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ET

CATALOGUE DE LIVRES RARES ET CURIEUX DE LITTÉRATURE, D'HISTOIRE, ETC., QUI SE TROUVENT EN VENTE

A LA LIBRAIRIE DE J. TECHENER.

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529. ALCIAT. Omnia Andr. Alciati emblemata, cum commentariis per Claudium Minoem divionensem. Paris., ap. Hyer. de Marnef (Excudebat Car. Rogerius), 1583, 1 vol. in-8, v. f., fil., tr. dor., fig. s. b...... 30->>> André Alciat, célèbre jurisconsulte, né à Milan en 1492, mourut à Pavie, en 1550.-Claude Mignaut, professeur de droit, né à Talant près de Dijon, mourut à Paris vers 1603, dans un àge fort avancé. Il suivit l'usage adopté par les savants de son époque, en habillant son nom à la grecque : De Mignaut, il fit Minos. Ses commentaires sur les emblèmes d'Alciat ont été fort estimés. Publiés pour la première fois en 1574, ils furent souvent réimprimés; on peut en compter quatorze éditions dans les vingt-cinq dernières années du xvIe siècle. Celle de 1583, Paris, Marnef, est très-belle; et les figures sur bois dont elle est ornée, sont d'un bon artiste. C'est l'une des éditions revues et corrigées par l'auteur, dès 1580. La Dédicace à Augustin de Thou, Jean de La Guesle et Barnabé Brisson, est datée d'Étampes le 15 avril 1580; l'Avis au lecteur est de la même année. Cet Avis renferme des détails curieux sur les commentateurs d'Alciat et sur les auteurs qui publièrent au XVIe siècle, des livres d'emblèmes. Les pièces liminaires contiennent, en outre, un savant Traité sur l'origine des symboles, emblèmes et devises, ainsi que des Éloges de Mignaut et de son œuvre, en vers grecs et latins, signés par Nic. Gulon, professeur royal de grec; P. Pineau, de Vendôme; Est. Pasquier; Germain Audebert, d'Orléans, et Nic. Quatresols. Les emblèmes commentés sont suivis de tous les passages grecs qui se trouvent dans Alciat, traduits littéralement par Nic. Gulon; d'une Table méthodique des emblèmes; d'un Éloge de l'ouvrage d'Alciat, prononcé par Mi

gnaut au collège royal de Bourgogne à París, en 1576; et enfin d'une Table des choses et des mots contenus en ces commentaires.

La marque du libraire est sur le titre, et celle de l'imprimeur sur le dernier feuillet.

530. Les emblèmes de Maistre André Alciat, mis en rime francoyse (par Jehan Le Fevre). S. l. n. d.; 1 vol. in-8, mar. v., tr. dor. (anc. reliure). 38

TRES-RARE.-Les nombreuses éditions des emblèmes d'Alciat, publiées du vivant de l'auteur, ont été successivement augmentées, de sorte que la première contenoit seulement une centaine d'emblèmes, tandis que celle de 1549 en contient 213. On n'attendit point que ce livre fùt complet pour le traduire en françois, en espagnol et en italien. Jean Le Fèvre, né à Dijon en 1493, secrétaire du cardinal de Givry, et mort en 1565, traduisit les emblèmes d'Alciat en vers françois, avant l'année 1536. Les bibliographes s'accordent à dire que l'œuvre de J. Le Fèvre parut pour la première fois à Paris, chez Wechel, en 1536; cependant l'édition qui fait l'objet de cette note, sans lieu ni date, et non citée dans les bibliographies, nous paroît antérieure à celle de 1536, et pourroit bien être l'édition originale. En effet, toutes les éditions connues et citées renferment 115 emblèmes, ornés de gravures sur bois ; celle-ci ne renferme que 113 emblèmes, sans figures. La suppression des apostrophes dans cette édition et la non pagination des feuillets, nous semblent être de nouvelles preuves d'antériorité.

Le texte est imprimé en petits caractères italiques fort nets, et la traduction en lettres rondes. L'auteur a dédié son livre à Ph. Chabot, comte de Burancoys et de Charny, gouverneur de la Bourgogne, etc. La marque d'Icarus, qui se trouve sur le titre, est reproduite dans le Manuel du Lib., t. III, p. 303, ainsi que dans les Marques typograph. de Mr Silvestre.

531. Les emblèmes de Maistre André Alciat, puis naguères augmentez par ledict Alciat, et mis en rime françoise, avec curieuse correction (par J. Le Fèvre). Paris, Chr. Wechel, 1542; pet. in-8, fig. sur b., mar. r., tr. dor., Jansén. (Hardy.).. 3S->

....

Édition rare; très-bel exemplaire. C'est la première édition annoncée avec des corrections de l'auteur: elle n'est point citée par le P. Nicéron, dans sa notice bibliographique sur cet ouvrage. Quant à la phrase, puis naguères augmentez par Alciat, on doit la retrouver sur toutes les éditions de Wechel, puisqu'elles contiennent, toutes, le même nombre d'emblèmes, c'est-à-dire 115. Cette édition est imprimée en beaux caractères italiques; et les gravures sur bois sont très-jolies.

