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Le Migno, 54 canons.

Le Terrible, 110 canons, comte de Guichen, lieutenant-général.

Le Lion, 64 canons, Fournoue, capitaine de

vaisseau.

La Purissima Conceptio, 96 canons, don Juan Bonnet, lieutenant général.

Le San-Fernando, 8o canons, don Juan Miquel Gaston, idem.

L'Affrica, 70 canons, marquis de Cazeres, idem.

Le Eien-Aimé, 74 canons, de Cacqueray,

idem.

L'Astuto, 60 canons.

L'Oriente, 70 canons, don Domingo Portes, idem.

Le San-Julian, 66 canons.

Nota Les douze derniers vaisseaux n'étaient point au combat.

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Chevalier de Murat, garde marine.
31 hommes d'équipage français.
54 espagnols.

BLESS É s.

Buore de la Chanaliers, capitaine de vaisscan.
La Vilasse, lieutenant.
Brummer, officier suédois.
Savignac, enseigne de vaisseau.
Niolan, officier auxiliaire.
Cotton, général du pavillon.
Belleville, général de la marine.
137 hommes d'équipage français.
143 espagnols.

LE 31 OCTOBRE 1782.

Le Chasseur, lougre français, de 10 canons, commandé par M. le chevalier de Saint-Pern, enseigne de vaisseau, a combattu pendant trois heures un bâtiment ennemi de 14 canons, qui a été forcé de l'abandonner.

LE 6 DECEMBRE.

Prise du vaisseau français le Solitaire, de 64 canons, par une escadre composée de huit vaisseaux ennemis.

Le chevalier de Borda, capitaine de raiscommandant le Solitaire, ayant sous

seau,

1.

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ses

ordres le vaisseau le Triton, les frégates la Résolue et la Nymphe, et la corvette le Speedy, était parti de Saint-Pierre, île Martinique, le 24 novembre, pour établir une croisière qui lui avait été prescrite par M. le marquis de Bouillé.

Le 1. décembre, étant à 50 lieues à-peuprès à l'est de la Barbade, il vit deux bâtiments ennemis auquels il donna chasse, mais qu'il ne put atteindre. Le lendemain il ne les apperçut plus, et présumant qu'ils avaient été à la Barbade pour y donner avis de leur rencontre, il résolut de porter sa croisière trente ou quarante lieues plus loin, afin de n'être pas rencontré par les vaisseaux de l'escadre anglaise, qui seraient détachés pour le poursuivre. Cette précaution lui fut précisément contraire et le fit tomber dans une escadre ennemie, composée de huit vaisseaux qui venaient de Gibraltar, et faisaient route dans la partie du sud de la Barbade. La division française découvrit ces bâtiments de l'avant à elle au point du jour; elle n'était alors qu'à une lieue environ des vaisseaux les plus proches. Le chevalier de Borda fit donner vent devent pour prendre chasse, et fit signal à sa division de faire route au nord-ouest pour

indiquer la relâche de la Guadelouppe. It manqua à virer, ce qui le rapprocha un peu de l'ennemi; mais pendant quelque temps, la marche des vaisseaux anglais ne parut pas supérieure à celle du Solitaire; d'eux d'entre eux s'étaient principalement attachés à le chasser; celui qui était le plus avancé le gagna d'abord; mais le chevalier de Borda ayant trouvé le moyen d'accélérer sa marche, il arriva pour lui donner sa bordée, espérant l'arrêter en lui coupant quelques manœuvres. Sa tentative n'eut aucun succès, et l'éloigna encore davantage du Solitaire; mais le vaisseau qui le suivait s'en approchait si rapidement, que le chevalier de Borda vit bientôt qu'il ne pouvait éviter le combat; alors il chercha à l'engager de manière à ne pas laisser ce vaisseau maître de chasser le Triton, après l'avoir dégréé. En conséquence il arriva sous le vent du nord-ouest, afin de l'y faire tomber avec lui, et à midi et demi le combat cornmença. Les deux premières bordées de l'ennemi mirent d'abord beaucoup de désordre dans la seconde batterie du Solitaire, dans laquelle il y avait beaucoup de novices, et le chevalier de Borda fut obligé d'y faire descendre une partie des gens du gaillard d'arrière;

mais malgré ce renfort, cette batterie fut mal servie pendant tout le temps que dura le combat. L'action était engagée depuis une heure et demie, et le Solitaire, déjà fort maltraité, ne pouvait presque plus manoeuvrer, lorsqu'il fut approché par un second vaisseau anglais, dont les bordées achevèrent de le désemparer. Le chevalier de Borda, voyant alors qu'une plus longue défense était absolument inutile, et s'étant bien assuré que les anglais avaient passé trop de temps à les combattre pour pouvoir chasser le Triton, prit le parti d'amener son pavillon. Son mât d'artimon tomba presque aussi-tôt, et son grand mât menaçait d'en faire autant. Le chevalier de Borda, qui avait su reculer long-temps sa perte par ses habiles manœuvres, aurait sûrement échappé à l'ennemi, si le Solitaire n'eût pas été découvert à la pointe du jour; ce qui donna aux anglais le temps nécessaire pour le

chasser et l'atteindre.'

Prise de la corvette le Speedy.

La corvette le Speedy fut jointe par l'escadre anglaise, peu après la prise du Solitaire, et subit le même sort.

M. de Ribiers, capitaine de vaisseau, et

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