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toute charge, la réaction d'induit venant contrecarrer le champ des aimants, quand le débit croît. Le seul inconvénient qui puisse être à craindre serait que le flux magnétique n'aille en s'affaiblissant à la longue et ne mette assez vite la machine hors d'usage. On peut objecter que l'on n'a pas observé la chose avec les magnétos d'allumage. Seulement, il faut remarquer que tout ce que l'on demande pour cet usage, est d'avoir une bonne étincelle. Celle-ci peut rester excellente, même avec un affaiblissement du champ intolérable pour la production du courant devant servir à l'éclairage. Pour être fixé sur ce point, il serait indispensable de procéder à des essais.

Quelle sera la solution qui s'imposera dans un avenir plus ou moins rapproché? On ne saurait le dire en ce moment. Il est probable que l'expérience qui a déjà fait réaliser tant de progrès dans l'automobile, et a conduit insensiblement à l'unification de toutes les pièces importantes pour s'en tenir au type le plus convenable, indiquera ici encore la voie à suivre. Quelle qu'elle soit, il est certain qu'elle conduira à ce principe de n'avoir sur la voiture qu'une seule et unique source d'énergie électrique, servant pour tous les usages l'éclairage, l'allumage des gaz dans le moteur et, probablement aussi, assurant la mise en marche de celui-ci. De plus, le générateur idéal de l'avenir n'utilisera pas d'accumulateurs, toujours encombrants et coûteux. Les efforts des constructeurs s'orienteront-ils vers le groupe indépendant? Peutêtre; des essais ont déjà été entrepris de ce côté, mais jusqu'à présent ils ne sont pas encore sortis de la période expérimentale.

MAURICE DEMANET,

Ingénieur-Électricien.

ORIENTATIONS NOUVELLES

DANS

L'ÉTUDE DU MÉTABOLISME
DU MÉTABOLISME ANIMAL (1)

(Suite)

SECONDE PARTIE

LE POINT CULMINANT DU MÉTABOLISME ANIMAL :
L'ASSIMILATION

2. Le minimum azoté (suite).

a) La détermination numérique du minimum azoté. Le premier problème qui se présente ici au chercheur est évidemment de découvrir la valeur du minimum azoté. Comme nous le faisions remarquer un peu plus haut, la solution de ce problème, loin d'épuiser la question qui nous occupe, n'exprimera encore qu'un fait brut, résultat immédiat de dosages comparés. Nous savons déjà que l'organisme peut se maintenir en équilibre azoté, malgré des variations très amples de la quantité d'azote ingérée il s'agit ici uniquement de déterminer la valeur minima des variations encore tolérées.

Il n'y a guère de recherches significatives à signaler avant celles de Karl Voit. Elles portèrent d'abord

(1) REVUE DES QUEST. SCIENT., 3° série, t. XXIII, 20 avril 1913, pp. 438-491.

que le

sur des animaux. Voit crut pouvoir en conclure minimum azoté, même au cas d'une alimentation suffi· samment riche en composés ternaires, était, chez le chien, notablement supérieur au minimum d'excrétion azotée subie pendant le jeûne. Par contre, Munk (1885, 1893), et d'autres, soupçonnaient que ces deux notions de minimum azoté au cours de l'alimentation et d'excrétion azotée au cours du jeûne total n'étaient pas entièrement comparables. C'est, au fond, ce qu'en dépit de leur conclusion, E. Voit et Korkunoff mirent eux-mêmes en évidence dans un travail ultérieur (1895) ils supposent que 81 % seulement de l'azote excrété au cours du jeûne provient de la désassimilation des albumines somatiques, et vraiment l'hypothèse n'a rien de particulièrement arbitraire si l'on tient compte de la multiplicité presque inextricable de conditions qui peuvent influer sur les pertes brutes d'azote pendant le jeûne. Le point de comparaison sera donc, non plus ces pertes brutes, mais l'excrétion azotée d'origine directement albumineuse. Si nous mettons en regard les pertes brutes d'azote pendant le jeûne et la valeur brute minima de l'azote qu'il faut faire ingérer pour maintenir encore l'équilibre azoté, nous constaterons, en effet, que la seconde n'est pas constamment supérieure aux premières, ce qui semble contredire la thèse ancienne de C. Voit. Mais, au contraire, si nous restreignons notre comparaison aux excrétions d'origine directement albumineuse, nous obtiendrons, moyennant application de l'hypothèse faite ci-dessus, un pourcentage d'azote alimentaire constamment supérieur à celui de l'excrétion azotée du jeûne par exemple 133, 124, 134, 126, 108, 111..., contre 100. Et ceci est bien, ramenée à une forme plus précise, l'ancienne assertion de Voit: elle pose un problème nouveau: pourquoi le catabolisme minimum des albumines est-il supérieur, dans l'état d'alimentation,

