Sayfadaki görseller
PDF
ePub

de l'histoire encore peú avancée a dû pendant des progrès marqués aux recherches érudites des Thunmann, des Schlozer, des Buhle, des Klaproth, des Silvestre de Sacy, des Saint-Martin, des Ritter, et de quelques autres dont nous terons mention à l'occasion des peuples dont ces savants se sont occupés. S.

ils

innois, tures, etc., etc. Cette partie | diges et de grands miracles parmi le peuple;... ses adversaires ne pouvaient résister à la sagesse et à l'esprit qui parlaient en lui. Alors, faute de raisons, émurent le peuple, se jetèrent sur lui, l'entraînèrent au conseil, et l'accusèrent d'avoir proféré des paroles de blaspheme contre Moïse et contre Dieu. Ils subornèrent des témoins qui confirmèrent leurs accusations. C'est pour répondre à ces imputations qu'Étienne prononça dans l'assemblée des Juifs le beau discours qui se trouve dans le chapitre VII des Actes des apôtres, et qui est terminé par ces paroles: « Têtes dures, hommes incirconcis de cœur et d'oreilles, vous résistez toujours au Saint-Esprit, et vous êtes tels que vos pères ont été. Quel est celui d'entre les prophètes que vos pères n'ont point persécuté? Ils ont tué ceux qui prédisaient l'avénement du Juste que vous venez de trahir et dont vous avez été les meurtriers, vous qui avez reçu la loi par le ministère des anges et qui ne l'avez point gardée. » A ces mots ils entrèrent dans une rage qui leur déchirait le cœur, et ils grinçaient des dents contre lui. Étienne, levant les yeux au ciel, vit la gloire de Dieu, et Jésus qui était debout à sa droite; et il dit: Je vois les cieux ouverts, et le Fils de l'Homme qui est debout à la droite de Dieu. Alors poussant de grands cris et se bouchant les oreilles, ils se jetèrent sur lui, l'entraînèrent hors de la ville et le lapidèrent. Pour lui, il disait: Seigneur Jésus, recevez mon es

ÉTHOPÉE, (du grec os, mœurs, et i je fais), figure de rhétorique qui désigne l'action de faire la peinture, lè tableau, la description des mœurs et des passions des hommes. On s'en sert en littérature pour décrire les vertus ou les rices, les qualités ou les défauts. L'éthopée n'est, à vrai dire, qu'une division de la figure nommée description (voy.), renfermant l'hypotypose, qui décrit les faits particuliers, la posographie ou peinture des objets extérieurement, la topographie, qui ne décrit que les lieux, et enfin l'éthopée ou portrait des mœurs. Salluste et Tite-Live renferment des caactères bien tracés, tels que ceux de Catilina, de Sempronia, etc. Chez nous, La Bruyère offre de beaux exemples de cette figure; mais, de tous les écrivains, Tacite est celui qui a le mieux pénétré dans les secrets replis du cœur et qui a peint les hommes avec l'énergie la plus vraie. L'un de ses plus beaux caractères est, sans contredit, celui de Galba Hist. L. I). Dans la Henriade (chant vi), nous trouvons le caractère du duc d'Orléans, régent du royaume sous la minorité de Louis XV, peint d'une ma-prit. Il se mit à genoux et s'écria: Seinière bien ressemblante. E. P-C-T. ÉTIENNE (SAINT), premier marfyr. Son nom, en grec Eripavos, signifie couronné. L'histoire ecclésiastique ne nous apprend rien de ce premier diacre, que le prêtre Lucien qualifie d'archidiacre, avant son élection au diaconat; tout ce que nous lisons de lui dans les Attes des apôtres, c'est qu'il était plein e foi et du Saint-Esprit. Il fut élu avec es collègues, parce que les Grecs se plaiirent que leurs veuves étaient mépritées dans la dispensation de ce qui se donnait chaque jour. Cependant la distribution des secours temporels n'empêÉtienne de se livrer au minisfre spirituel: il faisait de grands pro

cha

pas

gneur, ne leur imputez point ce péché. Après cette parole il s'endormit dans le Seigneur.

L'Église honore sa mémoire le 26 décembre. Il paraît qu'il mourut vers la fin de l'année où Jésus fut crucifié. Le 3 décembre 415, on découvrit ses reliques dans une église, à 20 milles de Jérusalem. L'épitaphe d'Étienne était en syriaque: Cheliel, couronné. On a fixé la fête de l'invention de ces reliques au 3 août. L'histoire de cette découverte a été écrite par le prêtre Lucien, traduite en latin par Avit et insérée dans le tome vir des OEuvres de saint Augustin, édition des Bénédictins.

