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tance, où les lumières, les oriflammes, les fleurs enchantaient les regards. Sous la direction de M. André, organiste de la paroisse, M. Maurat, Mme Veillon-Dalifard et la Chorale du Séminaire ont largement contribué à l'édification du Congrès et de ses invités.

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La Messe des Congressistes fut célébrée à 7 heures, en l'église Saint-Serge, par Mer Foucault, évêque de Saint-Dié, assisté à l'autel par MM. les chanoines Piton, curé de la paroisse, et Blouet, Supérieur du GrandSéminaire.

C'est M. de Bréon, curé de Saint Germain-l'Auxerrois (Paris), qui rappela à la nombreuse assistance la nécessité de la fréquente communion ainsi que les dispositions qu'elle demande. L'auditoire, très édifié de cette allocution, ne le fut pas moins des beaux chants exécutés à la manière Grégorienne par la Schola du GrandSéminaire, et du Kyrie, emprunté au maestro Perosi. L'impression de piété générale était encore aidée par les douces harmonies de l'orgue de M. Rideau. La Communion fervente des Congressistes et des fidèles de SaintSerge acheva dignement la cérémonie.

Première Section

Enseignement eucharistique

Troisième Séance

On remarque la présence au Bureau de NN. SS. les Évêques de Poitiers et de Nantes, de Me Pasquier, de M. Didiot, vice-recteur de l'Université de Lille, qui, avec les autres dignitaires ecclésiastiques et laïques, assisteront à presque toutes les séances de cette journée.

M. l'abbé GRELLIER, vicaire-général, déclare la séance ouverte à 9 heures et il ajoute : « La question que nous allons discuter, cinquième de notre programme, sur les effets visibles et sensibles de la Communion, surtout de la Communion fréquente, offre le plus vif intérêt, d'abord pour les prédicateurs -ils sauront mieux parler des fruits et de l'influence de la sainte Eucharistie — et aussi pour les fidèles — ils sauront mieux discerner les bons livres de piété, les auteurs spirituels dignes d'être suivis. Avant d'instituer le débat oral, j'analyse le rapport de M. Fillaudeau, curé doyen de Chemillé, concernant notre sujet. Il établit que la sainte Communion nous donne des consolations en présentant pour preuves principales 1° Qu'elle nous unit à Notre-Seigneur Jésus-Christ, trésor infini de félicité et d'amour; 2o qu'elle nous unit à Lui comme à notre aliment parfait, et qu'un des effets de l'aliment est le rassasiement heureux; 3° que l'Église chante tous les jours au Salut du Saint-Sacrement: « Panem... præstitisti eis omne delectamentum in se habentem. »

«

Que la Communion influe aussi sur notre conduite, toutes réserves faites de mauvaises dispositions ou d'autres obstacles. M. le Doyen de Chemillé le démontre

surtout par cette considération que l'Eucharistie procure à l'âme la vie surnaturelle en abondance et accroît de degrés en degrés l'amour de Dieu et que, par une conséquence nécessaire, elle sanctifie la conduite et aide l'accomplissement de tous les devoirs d'état.

Je donne maintenant la parole au R. P. Tesnière. » Le P. TESNIÈRE « A ce rapport, solidement pensé, je demande d'ajouter les résultats de mon étude sur les constatations expérimentales et leur conciliation avec les principes des théologiens.

Qui, Jésus-Hostie nous communique un avant-goût des consolations célestes. Saint Thomas le proclame en étudiant les effets de la divine nourriture. Cette consolation peut devenir sensible, être éprouvée dans le cœur, l'imagination, jusqu'aux larmes, mais accidentellement, non pas infailliblement elle est surtout un repos de la conscience unie à Dieu, un élan nouveau pour le bien. Beaucoup de livres, sur ce point, exagèrent ou trompent, par exemple, en promettant à tous des joies qui n'appartiennent qu'à des privilégiés. La communion, ici-bas, nous unit à Jésus-Christ crucifié pour nous: au paradis, seulement, la joie s'épanouira. Aussi, saint Thomas appelle-t-il l'Eucharistie « le signe, le sacrement parfait de la Passion du Christ. Elle nous associe principalement aux humiliations, aux douleurs, aux délaissements de Notre-Seigneur patiemment et fortement supportés. Pour encourager des âmes qui débutent dans la piété, le divin Maître les console parfois tendrement. Une fois fortifiées, elles boivent au calice du vin qui développe les surnaturelles énergies. (Applaudissements.) C'est là encore une consolation au sens du Livre de l'Imitation de Jésus-Christ. De fait, avoir reçu la force de souffrir sans se plaindre, d'être injustement

traité sans murmurer, d'accepter et d'aimer les humiliations et les peines, n'est-ce pas la consolation essentielle?» (Applaudissements.)

Le R. P. POULAIN: « Ne confondons-nous point! La communion augmente la grâce sanctifiante, laquelle n'est pas sensible et ne doit pas être appelée une consolation. Qui dit consolation dit au moins une facilité sentie et un goût éprouvé de pratiquer les vertus. Ainsi l'a définie à peu près saint Ignace, quand il parle de la consolation intellectuelle par l'augmentation de la foi, de l'espérance et de la charité mais cet effet est produit en vertu de grâces actuelles, non pas de la grâce sanctifiante. On peut très bien communier sans nulle consolation.» (Mouvements.)

Le P. TESNIÈRE : « Ajoutons cependant que la communion produit, en outre de la grâce sanctifiante qui est de beaucoup la principale, d'autres grâces sacramentelles et actuelles, d'autant plus abondantes qu'on est mieux disposé. »

Le P. POULAIN: « Oui, mais on n'est pas consolé. » Le P. TESNIÈRE : Saint Thomas note, parmi les fruits de la sainte Table, la ferveur d'esprit, la douceur spirituelle. >>

Le P. POULAIN: « Ne promettons pas aux communiants tant de douceurs « dulcedo ». J'en connais qui souffrent. »

Le P. TESNIÈRE : « Sans doute, pour d'autres raisons profitables aux communiants eux-mêmes. La consolation est alors suspendue. »

Le P. POULAIN: « Absente! »

M. LE PRÉSIDENT: « Nous admettrons présentement les deux mots (rires) pourvu que....

M. le chanoine VAN DEN GHEYN « Ne prenons pas

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