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gue et se livra sérieusement à la théologie. Mais une passion malheureuse l'arracha de nouveau à cette carrière. Une Jeune fille qu'il chérissait depuis plusieurs années se maria, et Ewald, profondément affligé, prit en haine le monde et la vie.

service militaire; il retourna à Copenha- | dicateur d'une science médiocre, dirigèrent ses premières études qui ne furent rien moins que solides. Après avoir terminé ses cours de théologie à l'université de Marbourg, il fut nommé précepteur des jeunes princes de HessePhilippsthal, et le prince d'Isenbourg l'appela plus tard à la chaire de pasteur à Offenbach. La morale et le rationalisme populaire qu'il y prêcha furent accueillis avec beaucoup de faveur. Mais au bout de quelques années, différentes circonstances l'ayant fait changer de conviction, il déclara publiquement que ses anciennes doctrines étaient erronées, et, en les rétractant, il s'engagea à suivre plus fidèlement à l'avenir l'esprit de l'Évangile. Il annonça en même temps des réunions ascétiques, plus particulièrement destinées à ses anciens catéchumènes. Ces leçons lui ayant attiré quelques persécutions, il n'y échappa qu'en acceptant en 1781 les fonctions de surintendant général ecclésiastique, conseiller consistorial, et prédicateur de la cour à Detmold. C'est dans cette petite résidence princière qu'il rendit les plus grands services aux écoles protestantes, en fondant un séminaire pédagogique. Cependant au bout de quelque temps, il s'attira de nouvelles persécutions par deux écrits: Que devrait faire la noblesse dans les temps actuels (Leipz., 1793), et Les révolutions, leurs causes, et les moyens de les étouffer (Berlin, 1792). Il quitta Detmold en 1796 pour aller occuper la

Il avait alors 22 ans et n'annonçait pas encore le beau talent qu'il recélait en lui, lorsqu'une circonstance vint faire briller l'étincelle de ce feu sacré. A la mort de Frédéric V, roi de Danemark, le hasard voulut qu'il fût engagé à composer une cantate funèbre: elle réussit pleinement et donna les plus grandes espérances à tous les connaisseurs et amateurs de poésie. Ewald fit de rapides progrès dans cette nouvelle carrière, et bientôt on le compta au nombre des premiers poètes lyriques de sa nation. Dans la tragédie, avant OEhlenschlæger, il avait déjà dépassé de beaucoup tous les faibles essais des autres poètes tragiques de son pays. Sa Mort de Balder, sujet emprunté à l'histoire danoise, Rolf Krage, tragédie puisée à la même source, puis son drame lyrique les Pécheurs, sont des œuvres qui portent l'empreinte du génie, et plusieurs de ses odes et de ses élégies comptent parmi les meilleures compositions de l'époque dans le genre lyrique. Comme le gouvernement faisait peu de chose en faveur du poète, celui-ci se vit obligé de vivre de privations, cherchant à se procurer quelques ressources par des poésies de circonstance. Ses ressources s'étaient ce-place de second prédicateur à l'église de pendant améliorées, lorsqu'il mourut à Copenhague le 17 mars 1781, n'ayant pu achever l'édition complète de ses œuvres, qu'il avait commencée et qui ne parut qu'après sa mort (Copenhague, 1780 à 1791, 4 vol. in-8°). De 1814 à 1816 on en publia une seconde édition. Molbech a écrit la vie d'Ewald, Copen-blics sur la méthode de Pestalozzi et hague, 1831.

C. L.

EWALD (JEAN-LOUIS), théologien protestant que sa vie et ses nombreux écrits recommandent à l'attention publique, naquit à Hayn der drei Eichen (bosquet des trois chênes), petite ville de la principauté d'Isenbourg. Son père, honnête piétiste, et après lui un pré