J. L.

ÉTIENNE, papes. On en compte

neuf de ce nom, plus ou moins illustres. ÉTIENNE 1o (saint), Romain, succéda à saint Lucien le 13 mars 253. Il commença par manifester son zèle à l'égard de Marcien, évêque d'Arles, qui avait embrassé l'erreur de Novatien; ensuite il s'éleva contre Basilide, évêque de Mérida, et contre Martial, évêque de Léon et d'Astorga, qui étaient accusés d'être libellatiques. La troisième cause qu'il eut à soutenir fut celle du baptême des hérétiques contre Cyprien, évêque de Carthage, Firmilien, évêque de Césarée en Cappadoce, et Hélénus, évêque de Tarse. Ces évêques prétendaient qu'il fallait réitérer le baptême conféré par les hérétiques sans les formalités requises. Le pape soutenait le contraire, disant expressément qu'il ne faut rien innover, mais s'en tenir à la tradition. Étienne mourut le 2 août 257.

ÉTIENNE II, Romain, fut élevé sur le Saint-Siége le 26 mars 752. Son premier soin, après son élévation, fut de rétablir les quatre hôpitaux de Rome et d'en bâtir un cinquième. Ce fut lui qui invoqua le secours de Pepin (voy.) contre Astolphe, et, pendant le séjour que ses clercs firent à l'abbaye de Saint-Denis, ils instruisirent les Français du chant des Romains. Il sacra de nouveau le roi Pepin, et défendit aux seigneurs de se donner à d'autres chefs. Pepin débarrassa le pape de la guerre d'Astolphe; mais à son retour en France les hostilités recommencèrent. Étienne rappela Pepin qui vainquit Astolphe, confirma les donations qu'il avait faites au Saint-Siége, et mourut à la fin d'avril 757.

ÉTIENNE III, Sicilien, fut élu pape le 1er août 768, et fit tout pour empêcher le mariage de Charlemagne avec une princesse lombarde. Il mourut le

1er février 772.

ÉTIENNE IV, Romain, succéda à Léon III le 22 juin 816. Il vint en France, sacra l'empereur et l'impératrice, retourna à Rome chargé de riches présents, et mourut le 22 janvier 817.

ÉTIENNE V, Romain, succéda à Adrien III le 22 juillet 886. Son pontificat fut rempli de maux de toute espèce. Il mourut le 7 août 891.

ÉTIENNE VI, élu pape le 2 mai 896,

[ocr errors]

n'est guère connu que pour sa ridicule conduite envers le pape Formose, son prédécesseur. Il fit déterrer son corps, que l'on apporta au milieu d'un concile; on le mit sur le siége pontifical, revêtu de ses ornements, et on lui donna un avocat. Alors Étienne parlant à ce cadavre: « Pourquoi, lui dit-il, évêque de Porto, as-tu porté ton ambition jusqu'à usurper le siége de Rome? » Après l'avoir condamné, on le dépouilla de ses vêtements, on lui coupa trois doigts, ensuite la tête, puis on le jeta dans le Tibre. Étienne déposa tous ceux qui avaient été ordonnés par Formose. Il en reçut un châtiment terrible; on mit Étienne dans une prison où il fut étranglé, après quatorze mois de pontificat.

ע

ÉTIENNE VII, Romain, élu pape le 1er mars 929, mourut le 22 mars 931. ÉTIENNE VIII, parent de l'empereur Othon, élu en juillet 939, mourut en novembre 942.

ÉTIENNE IX, Lorrain, élu pape le 2 août 1057, mourut à Florence le 29 mars 1058, après avoir tenu quelques conciles contre les prêtres concubinaires et ordonné qu'on attendit pour le remplacer l'arrivée du moine Hildebrand. Voy. GRÉGOIRE VII. J. L.

