TABLE DES MATIÈRES PREMIÈRE PARTIE L'Abeille et la Ruche. Note historique sur l'apiculture. Utilité L'Abeille. Son'anatomie. La colonie. - Races diverses. Introduction d'une reine. Intérieur d'une ruché.......... 12 La Ruche. Fixiste et mobiliste. Avantages de la ruche à cadres. Utilité des fortes colonies. Marche de la colo- nie. Choix d'une ruche. Construction économique des DEUXIÈME PARTIE Calendrier de l' Apiculteur. Travaux de Mars. Etablisse- Travaux d'avril. Essaim artificiel... Tôle perforée. Essaim naturel. - Manière de recueillir un essaim et de l'introduire dans la ruche. Coupage des ailes de la mère. Récolte d'un essaim placé dans un tronc d'arbre. Mode de suspension des essaims. Récolte des ruches communes, des ruches à hausses, des ruches horizontales, asphyxie momentanée.. Hivernage. Provisions. Nourris- Aération. Hivernage en cave. Repos absolu.. Travaux d'Octobre à Février..... Signes intérieurs et extérieurs qui permettent de juger l'état des Maladies et ennemis des Abeilles. .-. La loque. Dysenterie. Pillage .... 93 TROISIÈME PARTIE Flore Apicole..... 95 109 129 QUATRIÈME PARTIE miel. Valeur nutritive du miel. Qualité du miel. - Ex- - Préparation des sections. Comment on introduit les sections. Production des sections. Procédé pour faire terminer ra pidement les sections. - Vente du miel... térinaire, Emploi dans l'industrie... Vinaigre. Boissons diverses... teur. Chaudières diverses. Presses à cire. - Traitement de reconnaitre la pureté.... Fabrication de la Cire gaufrée.. La Propolis. Ses usages... 133 141 153 162 168 CINQUIÈME PARTIE Revues diverses. Statistique. Liste des Sociétés fédérées. Commerce du miel. – Importation.. 170 PLANCHES PHOTOGRAPHIQUES 1..... Histoire d'une goutte de miel..... 8 10 » » Rayons..... 24 28 30 46 56 65 66 68 70 84 86 112 116 120 136 156 164 FONTE DE LA CIRE Extrait de l'Abeille de l'Aisne atégorie. Chaudière avec presse réunie ou séparée onte à l'eau bouillante, Nous ne redirons pas ont les avantages de cette manière de procéder : c'est à is la seule pratique, la seule à recommander pour obtenir ent de la belle cire marchande. la méthode employée par les grands ciriers. onvient également aux petits comme aux grands api 1 Presses. - C'est surtout dans la manière de presser que la diversité des procédés et des appareils est grande. Beaucoup d'apiculteurs se contentent de verser les marcs bouillants dans une serpillière et de presser en tordant les deux bouts en sens.contraire. On se brûle les mains, et il reste toujours un quart ou un tiers de la cire dans les résidus et dans l'étoffe employée. C'est pourquoi il est préférable de verser les marcs dans un sac et de le presser soit entre deux planches fortes soit sur la table du pressoir à cidre. Par ce.procédé on obtient une plus grande quan tité de cire, mais la masse se refroidissant rapide ment; surtout à la surface, il reste, quoi qu'on fasse, une certainre quantité de cire qui est perdue. il est à recommander de toujours ajouter aux marcs, dans la chaudière, une certaine quantité de paille de seigle coupée à cinq ou six centimètres de longueur. Ces brins de paille rendent la masse plus poreuse et facilitent l'écoulement de la cire liquide. Pour obtenir un travail plus rapide et extraire la totalité de la cire contenue dans les brèches il faut employer une presse de grande puissance, telle celle représentée ci-contre. La presse est réchauffée par de l'eau bouillante qui maintient la cire plus longtemps liquide. Elle est actionnée par un appareil de serrage à levier multiple possédant deux vitesses de serrage. Cette presse très puissante est parfaite, mais elle coûte de 275 à 450 francs, suivant la grosseur de la vis. Quel est celui d'entre nous qui peut se payer une pareille dépense ? La récolte de plusieurs années n'y suffirait pas ! La difficulté d'extraction complète de la cire et l'élévation du prix des presses ont amené les constructeurs de matériel apicole à construire des presses d'un prix modique et convenant aux apiculteurs ayant une vingtaine de ruches, ce qui est le cas le plus commun dans nos régions. Presses à vapeur. Toutes ces presses sont très répandues aujourd'hui, elles sont peu encombrantes, d'un prix abordable et font proprement un travail assez satisfaisant. Toutes se composent d'un réservoir à double enveloppe contenant de l'eau que l'on porte à l'ébullition. La vapeur s'introduit dans le récipient intérieur par de petits trous percés dans le haut de la paroi intérieure. Ce récipient contient un panier cylindrique en tôle étamée perforée ou en toile métallique forte à mailles de 3 à 4 millimètres. A l'intérieur de ce cylindre se meut par l'action d'une vis, un piston presseur qui sert à extraire la cire des marcs ramollis par la vapeur. Il suffit de placer ce cérificateur sur le feu, après avoir rempli aux deux tiers d'eau le réservoir, puis de mettre les brèches dans le panier, sans les tasser ceci est essentiel. La vapeur circulant , autour des rayons les fait fondre, la cire s'écoule pure par un conduit spécial. Lorsque l'écoulement de cire s'arrête, on fait agir la presse, lentement d'abord, pour ne pas engorger les conduits d'écoulement, puis fortement. Les marcs sont à peu près épuisés, surtout si l'on a eu soin, comme nous l'avons recommandé plus haut, de mêler aux bieches une poignée de brins de paille. Mais malheureusement le travail des presses à vapeur est très lent, on ne peut guère obtenir plus de 1 à 2 kilos de cire à la fois et la consommation de charbon est assez élevée. De plus la cire est moins belle que lorsqu'elle a été fondue dans l'eau. M. Bondonneau vend aussi une presse à vapeur système Root, qui donne également de bons résultats à condition de suivre à la lettre les instructions données par le constructeur. Mais comme je l'ai dit plus haut, le travail de tous ces cérisiCateurs est imparfait et très lent. L'Apiculture Nouvelle publie des appréciations peu flatteuses pour les presses à vapeur. Les voici : |