immėdiate, c'est l'unité foncière de notre vie consciente. Nous pouvons évidemment y saisir des aspects divers; dans le « champ de la conscience » nous distinguons des régions différentes, et la marche du temps entraîne de toute évidence une évolution marquée de notre vie mentale. Il n'en est pas moins certain que, malgré cette multiplicité de points de vue, la conscience normale se livre dans une unité qui est le premier indice de l'indissoluble « personnalité métaphysique ». Naturellement on retrouve la fameuse comparaison de James qui parle du « stream of consciousness ». La vie consciente se présente, au regard de l'introspection, comme un fleuve, comme un torrent qui s'écoule d'une manière continue sous l'oeil du spectateur. Celui-ci le voit appa

raître au loin derrière quelque accident de terrain qui rappelle le << seuil de la conscience », ou la « marge » extrême de tout le champ de l'introspection; et les eaux, les états de conscience, passent toujours, sans s'arrêter jamais, pour disparaître au loin, dans les abîmes de l'inconscient. Nous savons avec certitude que l'eau de la surface n'est pas celle du fond, que celle qui passe n'est pas celle qui a passé ou qui passera. Mais entre toutes ces parties du fleuve il n'y a aucune solution de continuité, tout y est solidaire des remous occasionnels ou réguliers amènent des échanges entre les différents niveaux; la partie du fond s'écoule de telle manière en raison de l'eau de surface; et il est impossible de saisir le mouvement total de la moindre molécule, si on l'isole de l'ensemble, qui conditionne toutes ses activités.

Cependant il nous est impossible d'embrasser d'un coup d'oeil la totalité de notre être psychique. L'homme, même dégagé de toutes les modalités individuelles, est si complexe que dans son ensemble il échappe à notre emprise. Il faut le mettre en pièces, il faut en faire la dissection psychologique, il faut le morceler suivant des plans de clivage aussi naturels que possible, pour en examiner successivement, d'une manière indépendante, les innombrables aspects. Cette description détaillée et cette élaboration méthodique des fragments psychiques constituent la « psychologie analytique ».

Reconnaissons que pour être indispensable elle n'en est pas moins incomplète. L'homme n'est pas des sensations, des perceptions, des images, des souvenirs, des idées, des émotions, des habitudes, des passions, des initiatives volontaires. Il est tout cela, mais il l'est dans une unité supérieure ; et l'on comprend sans peine que l'analyse appelle impérieusement une synthèse qui nous restitue l'homme réel et vivant. La « biographic psychologique » s'y essaie parfois, mais elle ne nous

livre guère que les caractères différentiels d'une personnalité marquante; certaines œuvres littéraires à tendance « psychologique » s'efforcent de suggérer une âme dans toute son intégrité, mais elles aussi s'attachent à des cas exceptionnels, et ne peuvent donner, dans ses produits les plus vrais et les plus réussis, que l'application plus ou moins fantaisiste et dramatisée de << lois » constatées au préalable. Ce que nous cherchons toujours, c'est l'unité de l'homme qui ne soit qu'homme, de l'homme abstrait si l'on veut, manifestant dans une synthèse les traits essentiels d'une conscience totale.

Et puisque cet homme intégral déborde toutes les formules dans lesquelles on prétend l'enfermer, cette synthèse complète est en quelque sorte un idéal directeur, dont il faut s'approcher toujours, malgré la certitude de ne l'atteindre jamais. - Or rien ne paraît. plus efficace pour assurer cette marche vers la « synthèse humaine » que l'examen des jointures, des articulations entre les différents éléments psychiques. On peut ainsi aboutir à quelques formules très générales, indiquant la manière dont les faits « élémentaires » s'organisent; et l'on serait bien tenté de parler ici de «<lois organiques» des états de conscience, n'était l'équivoque de ce terme qui fait penser à l'aspect corporel de la nature humaine. Lorsqu'on examine le « devenir» des faits psychiques, à partir de l'objet jusqu'au retour à la réalité, extérieure par l'exécution volontaire, lorsqu'on étudie leur immersion dans le torrent de la conscience, lorsqu'on tàche de poursuivre sa marche devant le regard introspectif du psychologue, il est impossible de ne pas songer à certaines formules, à certaines images peut-être, embrassant et représentant une foule de faits particuliers, et ayant dès lors toute la valeur d'une loi expérimentale. Ce sont là les lois du « devenir », du « dynamisme psychique ». Elles n'ont certes pas la rigueur des « lois » physiques et

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