Sayfadaki görseller
PDF
ePub

Maio

9

catholique, et nous les désignons et dénonçons comme tels 1853 aux peuples fidèles. Nous savons bien qu'il y a aussi d'autres prêtres qui également s'efforcent depuis longtemps à favoriser et à consommer le même schisme dans d'autres pays, tels que Madras, Ceylan, Maduré et autres missions; toutefois, nous nous abstenons de les condamner et les frapper nommément. Car nous espérons que ces prêtres, ainsi que ceux dont nous venons de parler, prêteront à nos exhortations paternelles une oreille docile, et qu'ils voudront se soumettre, avec les peuples trompés par eux, aux pasteurs légitimes, c'est-à-dire aux Vicaires Apostoliques du Saint-Siége, et nous dispenser par là de prender de moyens plus sévères. De même, quoique après les décrets, les constitutions et les ordonnances du Saint-Siége, faites depuis si longtemps et à plusieurs reprises, il ne puisse y avoir aucune ombre de doute sur ce qui concerne les pasteurs légitimes des Indes orientales, néanmoins, pour prévenir toute espèce de subterfuge, nous déclarons de nouveau expressément, autant que la chose le demande, que, dans les Vicariat's Apostoliques existants, toute l'autorité et juridiction appartient aux Vicaires Apostoliques du Saint-Siége ou aux Administrateurs, de manière que, sans leur permission et faculté, il n'est permis à qui que ce soit d'exercer les fonctions sacrées dans ces régions-là, ni d'administrer les sacrements. Rien n'est plus vain que les prétextes inventés et répandus, dit-on, par ces prêtres pour séduire la simplicité des fidèles, à savoir, qu'il y a un très-grand nombre de choses qui sont établies, non pas par le Saint-Siége, ni par le Souverain Pontife, mais seulement par la Sainte Congrégation de propaganda Fide, à l'insu du Souverain Pontife et sans son consentement, et que, d'ailleurs, on ne doit pas faire attention à certaines dispositions, par la raison qu'il leur manque le placet de l'autorité civile. Qu'ils sachent donc que tout ce qui a été statué là-dessus, les Souverains Pontifes l'ont décrété euxmêmes de leur propre mouvement, de science certaine, délibérément et de la plénitude de leur pouvoir; qu'ils sachent aussi que, si nos prédécesseurs, de récente mémoire, ou bien

1853

Maio

9

unitatem se esse fateatur oportet; quique Nobiscum non colligit, dispergit. Eos autem Petri Cathedræ ac Romano Pontifici junctos agnoscere haud unquam possumus, qui Nostris ac S. Sedis Vicaris ab Eadem gubernandis fidelibus istis constitutis adversantur, ac parere detrectant. Nec prætereundum prænotatus presbyteros nedum legitimæ Ecclesiæ potestati, ac divinæ propterea ordinationi resistere, verum etiam per ejusmodi dissidia adlaborare, ne initæ inter Nos et Carissimam in Christo Filiam Nostram Mariam Portugalliæ et Algarbiorum Reginam Fidelissimam, ejusque Gubernium tractationes ad optatum exitum perducantur; atque ita adversantur votis ipsius Reginæ, dum ei obsequium præstare autumant. Demum et vos, dilecti Nostri filii, Christifideles aloquimur, et amantissime adomonemus ac hortamur, ut eos qui a præpositis vobis pastoribus, et a Nostra propterea communione abstrahere adnituntur, studiose devitetis, neque ab ea, extra quam nulla salus esse potest, unitate avelli unquam patiamini. Cavete ab iis qui veniunt ad vos in vestimentis ovium, intrinsecus autem sunt lupi rapaces. Iterum vobis nuntiamus nullam prorsus Goanensibus aliisque presbyteris, qui vos conturbant, jurisdictionem et auctoritatem, aut ministerii exercendi in regionibus istis, in quibus Vicarii Nostri, et Apostolicae Sedis instituti fuerunt, facultatem inesse, ita ut nonnisi in pernicem animarum vestrarum, quousque a legitimis iisdem Præsulibus abscissi ii maneant, illis adhæreretis. Ceterum in Eo fidentes, qui auctor est pacis, et Deus totius consolationis, Nobis pollicemur futurum, ut vulgatis hisce Nostris litteris inter vos, errantes in justitiæ ac salutis viam remeasse, et unum ubivis ovile factum percipiamus. Interim Vobis, Ven. Fratres, et dilectis curæ vestræ commissis gregibus istam Apostolicam Benedictionem peramanter imperti

mur.

