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München

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1800

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1. janv.

11 nivôse.

nement répondit au manifeste de la Vendée par le An VIII. décret qui accordait aux révoltés dix jours pour se soumettre, et fit menacer la Vendée par le général Brune, qui s'y porta avec des forces considérables... L'Angleterre suivait son systême de destruction contre la France: elle envoyait des armes aux rebelles au moment où un gouvernement fort s'occupait de les amnistier. Si elle eût voulu rétablir la royauté en France, c'est-à-dire lui rendre une existence stable et glorieuse, elle eût envoyé un prince aux Vendéens... Mais il était trop tard la place était bien occupée.

16 janvier. 26 nivôse.

12 janvier. 22 nivôse.

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En effet, en prenant le pouvoir, Bonaparte fit comprendre à tous que la main qui savait tenir l'épée savait aussi tenir le sceptre, et l'on put prévoir que le consul serait bientôt un maître, car le soldat était déjà devenu roi. Le désordre existait partout à la faiblesse qui n'osait l'empêcher, Bonaparte substitua la force de l'autorité. Aussitôt que les généraux et les administrateurs comprirent qu'ils auraient un appui permanent dans la fermeté du gouvernement, la confiance ranima leur zèle, et tout se réorganisa sous le sentiment de l'unité.

Au nom de Louis XVIII, sous la direction d'un chef du surnom de Moustache, une bande s'était emparée d'un convoi de fusils et de poudre sur la route de Rennes à Janzé, pendant qu'une autre bande de plus de 1000 hommes se tenait en

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1800

22 janvier.

vous promets les mêmes triomphes. Croyez-en An VIII. ma parole, nous les vaincrons encore. » 2 plaviôse.

Le lendemain, tous les corps armés, garde nationale et troupes de ligne, furent réunis sur les deux Cours, et le général Brune, après avoir parcouru tous les rangs, rassembla les officiers de la garde nationale et leur adressa ces paroles :

<< Braves Nantais, vous qui avez donné tant de preuves de patriotisme et de courage, et dont les noms sont attachés aux lauriers cueillis sur nos frontières, vous souffrez depuis longtemps des désastres d'une guerre horrible, dont le feu semblait éteint vous avez à vous plaindre de ceux qui l'ont laissé rallumer; mais le gouvernement actuel a à cœur de finir vos maux. L'Anglais, qui les irrite, compte sur vos divisions. Hommes égarés, rentrez dans le foyer de la république : elle vous tend les bras, elle est prête à vous recevoir. Nous sommes des pères qui savent pardonner à leurs enfants; mais hâtez-vous de rentrer dans le devoir, de profiter de notre tendresse, car si vous persistiez dans votre rébellion, le moment de l'indulgence une fois passé, votre punition serait terrible.

» Amis de la patrie, encore quelques instants de constance, et la paix va la couronner. Si les Anglo-Russes essaient de descendre sur nos côtes, ils paieront cher leur témérité : les braves qui les ont vaincus en Hollande sont ici pour les vaincre encore.

» Sont-ce les chouans que vous redoutez? Ils font, dit-on, la guerre avec ruse eh bien, j'opposerai la ruse à la ruse, je les suivrai partout, je ne les quitterai pas de vue un seul instant; ils me trouveront dans les grands chemins, dans les routes de traverse, dans les vil

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