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sistoire tenu à Gaëte, le 22 Décembre de l'année mencion- 4851 née, 1848, nous transférâmes le Prélat Joseph de l'Église de Goa à l'archevêché de Palmyre, in partibus infidelium, et dans le mois suivant, nous envoyâmes à l'Archevêque nouvellement élu sa nomination de Commissaire Bullae cruciatae.

Après quelques mois, ce Prélat revint en Portugal. Comme il séjournait à Lisbonne, nous ordonnâmes qu'on lui signifiât encore que nous avions été profondement affligé de ce qu'il s'était permis de faire aux Indes, en dehors des limites de son autorité et contrairement aux ordres du SaintSiége, comme aussi de plusieurs choses qu'il avait émises dans ses lettres ou dans ses écrits, peu de temps avant son départ. Il est agréable à notre cœur, vénérables frères, de pouvoir vous annoncer que l'Archevêque de Palmyre nous a donné telle satisfaction, que nous devons croire que, par la grâce de Dieu, il est revenu sincèrement à de meilleurs desseins. Car nous avons reçu de lui des lettres datées du 18 novembre de l'année dernière, telles qu'on devait les attendre d'un homme qui déteste ses torts, désireux de tenir une meilleure conduite à l'avenir, et jaloux de nous prouver constamment par ses actions, son adhésion et son obéissance. Ces lettres seront mises sous vos yeux; vous lirez aussi la réponse que nous y avons faite, et dans laquelle nous n'avons pas manqué de lui exposer nos sentiments sans aucune réserve.

D'après cela, ainsi que nous le disions en commençant, nous avons l'intention de nommer aujourd'hui ce même Archevêque de Palmyre, notre vénérable frère Joseph de Silva e Torres aux fonctions de Coadjuteur de notre três-cher fils le Cardinal-Archevêque de Braga, en y joignant le droit de succéder à ce dernier en cette même Église. Et comme, en formant ce dessein, nous n'avons, certes, rien eu en vue que la plus grande utilité de la Religion et le désir d'assurer une carrière plus tranquille et plus heureuse aux missions apostoliques des Indes, nous avons la ferme espérance que, moyennant la benédiction de Dieu, tel en sera le résultat, et

Fevereiro

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1851 1848 in Consistorio Cajetae coacto transtulimus Antistitem Josephum a Goana Ecclesia ad Archiepiscopatum Palmyrensem in partibus infidelium, atque insequenti mense officium Commissarii Bullae Cruciatae novo eidem Palmyrensi Archiepiscopo demandavimus.

Hinc post aliquot menses Antistes ille in Lusitaniam reversus est. Nos itaque eidem Olissipone jam commoranti significandum rursus mandavimus, quantam Nobis sollicitudinem attulissent quae ipse in Indiis extra limites auctoritatis suae, et contra Sanctae hujus Sedis mandata gerere non dubitaverat, et nonnulla etiam quae paulo ante suum inde discessum in quibusdam suis Litteris seu scriptis indicaverat. Jam vero gratum cordi nostro est annuntiare Vobis, Venerabiles Fratres, Palmyrensem Archiepiscopum ita Nobis fecisse satis, ut existimare debeamus, ipsum per Dei gratiam ad meliora consilia toto animo fuisse reversum: Ab eo enim Litteras accepimus datas die 18 Novembris superioris anni, atque iis conceptas verbis, quae hominem decent errata sua detestantem, et de meliori in posterum ratione tenenda, suaque Nobis adhaesione et obedientia factis ipsis constanter comprobanda sollicitum. Subjicientur haec ipsae Litterae ante oculos vestros, atque una legetis Nostrum ad illas responsum, in quo nostros illi sensus omni ex parte declarare non omisimus.

Juxta haec, ut initio diximus, Palmyrensem ipsum Archiepiscopum Venerabilem Fratrem Josephum a Sylva Torres promovere hodie consilium est ad munus Coadjutoris dilecti filii nostri Cardinalis Archiepiscopi Bracharensis, cum adjunclo jure ut eidem in Ecclesia ipsa succedat. Et quoniam in hoc suscipiendo consilio nihil certe, nisi majorem Religionis utilitatem, et apostolicarum in Indiis missionum tranquilliorem, felicioremque cursum spectavimus; firmam plane in spem erigimur fore, ut illud Deo benedicente in eundem finem, atque in Bracharensis quoque Ecclesiae emolumentum proficiat. Id quidem ab ipso misericordiarum Patre per Je

Fevereiro

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sistoire tenu à Gaëte, le 22 Décembre de l'année mencion- 1851 née, 1848, nous transférâmes le Prélat Joseph de l'Église de Goa à l'archevêché de Palmyre, in partibus infidelium, et dans le mois suivant, nous envoyâmes à l'Archevêque nouvellement élu sa nomination de Commissaire Bullae cruciatae.

