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SUR LA

RESTAURATION,

OU

SOUVENIRS HISTORIQUES

Sur cette Époque, la Révolution de 1830,
et les premières années du règne de Louis-

Philippe,

PAR Mme LA DUCHESSE

D'ABRANTÈS.

STORE MARY

NEW-YORK

BRUXELLES,

SOCIÉTÉ BELGE DE LIBRAIRIE, ETC.

HAUMAN, CATTOIR ET COMP.

1837.

DE Mme LA DUCHESSE

D'ABRANTÈS.

CHAPITRE PREMIER.

La guerre d'Espagne. - Vertige des vieux généraux.

- Le

général B.....e. - La désunion du ministère. - Rivalité de M. de Chateaubriand et de M. de Villèle. L'enfantement des lois. Moyen de balancer le pouvoir. M. de Chateaubriand dans le conseil.-M. de Frayssinous. - Encore un rival. M. Delalot. Mon frère et M. de Lally-Tollendal. Lisbonne. Le fils régicide. - Belle La fuite royale.- L'entrevue avec M. de Villèle. - Finesse Toulousaine. - La

conduite de M. Hyde de Neuville.

Le Windsor-Castle.

lettre perdue.

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L'archevêque de Paris.

Opinion devinée.

Cautelage d'un Ourika. Olivier. Edouard. - Portrait de madame de Duras.

homme d'état. La duchesse de Duras.

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- M. de Chateaubriand en danger de disgrâce.-Le 3 juin Disgrâce de M. de Chateaubriand.

1823. Indignité de la conduite royale. - Belle attitude de M. de Chateau

TOME VI.

1

briand. Il fait rougir ses ennemis. Il n'est pour rien dans ce que je raconte de lui. — Les parasites du ministère.

La guerre d'Espagne, ainsi qu'on appelait la promenade militaire qu'on venait d'y faire, fut une des causes qui achevèrent de porter un coup terrible à la Restauration. Le parti royaliste ne regarda plus qu'avec dédain les plus belles victoires de la république et de l'empire; Austerlitz et Marengo n'étaient que des niaiseries en comparaison du Trocadéro; enfin ce vertige en vint au point de faire oublier à de vieux généraux, dont les lauriers avaient poussé dans les époques dont je parle, qu'ils en avaient tressé leur couronne depuis long-temps et ils crurent ne devoir parler que de celles qu'ils avaient recueillies à la Corogne et devant Cadix. L'armée n'en fut pas moins humiliée; elle le fut même un peu plus, et les choses n'en allèrent que plus mal, parce que dès-lors on vit que la paix était impossible entre des partis qui ne s'entendraient jamais.

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La désunion était déjà dans le conseil du roi M. de Villèle et M. de Chateaubriand ne s'entendaient eux-mêmes que médiocrement lorsque ce dernier était entré au ministère; et pendant la session de 1823, ce fut toujours en croissant. Je connaissais beaucoup d'amis de M. de Villèle qui portaient aux nues le talent littéraire de M. de Chateaubriand, mais qui se taisaient en arrivant aux

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