Saint-Étienne de Brême. Dans cette ville, il créa une école bourgeoise; puis il fit, en 1804, un voyage en Suisse, surtout pour visiter les établissements de Pestalozzi et de M. de Fellenberg; il étudia leurs méthodes d'enseignement. Revenu à Brême, il donna des cours pu

sur l'éducation en général, et fonda une école à l'instar de celle d'Iverdun (voy.). Bientôt après, il fut attaché comme professeur de philosophie au ly cée de Brême, mais en conservant ses fonctions de prédicateur; celles-ci le fatiguaient beaucoup, ce qui fut cause qu'il se rendit en 1805 à Heidelberg,

où il avait été appelé pour remplir la chaire de professeur de morale avec le titre de conseiller ecclésiastique. Mais il se laissa encore dégoûter de cette nouvelle position et accepta en 1807 la charge de membre du conseil d'état pour les affaires ecclésiastiques et de conseiller consistorial à Carlsruhe, où il mourut le 19 mars 1822, après avoir cessé de prêcher depuis plusieurs années. Parmi ses écrits un peu prolixes et dont on remplirait facilement cent volumes, il y en a qui ont eu plusieurs éditions, et presque tous ont été traduits en hollandais; quelquesuns l'ont été aussi en français. Ses principaux ouvrages sont: Salomon, Essai biographique et psychologique (Géra, 1800); Le bon Adolescent, le bon Époux et le bon Père, ou des Moyens de mériter ces qualifications (2 vol., Francfort, 1804); L'art de devenir une bonne fille, une bonne épouse, une bonne mère et une bonne ménagère, qui sous ce titre et sous celui d'Emilie enfant, jeune fille, etc., ent quatre éditions différentes, dont la dernière parut à Francfort-surle-Mein, 1807, 3 vol. in-8°*; la traduction française de ce livre, due à un honorable Israélite, Ch. Bing, porte ce titre abrégé : Les jeunes demoiselles (Paris, 1822); enfin Lettres sur le système mystique des anciens et sur le mysticisme moderne (Leipzig, 1822).

C. L.

EXAGERATION, voy. HYPERBOLE. EXALTATION, voy. ENTHOUSIASME, ENTHOUSIASTES, FANATISME, etc. EXAMEN. Ce mot, emprunté du latin, et qui, dans cette langue, signifie d'abord troupe, agglomération (d'où le mot français essaim), puis aiguille de balance, a pris de cette dernière signification celle d'information, discussion, perquisition, jugement, usitée dans presque toutes les langues modernes. Chez les Latins, le mot examen rappelait surtout l'idée de règle, de jugement; chez les modernes, il fait naître avant tout l'idée d'épreuve. C'est dans ce sens qu'on dit d'un étudiant, d'un candidat pour une certaine place, qu'il passe son examen ou ses examens (voy. DEGRÉS,

(*) Fair le jugement qui en a été porté dans l'article livres d'ÉDUCATION, T. IX, p. 205. S. Encyclop. d. G. d. M. Tome X.

|

FACULTÉ, UNIVERSITÉ, etc.); c'est dans le même sens qu'on parle de l'examen de conscience, qui doit précéder la confession (voy. ce mot et PÉNItence). Quant au libre examen, à cette indépendance d'opinion qui, repoussant le joug de l'autorité en matière de foi et de convictions quelconques, ne permet pas de jurer sur la parole d'un maître, voy. les articles CRITIQUE, AUTORITÉ et LiBERté religieuse.

S.

EXANTHÈMES. Les médecins désignent sous ce mot d'origine grecque (ávonua, de avoέw, fleurir, avec la préposition ) tout un ordre de maladies qui ont leur siége dans le tissu de la peau, et dont le caractère commun consiste en une rougeur plus ou moins vive de cette membrane; rougeur qui disparaît sous la pression du doigt pour se reproduire aussitôt qu'a cessé cette pression. L'érythème, l'érysipèle, la roséole, la rougeole, la scarlatine et l'urticaire offrent ce caractère commu d'une manière tranchée, et forment ce groupe spécial d'affections. En remontant à la cause qui produit ces maladies avec le caractère spécifique qui les distingue, on rencontre des obscurités que l'analyse la plus rigoureuse aura peine à dissiper, et cette obscurité se fait sentir non- seulement dans la détermination des influences extérieures ou étrangères à l'organisme, auxquelles on ne peut refuser une part dans la production du mal, mais encore dans les conditions internes qui favorisent ou neutralisent l'action de ces influences. Toutefois quelque chose de clair et de positif nous apparaît au milieu des difficultés dont s'entoure cette étiologie: c'est que parmi ces affections il en est deux, la rougeole et la scarlatine, mais la première surtout, qui se multiplient évidemment par voie de contagion. Quant aux autres, bien qu'on les ait toutes vues régner d'une manière épidémique, jamais elles n'ont présenté le caractère contagieux.

