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« Pour gagner les grâces promises, il est essentiel les théologiens le savent que le chrétien ne se borne jamais intentionnellement à la pratique recommandée dans les paroles citées plus haut: Cette intention ferait obstacle à la bonté du Sauveur; mais qu'il se conforme à la demande du Sacré-Cœur en bon et loyal chrétien.

Si la série des neuf vendredis est interrompue par une cause légitime, on continue la série dès que l'empêchement est écarté. N'oublions pas, pour trancher d'autres questions sur ce point, que Notre-Seigneur avait pour but d'amener les chrétiens à la sainte Table plus souvent qu'ils n'y allaient, à l'époque de Marguerite-Marie. »

UNE VOIX J'ai lu la promesse dans la Vie de la Bienheureuse écrite par elle-même. >>

AUTRE VOIX: « Les études des Pères Jésuites ont traité cette question tout récemment. »

Le P. LEMIUS: « Obéissons aux Instructions et Encycliques de Léon XIII, qui attache l'établissement du règne de Jésus-Christ ici-bas au culte du Sacré-Cœur, non seulement par la célébration éclatante d'une fête annuelle, mais par la célébration de chaque premier vendredi du mois avec la Communion. Cette Communion, Notre-Seigneur l'a demandée : Il a guéri Marguerite-Marie Alacoque d'une maladie grave, après qu'elle l'eut pratiquée sur son ordre. Même conduite de sa part à l'égard d'une autre Religieuse, compagne de la Sainte. Ces mêmes vendredis, le Sacré-Cœur offrait ses plus éclatantes apparitions, ses plus larges secours pour porter les souffrances et les croix. Mesdames, Messieurs, pour étendre le règne du Maître adorable, pour convertir les pécheurs, pour former une France chrétienne,

répandez la dévotion spéciale des premiers vendredis du mois. » (Applaudissements.)

M. le Président : « Le vœu formulé par le P. Lémius est unanimement adopté pour toutes les paroisses où il peut être mis en pratique. »

M. l'Amiral DE CUVERVILLE: Bien osé de parler après le P. Lémius, je déclarerai cependant que, au temps de mon commandement en chef, quand j'avais un aumônier à bord, je lui faisais célébrer la Messe le vendredi. (Applaudissements.) Les portes de mes appartements étaient alors ouvertes pour ceux qui désiraient assister au Saint-Sacrifice. A cette dévotion je dois des grâces incalculables et les plus hautes réussites de ma carrière.» (Applaudissements.)

M. LE PRÉSIDENT: « Sur cette question très intéressante: Les premiers Chrétiens communiaient-ils toutes les fois qu'ils assistaient au Saint-Sacrifice? nous avons un rapport excellent du R. Père Victor Maurice, de Solesmes. Mais il n'est pas ici, et je donne la parole à l'éminent doyen de la Faculté de Théologie d'Angers, M. l'abbé Legendre. »

Lecture des notes de M. Legendre sur les textes du Livre des Actes des Apôtres concernant l'Eucharistie et la Communion.

Le R. P. TESNIÈRE : « Dans ce travail si instructif et si important, M. Legendre n'a pas eu à proclamer la Communion quotidienne des premiers fidèles. L'Église les y engageait, sans ordre absolu, mais en exigeant les dispositions de foi et de pureté de conscience. Saint Paul l'atteste (Ire aux Corinthiens). Le Concile de Trente a exprimé ce même désir. Que les Prêtres le notifient aux fidèles en demandant toujours la préparation nécessaire. »

M. Delcourt demande que, afin d'avoir partout des organisations propres à favoriser la fréquente Communion et le Culte du Très Saint-Sacrement, le Congrès entende M. Lamerand, délégué de Mer l'Archevêque de Cambrai, qui nous apporte les résultats obtenus dans le Nord.

