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9. Et Dieu dit : Que les eaux qui sont sous le Ciel se rassemblent en un seul lieu et qu'une partie sèche apparaisse. Et il fut fait ainsi.

10. Et Dieu appela la partie sèche, Terre, et l'assemblage des eaux, Mer. Et Dieu vit que cela était bien.

11. Et il dit: Que de la terre sorte l'herbe verdoyante qui produise de la semence, et les arbres fruitiers qui produisent des fruits selon leurs semences, et qui aient en eux-mêmes leur semence sur la terre.

12. Et la terre produisit l'herbe verdoyante ayant sa semence en elle-même, et les arbres produisant du fruit et ayant chacun leur semence en euxmêmes, selon leurs espèces. Et Dieu vit que cela était bien.

13. Et il y eut un soir et un matin, troisième jour. 14. Or Dieu dit: Qu'il y ait des luminaires dans le firmament du Ciel et qu'ils séparent le jour de la nuit, et qu'ils servent de signes et d'époques pour les jours et les années.

15. Afin qu'ils brillent dans le firmament et éclairent la terre. Et cela fut fait ainsi.

16. Et Dieu fit deux grands luminaires : un luminaire plus grand pour présider au jour, et un luminaire moins grand pour présider à la nuit, et les

étoiles.

17. Et il les plaça dans le firmament du ciel pour luire sur la terre,

18. Et pour présider au jour et à la nuit, et pour séparer les ténèbres de la lumière. Et Dieu vit que cela était bien.

19. Et il y eut un soir et un matin, quatrième jour. 20. Dieu dit aussi : Que les eaux produisent des reptiles vivants et animés, et des volatiles sous le firmament du ciel.

21. Et Dieu créa les grands poissons et tous les animaux vivants et se mouvant, que les eaux produisirent chacun selon leurs espèces, et tous les volatiles selon leurs genres. Et Dieu vit que cela était bien.

22. Et Dieu les bénit en disant: Croissez et multipliez-vous, remplissez les eaux de la mer; et que les oiseaux se multiplient sur la terre.

23. Et il y eut un soir et un matin, cinquième jour. 24. Dieu dit aussi : Que la terre produise des animaux vivants, selon leurs genres, les quadrupedes et les reptiles, et les animaux terrestres, selon leurs espèces. Et cela fut fait ainsi.

25. Et Dieu fit les animaux de la terre, selon leurs espèces, et les quadrupèdes, et tous les reptiles de la terre, selon leurs genres. Et Dieu vit que cela était bien.

26. Et il dit: Faisons l'homme à notre image et ressemblance, afin qu'il règne sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel, sur les animaux et sur

toute la terre, et sur tous les reptiles qui se meuvent sur la terre.

27. Et Dieu créa l'homme à son image: il le créa à l'image de Dieu; il le fit homme et femme.

28. Et Dieu les bénit et leur dit : Croissez et multipliez-vous; remplissez la terre, soumettez-la; régnez sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel, et sur tous les animaux qui se meuvent sur la terre.

29. Et Dieu dit : Voici que je vous ai donné toute plante qui porte sa semence sur la terre, tout arbre qui a en lui-même la semence de son espèce, pour vous servir de nourriture,

30. Et pour servir de nourriture à tous les animaux de la terre, à tous les oiseaux du ciel, et à tout animal qui se meut sur la terre, et qui a une âme vivante, afin qu'ils s'en nourrissent. Et cela fut fait ainsi.

31. Et Dieu vit que tout ce qu'il avait fait était très-bien. Et il y eut un soir et un matin, sixième jour.

Voilà le récit de Moïse, que nous allons interpréter et confronter avec les découvertes modernes. Voici maintenant une phrase de Proudhon qui résume l'opinion de la science anti-religieuse contemporaine : « Ce qui arrive à l'Eglise avec la science «< économique, n'est que la répétition de ce qui lui « est arrivé tant de fois avec les autres branches du

<< savoir humain, une contradiction de plus qui se << dresse devant elle, une nouvelle redoute de la << raison contre la foi. Elle en a vu bien d'autres: << un jour, c'est l'astronomie qui lui dérange son «ciel; le lendemain, c'est la géologie qui boule<< verse sa Genèse; après, la linguistique donne un « démenti à son histoire de la dispersion babé. << lique, etc. >>

Or, je vous montrerai que ni l'astronomie, ni la géologie, ni la linguistique n'ont rien bouleversé dans le récit de Moïse. Au contraire, tandis que toutes ces sciences se sont transformées complétement, et sont arrivées, à travers mille tâtonnements et mille erreurs, au point où elles en sont aujourd'hui, la Genèse n'a jamais varié, et toujours les découvertes vraies et incontestables lui ont donné raison. Mais il est arrivé bien souvent que les savants d'une époque, croyant avoir la vérité pour eux, ont accusé la Bible d'erreur; plus tard, les théories de ces savants sont tombées devant de nouvelles découvertes qui, elles aussi, contredisaient le récit mosaïque; plus tard encore ces découvertes ont été remplacées par d'autres, et ainsi de suite, jusqu'à ce qu'enfin des faits évidents, des démonstrations irréfutables sont venues, pour quelques sciences et en quelques points assez rares, arrêter définitivement les hypothèses. Mais alors il s'est trouvé précisément que la science arrivée à ce degré de perfection était d'ac

cord avec la Bible. Le livre de Moïse, attaqué par toutes les sciences, dans leurs périodes d'évolution, les a vues toutes changer et crouler; les systèmes ont succédé aux systèmes, et lorsque les savants ont acquis la certitude absolue sur un point quelconque, leurs conclusions sont celles du livre sacré. Ce fait, excessivement remarquable, ressortira de l'étude que nous allons faire de ce premier chapitre.

Avant de finir ces notions préliminaires, je vous ferai observer que la plupart des sciences qui se donnent aujourd'hui comme l'expression de la vérité ne sont assises encore que sur des hypothèses plus ou moins probables, et n'arrivent pas à des conclusions certaines ; celles qui reposent sur des faits incontestables, ne veulent pas, souvent, s'en tenir à ces faits, mais elles en déduisent des conséquences plus ou moins hasardées qu'une bonne logique ne saurait admettre, et il est possible que plus tard des faits nouvellement découverts jettent bas tout cet échafaudage de systèmes. Lors donc que nous rencontrerons quelque passage de la Genèse inexplicable par les théories scientifiques actuelles, nous ne devrons nullement en inférer que ce passage est erroné; nous ferons passer les données de la science adverse au crible de la saine raison, et toujours nous y découvrirons quelque vice qui relègue la prétendue science au rang d'une hypothèse ou d'une opinion; or, nous n'avons à accepter que la science sérieuse et certaine comme critérium de la vérité.

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