C'est d'après les formes différentes qu'affecte l'injection de la peau dans les divers exanthèmes que les médecins distinguent ceux-ci les uns des autres et leur imposent des dénominations spécia

21

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cine active est fini, mais la convalescence
demande encore à être activement sur-
veillée, surtout dans quelques-unes de
ces affections; sans ces soins, un organe
important à la vie peut demeurer irrité,
et si cette irritation n'est détruite, elle
pourra à son tour devenir l'occasion du
développement d'affections organiques
toujours graves. Voy. PEAU (maladies
de la).
M. S-N.

les; mais ce n'est pas là l'élément d'où dépend la gravité ou la malignité du mal et qui commande la médication à lui opposer: cet élément si important, ce sont les inflammations dont sont frappés certains organes internes dans beaucoup de cas d'exanthèmes. Les organes qui s'affectent le plus souvent dans le cours de la maladie sont le cerveau ou ses membranes d'enveloppe, et la membrane muqueuse pulmonaire et gastro-intestinale. EXARQUE, EXARCHAT (ap70,Taut qu'un exanthème ne développe dans apziov). Ces deux mots grecs répondent les organes intérieurs qu'une réaction dans notre langue à ceux de prince et de médiocre, le traitement est fort simple: principauté. Les exarques étaient dans la diète, les boissons délayantes tièdes, l'empire romain de grands dignitaires une température modérée en forment plu- investis d'une autorité extraordinaire. tôt l'hygiène que la médication; mais Il y avait des exarques ecclésiastiques aussitôt qu'un organe intérieur important et des exarques civils ou politiques : les à la vie menace de s'enflammer, il ne faut premiers étaient des officiers délégués pas balancer à recourir à une médecine par le patriarche ou par le saint syplus active; il faut alors agir avec le plus node pour visiter les diocèses, rétablir d'activité possible, dans la vue de hater la discipline et réformer les mœurs du les révolutions d'inflammation qui, dans clergé. Aujourd'hui même, dans l'Ece cas spécial, ont en général un plus haut glise grecque (voy. au mot DIOCÈSE), degré de gravité que dans les cas ordi- l'exarque est une espèce de legat à lanaires. Lorsque de funestes influences tere du patriarche qui fait la visite des viennent à entraver la marche d'un exan- monastères et des paroisses soumises à sa thème, il est un phénomène important à juridiction. Dans le civil, l'exarque etait signaler, c'est la disparition plus ou un véritable vice-roi auquel on confiait moins complète des rougeurs de la peau. le gouvernement d'une ou de plusieurs En pareille circonstance, il ne faut négli- provinces. Les notices qui nous restent ger aucun des moyens propres à activer la des dignités de l'empire font mention des vitalité de celle-ci; mais ces moyens exarques de Rome, des exarques n'ont qu'une valeur tout-à-fait secon- frique, des exarques d'Italie ou de Radaire, si on les compare à ceux par les- venne. Ces derniers sont les plus connus: quels on se propose de combattre les com- ils furent institués, l'an 568, pour op plications internes. Si on est assez heuposer une digue à l'ambition des Lomreux pour triompher de ces dernières, bards, qui aspiraient à la conquête de on ne tarde point à voir reparaitre les toute la Péninsule. Ils faisaient leur réinflammations spéciales de la peau avec sidence à Ravenne, place forte et matous ses caractères, et la maladie suit sa ritime, d'où ils pouvaient facilement marche accoutumée. Nous avons dit que correspondre avec Constantinople. Les ces complications étaient des inflamma- limites géographiques de leur autorité ne tions: les moyens propres à combattre les furent jamais bien définies et dépendirent inflammations sont conséquemment ceux toujours de l'état plus ou moins florissant qu'on doit leur opposer; cependant chez de la puissance du Bas-Empire en Italie; les sujets faibles, en débilité, il n'est mais en général le pays connu sous le nom point très rare de rencontrer des cas où d'exarchat comprenait la province qu'on il est besoin de recourir à une médica- appelle aujourd'hui Romagne, c'est-àtion différente, la médication tonique: dire les villes de Ravenne, Imola, Faences cas sont des plus épineux et deman-za, Forli, Césène, Rimini et leurs terrident de la part du médecin beaucoup de toires. Tel était l'exarchat du temps de sagacité et de prudence. Lorsqu'enfin la Pepin et de Charlemagne, lorsque ces rois maladie est terminée, le rôle de la méde- en firent donation aux papes. L'histoire