ÉTIENNE DE BYZANCE naquit vers le milieu du v siècle de notre ère, l'on ne sait au juste quelle année. Ce grammairien composa un dictionnaire géographique auquel il donna le titre d'Ethnica (Des peuples), mais qui est ordinai– rement cité sous celui de Περὶ πολεῶν (Des villes), parce qu'on y trouvait, rangés par ordre alphabétique, les noms des villes, forteresses, bourgs, nations, iles, lacs et fleuves mentionnés par un grand nombre d'auteurs grecs. A chaque article, Étienne de Byzance faisait connaitre les fondateurs des métropoles ou colonies helléniques; il décrivait les mœurs des habitants, rendait compte des traditions fabuleuses ou des événements historiques qui se rapportaient aux diverses localités, citait souvent des poètes, des historiens et des géographes dont les écrits n'existent plus aujourd'hui ; enfin il cherchait, par des observations étymologiques et grammaticales, à fixer l'orthographe exacte de chaque nom. Ce volumineux et important

de sa naissance est demeurée incertaine; on a cru cependant devoir la rapporter à 979. Sarolta, sa mère, était fille de Gyula, l'un des chefs que le duc Taksony avait envoyés en otage à Byzance pour répondre de la trève conclue avec les Grecs. Gyula, s'étant converti à la religion chrétienne, fut baptisé sous le nom d'Étienne et fit élever ses enfants dans cette religion.

ouvrage est perdu pour nous, à l'excep- | tion d'un fragment où il est question, entre autres, des villes de Dymé, Dyrrhachium et Dodone. On ne trouve ce fragment que dans un seul manuscrit ayant appartenu jadis à l'abbaye de SaintGermain-des-Prés et conservé aujourd'hui à la Bibliothèque royale de Paris. Après avoir été publié plusieurs fois d'une manière fautive, il a été imprimé plus correctement par Montfaucon (Biblioth. Coislin., p. 281). Nous possédons, en outre, un abrégé de l'ouvrage d'Étienne de Byzance fait par Hermolaus, grammairien de Constantinople, que l'on croit avoir vécu au vi° siècle. Cet abrégé, bien que la plupart des renseignements historiques paraissent avoir été retranchés par Hermolaus, forme néanmoins encore un volume assez considérable imprimé pour la première fois par Alde l'aîné, Venise, 1502, in-fol.; cette publication, qui ne contient que le texte grec, est très rare. Parmi les nombreuses éditions de l'abrégé d'Hermolaus qui ont paru depuis, nous ne mentionnons que celle de Pinedo, Amsterdam, 1678, in-fol., et celle de Berkel, terminée par Jacques Gronove à Leyde, 1688, in-fol., et publiée une seconde fois, avec un nouveau titre, en 1694 dans l'une et dans l'autre on a ajouté au texte une version latine, des remarques critiques et grammaticales, et le fragment d'Étienne de Byzance conservé dans le manuscrit de l'abbaye de Saint-Germain. Une dernière édition de l'abrégé d'Hermolaus, et la meilleure de toutes, a été donnée par M. Guillaume Dindorf, en 4 vol. in-8°, Leipzig, 1825: c'est le résumé de tous les travaux critiques et littéraires qui avaient paru jusqu'alors, ayant Étienne de Byzance pour objet; on y trouve aussi les variantes d'un manuscrit de la bibliothèque de Breslau sur lequel Passow, dans ses Symbola critica, avait appelé l'attention des savants.

H.

ÉTIENNE IER OU SAINT ÉTIENNE, premier roi de Hongrie, fils de Geisa, duc des Magyares ou Hongrois *; l'année

(*) Geisa fut le 4o duc des Hongrois, si l'on compte depuis Almus, ou le 3o depuis Arpad qui, en 889, fit la conquête de la Hongrie. Geisa avait lui-même embrassé le christianisme que profesEncyclop. d. G. d. M. Tome X.