Après quelques mois, ce Prélat revint en Portugal. Comme il séjournait à Lisbonne, nous ordonnâmes qu'on lui signifiât encore que nous avions été profondement affligé de ce qu'il s'était permis de faire aux Indes, en dehors des limites de son autorité et contrairement aux ordres du SaintSiége, comme aussi de plusieurs choses qu'il avait émises dans ses lettres ou dans ses écrits, peu de temps avant son départ. Il est agréable à notre cœur, vénérables frères, de pouvoir vous annoncer que l'Archevêque de Palmyre nous a donné telle satisfaction, que nous devons croire que, par la grâce de Dieu, il est revenu sincèrement à de meilleurs desseins. Car nous avons reçu de lui des lettres datées du 18 novembre de l'année dernière, telles qu'on devait les attendre d'un homme qui déteste ses torts, désireux de tenir une meilleure conduite à l'avenir, et jaloux de nous prouver constamment par ses actions, son adhésion et son obéissance. Ces lettres seront mises sous vos yeux; vous lirez aussi la réponse que nous y avons faite, et dans laquelle nous n'avons pas manqué de lui exposer nos sentiments sans aucune réserve.

D'après cela, ainsi que nous le disions en commençant, nous avons l'intention de nommer aujourd'hui ce même Archevêque de Palmyre, notre vénérable frère Joseph de Silva e Torres aux fonctions de Coadjuteur de notre três-cher fils le Cardinal-Archevêque de Braga, en y joignant le droit de succéder à ce dernier en cette même Église. Et comme, en formant ce dessein, nous n'avons, certes, rien eu en vue que la plus grande utilité de la Religion et le désir d'assurer une carrière plus tranquille et plus heureuse aux missions apostoliques des Indes, nous avons la ferme espérance que, moyennant la benédiction de Dieu, tel en sera le résultat, et

1851

Fevereiro

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sum-Christum ejus Filium in omni oratione et obsecratione cum gratiarum actione implorare contendimus; atque a vestra etiam pietate, Venerabiles Fratres, exposcimus, ut fervidas preces et supplicationes vestras nostris adjungere non intermittatis.

Memoria sobre a Allocução do Papa Pio IX no Consistorio secreto de 17 de Fevereiro de 1851

(Impressa em Lisboa e reimpressa em Nova Goa.)

Os termos em que está concebida a Allocução do Santissimo Padre Pio IX no Consistorio secreto de 17 de Fevereiro do presente anno, exigem do Governo de Sua Magestade Fidelissima prompta reclamação; e tanto mais quanto àquelle documento se tem procurado dar uma publicidade, que não devia esperar-se em tal assumpto, depois do que ácerca d'elle passou entre as duas Côrtes, e ainda mais no estado das negociações entre ellas entaboladas ao mesmo respeito.

O Governo Portuguez, como catholico que se preza de ser, acata e venera a sagrada pessoa, e os actos do pae commum dos fieis e Vigario de Jesus Christo na terra, e está persuadido de que é sempre rectissima a intenção do Supremo Pastor; mas, attribuindo sómente a noticias inexactas, e a informações apaixonadas sobre os negocios das Igrejas do Oriente, o que ácerca d'elles se tem resolvido em Roma, principalmente depois do anno de 1834, não pode deixar de declarar:

1.° Que na Allocução e nos documentos a que ella se refere, parecem offendidos com menos justo fundamento os direitos do Padroado da Corôa Portugueza;

2.° Que se infere injuria immerecida aos Ordinarios, Viga

que cela tournera également à l'avantage de l'église de Braga. Nous efforcerons d'implorer, à cet effet, l'assistance du Père de toute miséricorde, par Jésus-Christ, son Fils, dans toutes nos prières, nos oraisons et nos actions de grâces, et nous demandons aussi à votre piété, vénérables frères, de ne pas cesser de joindre vos ferventes supplications aux nô

tres.

rios da Vara e Missionarios Portuguezes d'aquellas Igrejas, e particularmente ao ultimo Arcebispo da Sé Metropolitana e Primaz de Goa, D. José Maria da Silva Torres.

PRIMEIRA PARTE

Dos direitos do Padroado Real Portuguez no Oriente

Na Allocução, e ainda mais no Breve Multa praeclare n'ella referido, pretende-se claramente inculcar, que o Padroado da Coroa Portugueza nas Indias Orientaes proveiu de mero privilegio Apostolico, e que portanto não são de estranhar as resoluções Pontificias que o teem restringido, sem attenção alguma com o Regio Padroeiro, e sem dependencia, nem concurso do consenso e assenso do mesmo Padroeiro.

Dá-se em segundo logar a entender, que o direito de Padroado depende das temporalidades, isto é, do dominio actual das possessões, em cujas christandades se exercita; e qué por conseguinte a circumstancia da perda d'esse dominio e posse traz comsigo a cessação d'aquelle direito.

Quanto ao primeiro ponto

Ainda concedendo, por argumento, que o Padroado Real Portuguez proviesse de privilegio Apostolico, parece contrario a todas as considerações de justiça, de razão, de equidade e de decoro, especialmente contra um Soberano catholico,

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