532. BENAVIDES (Diego de). Horæ succisivæ, curâ DD.

Franc. Marchionis Navarum et Emmanuelis auctoris fi

liorum, congestæ. Lugduni, sumptibus Io. Coronneau, bibliop. Bayonnensis, 1660; in-8, front. gr., mar. citr., fil. tr. dor......

TRES-RARE.

Exemplaire de la bibliothèque Heber.

60-»

Diego de Benavidès de la Cueva, comte de Saint-Étienne, marquis de Las Navas et Solera, comte de Concentayna et del Riscos, chambellan et conseiller du roi d'Espagne, capitaine général du royaume de Jaen, commandeur de Monréal, vice-roi du royaume de Galice, puis du royaume de Navarre, et nommé vice-roi des Indes, en 1660, s'étoit distingué à l'armée et dans les conseils. Il épousa : 1o une fille de la famille Davila; 2o, en 1654, D. Anna de Sylva. De son premier mariage, il eut trois fils: Pierre qui mourut de la fièvre, à Fontarabie, en 1659, pendant les négociations de la paix entre la France et l'Espagne; François et Emmanuel. Ces deux derniers réunirent les œuvres de leur père et les firent imprimer sous le titre de Hora succisiva. D'amples renseignements sur la vie et la famille de Diego de Benavides se trouvent dans les pièces liminaires du volume. Ces pièces, qui occupent 22 feuillets, se composent d'une Dédicace au pape Alexandre VII; d'un Avis au lecteur, de deux Approbations: celle d'André Salo, jésuite, est remarquable; on y trouve les noms de tous les grands personnages de l'Espagne, qui avoient été élevés dans le collége des Jésuites à Madrid. Vient ensuite un Éloge de l'auteur par le libraire Coronneau, etc.

Ce livre est divisé en deux parties. La première, de 284 pages, contient les œuvres poétiques. Nous signalerons plusieurs pièces qui se rattachent à l'histoire, telles que : une Épitre à l'infant Ferdinand, sur son expédition dans les Pays-Bas; un Poëme sur le siége de Verceil, avec des notes historiques; un Tableau des rois d'Espagne, en vers latins; la Description de la maison en bois (ligneæ domus), dans laquelle fut conclue la paix de 1659; les Éloges de l'Espagne, de Louis de Haro et du cardinal Mazarin. Un grand nombre d'hommes distingués par leur naissance ou par leurs talents sont cités dans ces poésies latines.

La seconde partie renferme deux opuscules en prose: Oracula divina ex tribus primis Geneseos capitibus expensa.- Hispano-Austriacæ domui imperii perpetuitatem plura ominantur. Cette dernière pièce intéresse l'histoire de l'Espagne.

533. CHAMPIER (Séb.). De medicinæ claris scriptoribus.

De legum divin. et human. conditoribus et scriptoribus. S. Campegii et Seb. Choppini, in legem mahometicam dialogus. De corporum animorumque morbis. -Religionis christianæ ex gentilium argumentis comprobatio. Aphorismi. Opera Hippocratis parva, Andr. Brentio interpr. Alexander Aphrodisæus de febribus;

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2

Georg. Valla interpr.

Alex. Benedicti Aphorismi.

Quædam epistolæ ad Symph. Campegium. S. 1. n. d.

(Lyon, 1506); 1 vol pet. in-4, goth., fig. s. b. 65—»

Livre curieux et très-rare. On ne le trouve point dans les catalogues
les plus considérables; et les auteurs du Dict. des hommes célèbres ne l'ont
pas connu.» (Note ms. sur la garde du vol.) Nous ferons observer que le
P. Niceron a cité ce recueil et qu'il en a donné le titre complet, qui occupe
une page et demie de ses Mémoires. Ce volume renferme tant de choses,
que nous avons cru devoir en faire une exacte description.