|

Le fils de Geisa et de Sarolta, dont il s'agit dans cet article, fut d'abord appelé Vaik. Le comte Déodat de SaintSeverin d'Apulie devint son premier précepteur; et lorsque saint Adalbert visita | la Hongrie, il le trouva possédant à fond, outre sa langue maternelle, le slavon, le latin, et déjà assez instruit dans la foi chrétienne pour recevoir immédiatement le baptême. Il prit alors le nom d'Étienne. La légende fait descendre un ange du ciel pour annoncer en songe à Geisa qu'il lui naîtrait un fils auquel était réservée la gloire de convertir les Hongrois. Dans un songe aussi, saint Étienne le martyr dut apparaitre à Sarolta pour lui prescrire d'imposer son nom au fils qu'elle portait dans son sein. Il est naturel de penser que ce fut simplement à la circonstance que son grand-père maternel portait déjà ce prénom qu'on le lui attribua; mais le comte Mailath, historien de la Hongrie, fait la remarque que l'on n'eût point imaginé de tels songes si l'enfant dont il s'agit ne fût pas devenu un grand homme et n'eût exercé une influence si marquée sur son peuple. Le baptême du jeune Étienne fut bientôt suivi de son union avec Gisèle, sœur d'Othon, empereur d'Allemagne, et Geisa remit le pouvoir entre ses mains. Étienne eut d'abord à lutter contre l'esprit de révolte de ses Magyares (voy.), s'appuyant sur la haine du christianisme, comme aussi sur celle qu'ils portaient aux Allemands et aux Italiens, appelés pour le propager et le soutenir; mais il surmonta tous les obstacles et marcha sait la belle Sarolta. Il appela des missionnaires grecs et allemands et prépara ainsi la conversion des Magyares; mais il dut y procéder avec prudence. Lorsque Adalbert lui reprocha devant sa cour de suivre encore les rits du paganisme, il se borna à lui répondre qu'il se croyait assez riche pour les deux croyances. Voy. HONGRIE.

12

[ocr errors]

de la part des Byzantins, accueillis par lui.

ÉTIENNE III, fils de Geisa! clamé roi en 1161; mais Man reur des Grecs, exigea que le tui préférassent Étienne son ge de Geisa. Les Hongrois intimi rent cependant sauver les app proclamèrent le frère cadet di

cour de Byzance, et qui mouru mois après, en 1162. Le gend

d'un pas ferme vers le but qu'il s'était proposé, ne négligeant point en même temps d'asseoir son gouvernement sur des institutions pleines de sagesse et de prévoyance (voy. HONGRIE). Il envoya une ambassade au pape Sylvestre II, qui, en retour, lui conféra la couronne et le titre de roi, en y adjoignant tous les droits de la légation apostolique dont il usa pour établir la hiérar-Étienne, Ladislaf, qui était av chie ecclésiastique dans ses états. De là vient que les rois de Hongrie ont toujours été qualifiés d'apostoliques. Etien-nuel vint alors s'emparer da ne régla l'ordre de succession au trône. Il ennoblit la valeur jusque-là vagabonde et féroce des Magyares en l'employant à des victoires utiles pour la civilisation de ces contrées, et mourut plein de renommée le 15 août 1038, jour de l'Assomption de la Vierge; c'est à pareil jour qu'il avait été couronné roi, 38 ans auparavant. Il ne laissa point de descendants en ligne directe, quoiqu'il eût eu plusieurs enfants; Pierre, fils de son beaufrère Othon-Guillaume, comte de Bourgogne, lui succeda comme son plus prothe parent.

L'Église a placé Étienne parmi ses saints, ainsi que son fils Emeric, auquel il eut le chagrin de survivre. L'histoire l'a mis au nombre des grands législateurs. Nous ne saurions mieux terminer son article qu'en rapportant les paroles du comte Mailath: « Un homme à qui tout un peuple dut sa conversion à la foi chrétienne, qui fonda une monarchie et lui donna la plus complète organisation; un homme dont les institutions ont lutte contre le cours de huit siècles et en sortent triomphantes, est au-dessus de nos éloges; sa louange se résume dans ses œuvres elles ont fondé sa renommée et la justifient en

[blocks in formation]

Hongrie, sous le nom d'Étie n'était pas aimé des Hongrois des guerres que sa soif de ré avait suscitées de la part de ses manières grecques achever leur rendre odieux, et une ins générale l'obligea à prendre Étienne III, son neveu, remoż trône qu'une victoire lui assura dant Manuel et Étienne IV net ragèrent point: ils continuer intrigues et les hostilités avec d variés. Étienne IV mourut à St 1166; son neveu et compétite jusqu'en 1173.

On voit par ce qui précède t quelque embarras à justifier l'o numération entre ces Étienne, neveu: de là vient que plasieut riens n'ont reconnu comme roi dernier, et ont réservé la qualificat TIENNE IV au fils de Bela IV(voy.} succéda en 1270, et que l'on com trement comme cinquième de d Celui-ci obtint une certaine ren par son caractère belliqueux, t demeurant bien loin de celle que justement acquise son père; il fat tefois ajouter qu'il mourut tres, en 1272, n'ayant régné que deu A partir de son règne, la Bulga gure dans le titre des rois de grie.

