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Cérificateur solaire utilisant la chaleur du soleil, on peut obtenir

dans une journée près de 2 kilos de très belle cire.

Cet appareil peut aussi rendre service pour purifier la cire contenant des impuretés.

Chaudières diverses.

M. J. Damoneville à St-Maulvis (Somme) exposait en 1878 une chaudière presse assez pratique permettant le pressage des rayons pandant l'ébullition.

M. Burghard, de Strasbourg, 5 à 6 ans plus tard modifie cette presse de façon à fondre la cire à la vapeur et non à l'eau chaude.

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Chaudière Bourgeois

En 1884 M. Bourgeois présentait une nouvelle chaudière plus simple ou la cire était extraite sans pression par la

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vapeur.

Enfin la chaudière Root (que nous reproduisons en photogravure), basée sur le même principe avec cette différence que les brèches qui ont donné toute la cire par la vapeur sont pressées ensuite.

Ce dernier modèle qni semblait réaliser de grands avantages a été essayé dans notre établissement. En dix heures de travail nous avons pu fondre 23 kilos brèches sèches qui nous ont

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donné 11 k. 500 de cire. Les résidus contenaient encore 14 k. 400 0/0 de cire.

En résumé toutes ces chaudières sont imparfaites pour une exploitation importante. La quantité traitée est par trop insignifiante et les résidus contiennent encore une trop grande quantité de cire.

Presse à cire. -Le cirier de profession emploie une presse semblable aux presses qui servent à la fabrication de l'huile (nous donnons une reproduction photographique d'une de nos presses de notre établissement servant soit à obtenir le miel de presse, soit à la fabrication de la cire en pain).

Ce modèle permet de traiter dans une journee plus de 150 kilos de brèches et les résidus ne contiennent plus que 8 à 9 0/0 de cire.

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Pour opérer avec cette presse, les brèches sont fondues dans une grande chaudière assez large contenant assez d'eau (pour une chaudière de 100 litres il faut par exemple 30 à 35 litres d'eau), la flamme doit chauffer la chaudière autant que possible par dessous et non par côté de façon à éviter de brûler la cire en contact avec les bords.

Pendant la fonte, l'opérateur a le soin de remuer la masse avec un bâton.

Puis avec une passoire il fait passer 4 à 5 kilos de brèches dans un scourtin. Ce dernier a intérieurement et sur les bords un bourrelet très épais de paille de façon à empêcher le marc à traverser les mailles du scourtin.

Lorsque les 10 ou 12 scourtins sont pleins on fait agir le levier de façon a produire un pression de plus en plus forte.

L'eau et la cire qui s'écoulent sont recueillies dans un bac plus haut que large. Dix à douze heures après on retire le pain dont on nettoie le pied. Ces résidus sont traités à nouveau avec une fonte de brèche.

Quand au marc que l'on retire des scourtins il est à nouveau rechauffé avec de l'eau et pressé encore une fois.

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complètement la cire des marcs par un procédé d'une grande simplicité.

Ce résidu est macéré dans des bonbonnes contenant du sulfate de carbone; deux ou trois jours après on décante ce dernier qui est ensuite distillé; le résidu donne une cire très belle.

Quand aux vapeurs de sulfure de carbone elles sont condensées de façon à resservir indéfiniment avec une perte insignifiante.

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Mise en pain. La cire est chauffée au bain-marie, lorsqu'elle est fondue on la maintient une ou deux heures au dessus de son point de fusion et on la verse ensuite dans les moules qui auront été au préalable légèrement huilés.

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Prix de la cire. Les brèches se payent selon les localités de o fr. 80 à 1. fr. 20 le kilo, Quand à la cire son prix varie de

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