d'A

1

L'orbite du soleil est excentrique par rapport à la terre; Mars est très excentrique relativement au soleil, c'est-à-dire que son mouvement a un centre bien différent.

nous représente les exarques comme de | nipotentiaires, c'est-à-dire aux diplovéritables satrapes dont la rapacité et les mates du second degré, sans distinction violences ont souvent désolé les pays con- de pays; car on assure que ceux même fiés à leur autorité. L'indignation publi- de la démocratie des États-Unis le reque fit quelquefois justice de ces procon- çoivent sans se fâcher. A. S-R. suls odieux : il y en eut de chassés, il y en EXCENTRICITÉ (de ex, hors, et eut de massacrés par le peuple et par les centrum, centre). On désigne sous le troupes. Ce mode de gouvernement dura mot excentrique l'état des moteurs qui près de deux siècles, c'est-à-dire jusqu'à agissent hors du centre de rotation à un Pan 752. L'empire grec se trouvait alors point plus ou moins éloigné. Il se dit affaibli par des troubles intestins et par également de figures fermées dont les les dissensions des iconoclastes. Astolphe, points des contours sont à inégales disroi des Lombards, profita de cette occatances du centre. Il se dit encore, en sion pour marcher sur Ravenne : il en géométrie, de deux cercles ou courbes chassa le dernier exarque et ajouta cette qui, quoique renfermés l'un dans l'autre, province à ses domaines. Quelques an- n'ont pas le même centre et ne sont nées plus tard, Charlemagne fondit sur point parallèles. On nomme excentricité l'Italie, mit fin à la domination des Lom- simple la distance entre les centres difbards et confirma la donation de l'exar-férents de deux cercles, et l'on appelle chat à l'Église, ainsi que nous l'avons dit excentricité double la distance qui séplus haut. C. P. A. pare les deux foyers de l'ellipse (voy. plus EXCELLENCE, titre d'honneur don- loin). né particulièrement aux ambassadeurs, aux ministres d'état, aux maréchaux de France, et à d'autres personnes qu'on ne peut pas traiter d'altesse parce qu'ils ne sont pas princes, et qu'on veut pourtant élever au-dessus des autres grandeurs. Ce titre est beaucoup plus commun en Russie, dans la monarchie autrichienne et en Allemagne qu'en France, où on ne le donne plus qu'aux ministres et en trai-galités qu'ils avaient observées dans les tant d'affaires seulement ou par forme de politesse obséquieuse ; la qualification de monseigneur leur a été retirée en 1830 par une ordonnance royale qui suivit de près la révolution de juillet. Celle d'excellence, qu'ils ont voulu conserver, avait d'abord été affectée aux princes de maisons souveraines; ceux-ci la quittèrent à une époque qu'il n'est pas généralement facile de déterminer, pour celle d'altesse. Anastase-le-Bibliothécaire donna ce titre à Charlemagne. On l'accordait aussi au sénat de Venise, ainsi que plus anciennement aux patrices et anx exarques. Autrefois les ambassadeurs de France à Rome le donnaient aux parents du pape régnant et à quelques personnages privilégiés. Les ducs et pairs de France le recevaient également à Rome. Les ambassadeurs ne l'ont eu que depuis 1593; on le donne aussi aux envoyés extraordinaires, ministres plé

La théorie excentrique, dans l'ancienne astronomie, était une des théories adoptées par les astronomes pour expliquer et calculer les différentes iné

corps célestes. On peut présumer que les astronomes indiens et égyptiens furent de bonne heure familiarisés avec les inégalités les plus remarquables de la révolution solaire; mais Hipparque est le premier astronome qui tâcha, dans ses écrits, de les déterminer avec quelque précision. La théorie adoptée par Hipparque fut importée en Grèce par les disciples de Pythagore. Bien qu'on suppose que leur savoir sur ce sujet leur soit venu de leurs communications avec les nations orientales, il est fort probable qu'ils ont fortement contribué à combattre le mouvement circulaire et uniforme qui a été plus tard la source de tant de difficultés et d'erreurs dans tous les systèmes de l'ancienne astronomie. Le problème qui occupait les astronomes et les philosophes d'alors était d'expliquer les diverses irrégularités que l'on observait dans le mouvement des

planètes, sans cependant enfreindre les lois de leur système circulaire.