à ce qu'il est dans l'état d'inanition azotée? Tigerstedt (1906) fait remarquer que la différence peut en partie s'expliquer par la production accrue de liquides digestifs que réclame l'alimentation. Nous préférons, pour notre part, la réponse que Mendel oppose à cette diffi culté (1911): c'est que la différence en question tend à s'effacer à mesure que l'alimentation non azotée est plus riche et mieux utilisée. Telle est aussi l'opinion de Rubner (1908). On conçoit facilement que le degré d'utilisation des albumines, soit cellulaires soit alimentaires, dépende à la fois des besoins énergétiques, assez variables, de l'organisme et de l'état où se trouvent actuellement les autres composés dynamogènes utilisables la cause de la différence constatée doit être dans un catabolisme énergétique plus ou moins important de l'azote.

Les expériences de Chittenden sur le minimum azoté chez les animaux carnivores et en particulier chez le chien, l'emportent de beaucoup sur les précédentes par l'habileté de la technique et le soin minutieux des observations. Elles eurent encore l'avantage de se prolonger, sur chaque sujet en expérience, pendant un temps assez long, de six à dix mois. Or il résulte des tableaux publiés par Chittenden (1907), que, moyennant une nourriture bien choisie et de sages précautions d'hygiène, des chiens peuvent subsister sans inconvénient avec une ration moyenne d'azote de 0,26 gr. à 0,33 gr. par kilogramme de poids vif. Cette ration est supérieure au minimum azoté déterminé par d'autres physiologistes; ainsi, si l'on calcule, d'après les tableaux de Voit et Korkunoff (1895), l'azote minimum éliminé, par kilogramme de poids, chez des chiens maintenus en équilibre azoté, on rencontre des valeurs qui s'échelonnent entre 0,147 et 0,223 gr. Mais il faut remarquer, d'abord, que la ration azotée de Chittenden demeure encore fort en dessous de la ration ordinaire, et puis

surtout, que le but de cet expérimentateur n'était pas de calculer exactement le minimum azoté strictement réalisable, mais plutôt de montrer que, même chez des carnivores, une proportion très faible d'albumines peut suffire à entretenir la vie sans inconvénient appréciable et pendant, une durée pratiquement indéfinie. Les chiffres de Chittenden expriment un minimum azoté pratique et largement réalisable.

Plus nombreuses et plus intéressantes en un sens furent les expériences qui portèrent sur l'homme. Nous allons passer en revue les principales données qu'elles fournissent relativement au minimum azoté.

A qui veut se renseigner sur le minimum d'aliments azotés indispensable au maintien de la vitalité normale il ne servira guère de s'en rapporter aux types classiques de ration alimentaire. Ceux-ci, en effet, doivent tenir compte de besoins plus ou moins artificiels, créés par les habitudes prises. Supposé même que ces besoins se légitiment par certaines utilités réelles, ils ne sont nullement l'expression adéquate des strictes exigences chimiques de l'organisme. Dans toutes les normes pratiques d'alimentation, la proportion d'albumines est bien supérieure au minimum strictement exigible, parce qu'on a l'habitude d'y emprunter aux composés azotés une part d'énergie qui pourrait tout aussi bien être fournie par un surcroît d'hydrates de carbone.

Quelques exemples: la ration d'entretien proposée jadis par Voit comporte 118 gr. d'albumine contre 56 gr. de graisses et 500 gr. d'hydrates de carbone. Plus récemment (1904), Armand Gautier, faisant la moyenne des rations d'entretien déterminées par diverses méthodes, proposa 107 gr. d'albumine, 64 gr. de graisses et 407 gr. d'hydrocarbonés, ce qui fait un apport journalier de 17 gr. environ d'azote et de 270 gr. de carbone. Une pareille ration est calculée pour un adulte de poids moyen, effectuant un travail

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