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que l'on

formule (2) ci-dessus, subsiste pourvu que

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On voit maintenant comment la rotation terrestre peut être mise en évidence par l'expérience des courants liquides de Turmlirz. En effet si la Terre ne tournait pas par rapport aux axes absolus (c'est-à-dire si ceux-ci n'étaient pas invariablement liés au solide stellaire mais bien à la Terre), chaque molécule liquide devrait avoir un mouvement purement rectiligne et radial; au contraire comme la Terre tourne vis-à-vis des axes absolus, ce mouvement ne peut plus être simplement radial, mais les trajectoires doivent s'incurver dans un sens ou dans l'autre.

Reste à comparer la courbure observée à la courbure

FIG. 3

calculée. La fig. 3 montre les trajectoires que devaient suivre, d'après la théorie de Turmlirz, les molécules liquides dans ses expériences, en admettant que les

axes absolus fussent invariablement liés au solide stellaire. Voyons maintenant ce que les expériences ont permis d'enregistrer. Turmlirz a procédé à six essais. Pour enregistrer les résultats, il s'est servi de la photographie: un appareil photographique était fixé au plafond de la salle, au-dessus du vase. Le dessin cidessous (pl. I, fig. 4) est la reproduction d'une des photographies; ce dessin montre que la déviation angulaire des courants liquides centripètes s'est faite dans le sens voulu par la théorie (cf. fig. 3). Néanmoins cette déviation est notablement plus faible que dans le graphique théorique : ce qui n'est nullement surprenant, vu les hypothèses simplificatrices que nous avons adoptée au début des raisonnements. Mais ce qui est plus grave, c'est l'anomalie qui se manifeste, dans la fig. 4 (1), pour le quadrant I. Tandis que dans les qua

drants II, III, IV la direction des filets colorés se fait dans le sens voulu par la théorie, dans le quadrant I elle se fait dans le sens contraire. Turmlirz lui-même n'a pu donner de cette anomalie une explication complètement satisfaisante. On peut donc difficilement attribuer à l'expérience du professeur viennois une valeur quantitative; et même la valeur purement qualitative peut être contestée, au moins tant que l'on n'aura pu se rendre compte, d'une façon certaine, de la vraie cause de l'anomalie constatée (2).

VI

Le R. P. J.-G. Hagen, S. J., directeur de l'Observatoire du Vatican, a imaginé de nouveaux appareils : l'isotoméographe (3), la poulie suspendue et, avec

(1) Cette anomalie se présente, paraît-il, dans tous les clichés de Turmlirz. (2) Cf. Hagen, op. cit., 4me Partie, ch. III, § 7b, p. 111.

(3) Le nom d'isotoméographe a été proposé par M. Cyp. Stephanos, recteur de l'Université Nationale d'Athènes, pour l'appareil qui lui a été décrit par

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F. Manucci, assistant à son Observatoire, la poulie fixe (1).

L'isotoméographe a été établi dans la Tour ronde de Léon IV (Tour Léonine), située à l'angle Sud-Ouest du Vatican. L'instrument a été construit sur trois modèles (2): Un premier pour de simples essais qualitatifs; un deuxième que nous étudierons en détail et qui a permis des recherches quantitatives; enfin un troisième, modifié d'après une indication (d'ailleurs pas énoncée d'une façon exacte) fournie par de Tessan (3), qui n'a pas donné complète satisfaction et que nous ne décrirons pas plus que le premier.

Voici une brève description de l'isotoméographe du deuxième type au moyen duquel le R. P. Hagen a obtenu ses brillants résultats.

L'armature, presque entièrement en bois, se compose d'une poutre horizontale AA'B' (pl. I, fig. 5) d'une longueur de près de neuf mètres, au milieu de laquelle s'élève un montant vertical CD. De l'extrémité supérieure D de ce montant partent des tirants de fer T, T' reliant cette extrémité à celles B, B' de la poutre horizontale en sorte que la charpente ainsi réalisée présente à peu près l'aspect d'une ferme de toiture. Cette charpente est suspendue au plafond de la salle par un double fil f, f' d'acier, de sept mètres de longueur. L'armature seule pèse environ quatre-vingt cinq kilo

l'auteur et dont le mouvement devait être basé sur le principe de la constance des aires (pour des durées égales), ou plutôt de la proportionnalité des aires aux temps (il fait dériver ce nom de deux mots loos egal et τομεύς

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secteur) Il a proposé aussi le nom d'instrument équiaroléaire. (1) Comme on le verra plus loin, la poulie, dans les deux derniers instruments, ne joue toutefois qu'un rôle secondaire..

(2) Cf. Hagen, op. cit., 5me partie, litt. B-C. pp. 114-117, et App. II, 1re partie, ch. VI, n° 13, pp. 26-27.

(3) Sur une manière dont on pourrait varier l'expérience par laquelle M. Foucault rend sensible aux yeux le mouvement de rotation de la Terre (COMPTES RENDUS AC. Sc., Paris, t. XXXII, 1851, pp. 504-505). Cf. Hagen, op. cit., 4me partie, ch. I, pp. 99-100.

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IV

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FIG. 5.

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