Index des opuscules contenus dans le recueil; Approbations par Laurent
de Bureau (Burelli), carme de Dijon, évêque de Sisteron, confesseur de
Louis XII; et par Guichard de Lessard, moine Augustin, de Lyon, évêque
de Jérusalem, Table du livre de Medicinæ claris scriptoribus, et liste de
tous les médecins cités dans cet ouvrage; lettre de Léonard Serra, méd.,
à S. Champier; lettre de P. Picot, méd., à J. Marius; dédicace de S. Cham-
pier, à Gonsalve de Tolède, médecin de la reine de France, élu royal à
Lyon, vers latins de Séb. Coppin de Montluçon, sur S. Champier; gravure
sur bois, représentant la décollation de S. Symphorien, en présence de Symph.
Champier et de sa femme, agenouillés, et soutenant chacun l'écu de leurs
armes: celles de Champier, d'azur à une étoile d'or; celles de sa femme,
Marguerite du Terrail, d'azur au chef d'argent, chargé d'un lion issant de
gueules; au filet en bande d'or brochant sur le tout; ces armes sont parties
de celles de Champier. La gravure que nous venons de décrire est repro-
duite encore trois fois dans le cours du volume. Incipit de medicinæ ela-
ris scriptoribus, quinque continens tractatus. La 1re partie contient l'éloge
des plus illustres médecins; une longue dissertation sur la magie, les
figures astrologiques et nécromanciennes, les opérations du démon, la
fascination, la géomancie, etc; enfin des notices sur les rois célèbres dans
l'art de la médecine. La 2a partie traite des philosophes qui ont écrit sur
la médecine. La 3me, des prêtres et des moines qui ont professé la médé-
cine. La 4, des médecins célèbres, italiens de nation. La 5TM*, des méde-
cins célèbres, françois, espagnols, anglois et allemands de nation.- Lettre
de Gonsalve de Tolède, dans laquelle il indique tous les ouvrages déjà
publiés par Champier : cette lettre est datée du 17 janvier 1506; dédicace
du livre de Inventoribus legum, à Jacq. de Amuncuria, comte de St-Jean-
de-Lyon, vicaire général de l'archevêque: Incipit de auctoribus legum di-
vinarum; de Mose et Christo et pseudoprophetá Machometo; - De scripto-
ribus legum humanarum et quis apud Romanos primus leges dederit. —
S. Champerii et S. Coppini in leyem machometicam dialogus. Ce dialogue
est précédé d'une pièce de vers lat. de S. Coppin, et d'une dédicace à
Franç. de Rouban, archev. de Lyon. · De Corporum animorumque morbis
eorumdemque remediis opusculum, précédé d'une dédicace à Philibert Na-
turelli, prévôt de l'église d'Utrecht.- Religionis evangel, et christianæ ex
gentilium et philosophorum et poetarum argumentis comprobatio. Cet opus-
cule est dédié à Guichard de Lessard, évêque de Jérusalem; réponse de

-

Guichard; lettre de S. Champier à Jacq. de Amuncuria.- Les Opuscules d'Hippocrate portent sur le titre quatre vers lat. adressés par A. Brentius à Franç. Dedi, 'ambass. de Venise; l'ouvrage est dédié par Brentius à Sixte IV. Les Aphorismes d'Alexandre d'Aphrodisée sont dédiés par G. Valla à George Cornelius, sénateur de Venise.- S. Champerii ex variis medicis aphorismorum libellus; dédié à J. Laurencin, protonotaire du SaintSiége, et sacriste de S. Étienne et de S. Nizier de Lyon:

Lettrè de S. Champier à Michel Baboti de Novare, datée de mai 1506. - Les Aphorismes d'Alexandre Benedicti sont dédiés à Marc Sanuti, sénateur de Venise.- Lettre de Jacq. Robertet à S. Champier, du mois d'octobre 1506. Lettre de J. Lemaire à P. Picot. Cette dernière lettre, moitié latine, moité françoise, nous a paru assez curieuse, au moins par la forme, pour être reproduite dans le bulletin; on la trouvera dans le prochain numéro.

Symphorien Champier, né dans le Lyonnois en 1472, mourut vers 1539. Il avoit épousé une parente du chevalier Bayard; cette alliance avoit vivement flatté son amour-propre, et pour accroître l'illustration de sa famille, il prétendit descendre des Campeggi de Bologne et des Campesi de Pavie. Aussi, sur le titre de plusieurs de ses ouvrages, s'est-il nommé Campegius, Campesins, ou de Campèse. Champier a été soupçonné d'être l'auteur dù fameux traité de Tribus impostoribus. Le passage qui a donné lieu à cette accusation se lit dans l'opuscule de Legum conditoribus : Notabile certè, et mysterio carere non existimandum, quod tres maximi legum latores frium religionum, quæ totum terrarum orbem occuparunt, in tribus mundi partibus sibi vicinis......, hoc est Assyria, Arabia et Ægypto, fuerint procreati. -Fuit enim Moses Ægyptius, Christus Assyrius, Machometus Arabs.

André Brentius de Padoue, traducteur des opuscules d'Hippocrate, ne doit pas être confondu avec un autre André Brentius, ainsi nommé parce qu'il était né à Brentz en Souabe, et dont le véritable nom était André Althamer; ce dernier, pasteur luthérien à Anspach, mourut vers 1540.

On croit que le traité de Febribus, attribué au célèbre philosophe péripatéticien, Alex. d'Aphrodisée, est d'Alexandre de Tralle. Cet ouvrage, traduit par G. Valla, n'a pas été impr. en grec, et l'édit. latine insérée dans ce recueil est la seule que l'on connoisse.

Alexandre Benedicti, médecin du xv siècle, naquit près de Vérone en Italie; il vivoit encore en 1511. Ce volume renferme la 1" édition de ses Aphorismes.

534.

Practica nova aggregatoris Lugdunensis Dni Simph. Champerii de omnibus morborum generibus ex traditionibus Grecorum, Latinorum, Arabum...Item liber de omnibus generibus febrium. Venetiis, impensâ et curâ heredum nobilis viri Octaviani Scoti Modoetiensis, 1522.Excell. medici Guielmi Brixiensis dictorum illustrium medicorum ad unamquamque egritudinem a capite ad

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