Il y eut donc deux théories pour arriver à ce but, partant pour ainsi dire du même principe, la théorie concentrique et la théorie excentrique.

Dans la théorie concentrique, la terre était supposée placée au centre d'un cercle sur la circonférence duquel se trouvait le centre d'un autre cercle; et la planète était supposée se mouvoir sur la circonférence de ce second cercle nommé épicycle (voy.). Le premier cercle fut appelé le déférent, et en accordant une même relation au cercle déférent et à l'épicycle correspondant, on exprimait assez exactement quelques-unes des inégalités les plus apparentes. La figure cijointe est la reproduction du système concentrique.

H

G

H

H

B

H

B

G

N

M

H

H

B

G

G

| cycle se sera mu de F en B. Si donc sur CF, auquel BH est parallèle, nous prenons CE=BH, et que de E pour centre nous décrivions avec un rayon EA=CF un cercle AHP du point E, on apercevra le soleil se mouvoir également dans ce cercle; car l'angle AEH est égal à FCB, mais vu de C, le centre de la terre, il semblera se mouvoir inégalement, parce que l'angle ACH, dans le premier cercle de l'anomalie ou dans le passage du soleil de A en P, est toujours plus petit que l'angle AEH ou l'angle FCB; et sa véritable place H sera moins avancée en longitude que sa place apparente B. De plus, quand le centre de l'épicycle ou la place apparente du soleil, ayant décrit un demi-cercle, sera arrivé au point D, le soleil ayant parcouru un demi-cercle de l'épicycle se trouvera au point P, périgée de l'orbite AHP, et sa place apparente B et sa véritable place H seront aperçues de C coincider comme ils l'ont fait dans l'apogée A. Mais dans le mouvement du soleil de P en A, c'està-dire dans le second demi-cercle de l'anomalie, sa véritable place H vue de C sera toujours plus avancée en longitude que sa place apparente B, parce que dans cette demi-circonférence l'angle PCH est toujours plus grand que PEH ou DCB. L'angle EHC ou BCH, qui est la différence entre la position apparente et la position vraie du soleil, est appelé l'équation de l'orbite, et il est évident que cette équation sera plus grande en Nou M, où le centre B de l'épicycle est éloigné de 90o de chaque ap side.

Soit C le centre de la terre et en même temps du cercle FBD, et soit HGK un plus petit cercle ou épicycle dont le centre B se meut uniformément dans la circonférence FBD de l'ouest à C'est ainsi que les anciens expliquel'est ou in consequentia, pendant que le rent les inégalités solaires; jusqu'aux soleil se meut aussi d'un mouvement uni- travaux de Tycho-Brahé, aucune obserforme et avec la même rapidité dans la vation ne fut faite avec assez d'exactitude circonférence de l'épicycle ou in ante- pour faire douter de la justesse de la théocedentia dans la partie supérieure, mais rie concentrique, qui fut également apin consequentiá dans la partie inférieure.pliquée aux inégalités lunaires. On contiSi le point G de l'épicycle, appelé son apogée comme étant plus éloigné de la terre, est supposé être placé dans le point A, produit de CF, au commencement de la révolution anomalistique, et si l'arc GH, quand il arrive à G, est regardé comme semblable à FB, le point H sera la place du soleil quand le cercle de l'épi

nua donc à user de la même méthode en ajoutant de nouveaux épicycles à mesure que le besoin s'en faisait sentir pour l'explication des phénomènes célestes. On les augmenta tellement qu'ils étaient au nombre de 34 au temps d'Aristote, qui les trouva insuffisants : il en ajouta 22, et le nombre s'en accrut jusqu'à 72. Mais

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