nous-même, nous avons décrété quelque chose par la sainte congrégation, tout cela a été décrété et établi, non point à l'insu et sans le consentement des Souverains Pontifes et du nôtre, mais bien par notre volonté et d'après nos ordres; car la sainte congrégation, tout le monde le sait, ne fait qu'assister le Siége Apostolique de ses conseils, et exécuter ses mandats et ses ordres. Quant à l'assertion que les droits conférés au Siége Apostolique par Dieu lui-même, ainsi que la Clef du pouvoir suprême dans l'Église, pouvoir donné par Notre-Seigneur Jésus-Christ, puisse être restreint, diminué et sujet à la prescription par le bon plaisir et la volonté humaine, c'est un mensonge aussi méprisable qu'il est impie. En vain se glorifierait-il d'appartenir à la communion catholique, celui qui n'est pas uni au Souverain Pontife; qui n'est pas avec lui est contre lui, et, par là, il faut bien qu'il le reconnaisse, il est hors de l'unité; car quiconque ne recueille pas avec nous, celui-là dissipe. Or, nous ne pourrons jamais regarder comme uni à la chaire de Pierre et au pontife romain celui qui s'oppose et refuse d'obéir aux vicaires du Saint-Siége, préposés par celui-ci au gouvernement des fidèles. Il ne faut pas omettre non plus que les prètres mentionnés plus haut, nonseulement résistent au pouvoir légitime de l'Église, et par conséquent à l'autorité divine ellemême, mais que, par cette sorte de dissension, ils empêchent en même temps que les négociations que nous avons commencées avec notre très-chère fille en Notre Seigneur, la très-fidèle Reine de Portugal, Marie, et avec son Gouvernement, aient l'issue désirée: ainsi, loin de la servir, comme ils se l'imaginent, ils s'opposent aux vœux de leur Reine.

Enfin, c'est à vous aussi, nos bien-aimés fils en J. C., que nous adressons nos paroles, en vous avertissant et vous exhortant avec un grand amour d'éviter soigneusement ceux qui s'efforcent de vous séparer de vos pasteurs, et par là même de notre communion, et de ne souffrir jamais qu'on vous arrache à l'unité, hors de laquelle il n'y a point de salut. Gardez-vous de ceux qui viennent chez vous en habits

1853

Maio

9

1853

Maio

9

Datum Romæ apud S. Petrum, die IX Maii anno MDCCCLIII, Pontificatus Nostri anno septimo.-Pius PP. IX.

Havia muito tempo que o Governo de Portugal trabalhava por ajustar com a Santa Sé huma concordata sobre o Padroado no Oriente. As negociações porém caminhavam da parte de Roma com tão excessiva morosidade, que indicava bem a intenção de prejudicar os interesses e direitos da corôa de Portugal.

Era precaução, pois conheciam que protrahindo indefinidamente aquellas negociações, hiam os seus agentes mais a seu salvo usurpando as Igrejas rendosas, e providas de Pastores, e com isto diminuindo a força do clero Indico-Portuguez. Ainda produziam outra vantagem, e era desfalcar-se de dia em dia o numero de Sacerdotes nas Dioceses do Padroado, destituidas de Prelados sagrados.

Ora para que cessasse este ultimo pretexto, que os innovadores invocavam sempre contra nós, posto que fossem elles

d'agneau, mais qui ne sont au fond que des loups ravissants. Nous vous annonçons de nouveau que ces prêtres de Goa et autres de ce genre qui vous troublent, n'ont ni juridiction, ni pouvoir ou faculté quelconque d'exercer le saint ministère dans ces régions où ont été établis nos Vicaires Apostoliques; de manière que vous ne pourrez vous unir à eux qu'en exposant le salut de vos âmes, tant qu'ils resteront séparés de ces mêmes Prélats. Nous confiant, du reste, en celui qui est l'Auteur de la paix et le Dieu de toute consolation, nous espérons que, cette présente lettre une fois publiée parmi vous, les déviés rentreront dans le chemin de la justice et du salut, et qu'il n'y aura partout qu'un seul bercail. En attendant cette nouvelle, nous donnons très-affectueusement notre bénédiction Apostolique à vous, vénérables frères, et à tout ce troupeau bien-aimé qui est confié à vos soins.

Donné à Rome, à Saint-Pierre, le 9 mai, an 1853, de notre pontificat le septime.-Pius PP. IX.

1853

Maio

9

os culpados, e para acudir a outras necessidades espirituaes das christandades, mandou o Governo de Portugal, no principio do anno de 1853, que o Bispo de Macau passasse ás Dioceses da India, e guardadas as leis e formalidades canonicas, exercesse alli os actos pontificaes nécessarios aquellas numerosas christandades.

Apenas o Bispo poz o pé em Ceilão (Bispado de Cochim), e depois em Bombaim (Arcebispado de Goa) levantou-se um confuso alarido entre os Propagandistas, que deu origem ao Breve Probe nostis, vulgarmente conhecido pela designação de Putidum commentum, que tem a data de 9 de Maio de 1853.

Nelle he admoestado o Bispo de Macau a reparar o seu erro. Ao mesmo tempo são suspensos à divinis, e declarados schismaticos, e separados da unidade catholica, se dentro de

« ÖncekiDevam »