Le cardinal Bellisomi est au moment d'être acclamé. Opposition du cardinal Herzan, agent de l'Autriche. Le cabinet de Vienne vent faire nommer le cardinal Mattei. Le sacré collége partagé en deux Le cardinal Antonelli prend la conduite de la facTentatives inutiles pour choisir un pape en dehors Mécontentement causé au dehors par les lenteurs - camps opposés. tion autrichienne. des denx camps. du conclave. - CHAP. II. ÉLECTION DE PIE VII.-Retour d'Égypte de Bonaparte, et journée du 18 brumaire. La conduite du premier consul à l'égard da clergé catholique, très-différente de celle du directoire. - Espérances qu'elle suscite jusque dans le sein du conclave. Le cardinal Maury. - Ses premières ouvertures à Consalvi. Ils songent tous deux au cardinal Chiaramonti, et conviennent de faire suggérer ce choix au car Chiaramonti proclamé pape à l'unanimité, sous CHAP. III. RETOUR DU PAPE A ROME. Mécontentement de l'Autriche. Elle veut faire venir le pape à Vienne. Elle envoie le marquis Ghislieri Pages. 18 580 rait, prendrait des résolutions dont Sa Sainteté aurait des regrets, mais dont rien ne pourrait plus le faire revenir. Paris, 17 novembre. Le cardinal Caprara a écrit au cardinal Antonelli qu'il ignore jusqu'où l'empereur et les grands dignitaires iront audevant du pape. Mais ce qu'il y a de sûr, c'est que M. de Talleyrand, qui est tout à la fois grand chambellan de Sa Majesté et son ministre des relations.extérieures, se portera à la rencontre du pape. M. de Talleyrand est au mieux avec l'empereur, son influence, en tout, est immense; il fait, à vrai dire, la pluie et le beau temps. Il désire vivement que Sa Sainteté ait à se louer de son séjour à Paris. En conséquence, le cardinal Caprara donne le conseil de l'accueillir sans affectation, avec urbanité, de lui témoigner des égards et de la confiance, voyant en lui uniquement l'homme chargé des hautes fonctions déjà indiquées. Il importe de se le concilier, car son indifférence seule suffirait pour créer des difficultés et nuire au succès de ce qu'on souhaiterait. Quant à l'évêque d'Orléans, l'empereur, dans toutes les affaires religieuses, le consulte avant de prendre aucune résolution, puis les choses arrêtées avec Mgr Bernier, Sa Majesté donne ses ordres à M. Portalis ou charge l'évêque lui-même de leur exécution. FIN DU TOME PREMIER. TABLE DU TOME PREMIER. Pages. INTRODU TION. - CHAP. Ter. LE CONCLAVE DE VENISE. Ouverture du conclave à Venise. du conclave. - CHAP. II. ÉLECTION DE PIE VII.-Retour d'Égypte de Bonaparte, et jour- née du 18 brumaire. La conduite du premier consul à l'égard du clergé catholique, très-différente de celle du directoire. - Espérances qu'elle suscite jusque dans le sein du conclave. Le cardinal Maury. - Ses premières ouvertures à Consalvi. 1ls songent tous deux au cardinal Chiaramonti, et conviennent de faire suggérer ce choix au car- dinal Antonelli en lui en laissant tout l'honneur. Succès complet de cette combinaison. Chiaramonti proclamé pape à l'unanimité, sous CHAP. III. RETOUR DU PAPE A ROME. Mécontentement de l'Autriche. - Elle veut faire venir le pape à Vienne. Elle envoie le marquis Ghislieri - signifier qu'elle entend garder les Légations, et demande à Pie VII de - - - Pages. le fait partir par mer pour Pesaro, afin qu'il ne traverse pas les Léga- -- CHAP. IV. CONSALVI SECRÉTAIRE D'ÉTAT. Origine et débuts de Consalvi Son rôle au conclave de Venise. - - Il est nommé secrétaire d'État par Pie VII. Caractère personnel de Consalvi. Intimité de sa liai- - son avec Pie VII... - CHAP. V. LE PREMIER CONSUL APRÈS MARENGO.- Bonaparte passe les Alpes. - - Ses attentions pour le clergé italien. Allocution aux curés de la - - CHAP. VI. OUVERTURE DES NÉGOCIATIONS AVEC ROME. Le premier consul 46 63 73 CHAP. VII. CONCLUSION DU CONCORDAT A PARIS. Conférences entre le - - - cardinal Consalvi et l'abbé Bernier. Sentiments de l'empereur au Le concordat paraît conclu. Difli- --- - Le premier consul lui donne publiquement congé. — Consalvi - Résultat de la négocia- Ordres donnés aux jour- naux de ne plus s'occuper des affaires de la religion............. de se rendre aux Tuileries. Exigence inattendue du premier consul au sujet des évêques constitutionnels. Résistance du cardinal et mécontentement de Napoléon. - Visite de l'abbé Bernier au cardinal Consalvi lorsque celui-ci est déjà tout prêt à monter en voiture. - Bona- parte veut qu'il rédige d'avance la bulle qui accompagnera la publica- tion du concordat. Retour de Consalvi à Rome et approbation don- née au concordat par le pape et par le sacré collége. Le premier consul diffère la publication du concordat et demande l'envoi à Paris CHAP. IX. RETARD DE LA PUBLICATION DU CONCORDAT. --- Le cardinal Caprara, nonce à Vienne. Ses complaisances à l'égard de Joseph II. - Son caractère. Il est naturellement porté à user de déférence envers les pouvoirs établis, Sa réception en France. Première entrevue avec le premier consul. Difficultés au sujet des évêques constitutionnels. Plaintes et récriminations du premier consul. M. Portalis, son caractère.-M. Cacault. Il défend la thèse du saint-siége mieux que Pages. M. Portalis et le légat lui-même. Le premier consul, mieux éclairé, se calme, mais il diffère intentionnellement la publication du concordat. 142 portées par le cardinal Caprara. - Il est particulièrement chargé d'in- sister pour qu'il n'y ait pas de constitutionnels parmi les nouveaux évêques, et pour qu'on rende les Légations au saint-siége. Dispositions du premier consul sur ces deux points. Il est résolu à ne point donner satisfaction au légat, mais à le bercer d'espérances. Facilité du légat à se laisser tromper par le premier consul. Tentative faite pour le faire se rencontrer à Notre-Dame avec les constitutionnels. Refus péremptoire du cardinal Caprara. - Nomination de dix évêques consti- tutionnels. Désespoir de Caprara. Il refuse de les installer cano- niquement s'ils ne rétractent pas leurs erreurs. Les évêques s'y refusent par invitation du premier consul. Menace d'une rupture. — Démarches de M. l'abbé Bernier, de M. de Pancemont, de M. Portalis auprès du légat. Transaction. L'évêque d'Orléans et l'évêque de Vannes assurent par écrit avoir reçu l'abjuration des évêques constitu- tionnels. Ils sont démentis par les constitutionnels. - Argent donné sur les fonds secrets à l'abbé Bernier et à M. de Pancemont... CHAP. XI. PUBLICATION DU CONCORDAT. Te Deum chanté à Notre-Dame |