ORDRE DE SAINT-ETIENNE. Dea deux, dont l'un seulement, et le ancien, se rattache à saint Etienn Hongrie. Il ne fut fondé qu'en 176 l'impératrice Marie - Therese, consacre au merite civil et militaire.

eli

étrangers peuvent y être admis. La e est en émail de sinople

avec filet

médaillon présente un champ | une croix à huit pointes en émail, de

où sur un mont de sinople couronne en or. Dans l'exer

on lit en lettres d'or sur❘ c: Publico merito præmium. *, surmontée du frontal de la ducale de même métal et à tobule, est suspendue à un ruban ré vert, qui se porte ou à la re, ou en sautoir, ou en écharpe à gauche, suivant la dignité de , de commandeur ou de grand'roi de Hongrie est le grande cet ordre (ou bien le prince squ'une princesse occupe le le chancelier du royaume est ui de l'ordre.

rand's croix portent en outre, sur gauche, une plaque à flammes et d'argent autour d'un médaillon ire d'or ondulée, qui entoure un r cercle de gueule avec feuilles rier sinople; un second cercle siavec bordure d'or entoure enfin le ou champ de gueule avec mont ople, sur lequel repose le frontal couronne ducale en or, surmonté croix double de Hongrie, dite croix rraine, même métal.

[ocr errors]
[ocr errors]

gueule avec filet d'or tout autour, et surmontée d'une couronne ducale de même métal; aux angles rentrants de la croix sont quatre fleurs de lis en or.

Une grande plaque de même figure, mais émaillée en argent avec anneaux aux huit pointes et les fleurs de lis de même métal, se porte du même côté par les grands dignitaires.

Les chapelains ont seulement la croix en étoffe rouge sur le costume ecclésias tique. Les simples servants d'armes n'ont qu'une croix à trois branches.

La Caravane, ou principale maison conventuelle, est à Pise. C. L-G-T. ÉTIENNE BATORIY, voy. BA

THORY.

ÉTIENNE (FAMILLE OU DYNASTIE DÉS), voy. ESTienne.

ÉTIENNE (CHARLES-GUILLAUME) naquit à Chamouilly, village aux environs de Saint-Dizier, dans le département de la Haute-Marne, le 6 janvier 1778, d'une famille originaire du Grésivaudan. Il n'avait pas encore 19 ans, lorsqu'il quitta la province pour venir à Paris (1796). Mais malgré sa grande jeunesse, il s'était déjà, depuis 1793, constitué dans son pays le défenseur de plusieurs personnes qu'il eut presque tou

second ordre de Saint-Étienne, qui prémier en date, et qui ne se réat pas à une simple décoration, ap-jours le bonheur d'arracher à la mort. ent à la Toscane, et fut institué en ', par Cosme de Médicis, chef de la blique de Florence, en commémoon de la victoire remportée à Maro sur l'armée française, commandée le maréchal de Strozzi, le 3 août 1554 vention des reliques de saint Étienne, tyr). Les papes Pie IV et Pie V le firmèrent en soumettant les chevaliers a règle de saint Benoit et les assimit d'ailleurs à ceux de l'ordre de Malte. ur principale mission fut ainsi de comtre les Infidèles; ils ne manquèrent s d'être les dignes émules de ceux 'on leur donnait pour modèles en dévrant un grand nombre de prisonniers d'esclaves. Ils se signalèrent surtout à défense de Venise contre les Turcs, 1684. Le costume de cérémonie est à espagnole, en camelot blanc avec bor-pièce de circonstance. La pièce fut jouée, Les chevaliers portent sur le Napoléon parut satisfait, et le jeune té gauche, suspendue à un ruban rouge, poète, peu de temps après, obtint les

Arrivé à Paris, M. Étienne, attaché d'abord à la rédaction de divers journaux, signala l'heureuse facilité de son esprit; mais son talent l'entraînait vers le genre dramatique : aussi abandonna-t-il bientôt les journaux pour se livrer à cette vocation. Déjà il avait fait représenter sur plusieurs théâtres inférieurs un grand nombre de petites pièces, qui toutes portaient le cachet de cette facilité spirituelle dont il était doué, lorsqu'une heureuse circonstance vint attirer sur lui l'attention publique. Napoléon était au camp de Boulogne, et plusieurs fois il avait manifesté le désir de jouir de quelques représentations théâtrales pour égayer les loisirs du camp. Le jeune Étienne, qui se trouvait par hasard à Boulogne, fut engagé à composer une

lure

rouge.

« ÖncekiDevam »