M. LAMERAND : « Dans le Nord, voici l'organisation établie. Le Comité catholique de Lille, parmi ses sections, compte une section d'OEuvres eucharistiques ici représentée par quatre de ses membres. Cette Section ne se contente pas, pour exercer son apostolat, d'agir sur le Congrès général de Lille, en novembre de chaque année. Elle prépare tous les ans de petits congrès d'arrondissements. Le 19 juin dernier, à Bourboule (près de Dunkerque), se réunissaient quarante ou cinquante prêtres, presque tous doyens, auxquels s'étaient joints centcinquante associés de la Confrérie du Très Saint-Sacrement. En causeries familières, nous nous sommes excités au Culte eucharistique. Même genre de Congrès, cette année à Saint-Amand (près Valenciennes), et bientôt, en novembre, à Cambrai, le deuxième de cette ville depuis deux ans, sous la présidence de Monseigneur. Les avantages de cette pratique sont que l'accès du Congrès est très facile, que les propositions d'œuvres sont plus appropriées aux besoins locaux, plus pratiques que dans les assemblées comme celle-ci. Un Vicaire général, président, demande à chaque Curé l'état des dévotions dans sa paroisse, l'avertit de les entretenir ou de les créer. Quant aux meilleurs jours à choisir, la question dépend du genre de population, agricole ou industrielle, de l'arrondissement. Le dimanche convient d'ordinaire aux laïques. A Bordin, nous en avons vu venir quatre ou cinq cents: la grand'messe, la prédication à cette occa

sion ont attiré la foule et produit de grands fruits. Le lendemain, lundi, ont lieu le matin et le tantôt les séances de délibérations et de résolutions pratiques. Ces Congrès sont clôturés, le soir, par un Salut solennel et quelquefois une procession autour de l'église. Voilà ce que nous avons fait depuis trois ans dans le Nord; nous avons l'approbation hautement déclarée de Monseigneur l'Archevêque.» (Applaudissements.)

M. VAN DEN GHEYN: Cette communication est des plus pratiques. Je sollicite de M. Lamerand l'exposé par écrit des moyens employés pour cette œuvre et l'envoi de l'exposé au Comité permanent de nos Congrès, puis par l'intermédiaire du Comité permanent à tous les Évêques de France et de Belgique, pour obtenir leur sanction et de l'effet. Il y a deux ans, M. Lamerand a obtenu, pour le même discours, les mêmes félicitations: mais des actes??» (Applaudissements et rires.)

«

Le P. LEMIUS: J'appuie l'observation et la proposition de M. Van den Gheyn: Je demande aussi ce travail à M. Lamerand. »

M. LAMERANDA Lille, on collectionne les programmes de tous les Congrès eucharistiques et, pour chaque Congrès d'arrondissement prévu, le doyen organisateur indique les questions opportunes pour la région.

M. LE PRÉSIDENT: « L'heure avancée nous oblige à passer sous silence la seconde question fixée pour la présente séance comme nous ferons le pélerinage des Ulmes lundi prochain, je demande à M. Coudrin, vicaire à Doué-la-Fontaine, de nous raconter, avec preuves à l'appui, le grand miracle eucharistique dont nous irons célébrer le souvenir ».

M. Coudrin lit son récit du miracle des Ulmes.

UNE VOIX: L'Hostie miraculeuse existe-t-elle encore? »

D

Mer L'ÉVÊQUE d'Angers : « Elle a disparu d'abord à l'époque de la Révolution par le fait d'un curé, en ceci bien intentionné, qui craignait une profanation sacrilège. Elle fut consommée plus tard. Mais un fait bien extraordinaire est que cette Hostie a été conservée intacte pendant plus de cent ans. »

Séance levée à 10 heures.

Deuxième Section Culte eucharistique

Deuxième Séance

Au bureau avec les Prélats et les dignitaires quì assistaient à la séance de la première section, Mer Pessard, MM. les Membres du bureau de la deuxième section, M. Piat, professeur à l'Institut catholique de Paris, etc.

La parole est donnée tout d'abord à M. Piat, de l'Institut catholique de Paris, pour une communication concernant l'OEuvre du Pain et du Vin de Messe.

La conclusion de M. le docteur Piat est que la validité de la matière du saint Sacrifice (pain et vin) devant être certaine, un très grand nombre de paroisses, riches et pauvres, seront sages de s'adresser à l'OEuvre des Prémontrés de Frigolet, qui font eux-mêmes leur vin, leur farine et leur pain d'autel.

Le P. LEMIUS: « Au Congrès de Lourdes, nous avons exprimé de vives inquiétudes concernant la confection du pain d'autel et du vin de Messe en certains pays. Nous adoptons comme un enfant du Congrès l'OEuvre recommandée par M. Piat.

« Je donne la parole au R. P. Durand sur les sujets indiqués par la troisième question de notre programme. »

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